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  • Un bref instant de splendeur (Ocean Vuong )

    Un bref instant de splendeur se présente sous la forme d’une lettre qu’un fils adresse à sa mère qui ne la lira jamais. Fille d’un soldat américain et d’une paysanne vietnamienne, elle est analphabète, parle à peine anglais et travaille dans un salon de manucure aux Etats-Unis. Elle est le pur produit d’une guerre oubliée. Son fils, dont la peau est trop claire pour un Vietnamien mais pas assez pour un Américain, entreprend de retracer leur histoire familiale : la schizophrénie de sa grand-mère traumatisée par les bombes ennemies au Vietnam, les poings durs de sa mère contre son corps d’enfant, son premier amour marqué d’un sceau funeste, sa découverte du désir, de son homosexualité et du pouvoir rédempteur de l’écriture. Ce premier roman, écrit dans une langue d’une beauté grandiose, explore avec une urgence et une grâce stupéfiantes les questions de race, de classe et de masculinité. Ocean Vuong signe une plongée dans les eaux troubles de la violence, du déracinement et de l’addiction, que la tendresse et la compassion viennent toujours adroitement contrebalancer. Un livre d’une justesse bouleversante sur la capacité des mots à panser les plaies ouvertes depuis des générations.

  • Un cadenas sur le coeur (Laurence Teper)

    Ce mensonge était pour elle un poison, un poison qui la rongeait, à petit feu, lentement mais sûrement.
    Pourquoi n’avait-elle pas droit à la vérité ? La plus élémentaire vérité.» Claire Meunier veut la vérité.
    Pour reconstituer le puzzle dépareillé et dispersé de sa vie, elle brave mensonges et interdits familiaux.
    Avec un formidable désir de vivre, elle part à la recherche de ses origines, toutes ses origines.
    Quitte à ce qu’une vérité en dévoile une autre… Laurence Teper est née en 1963 à Paris.
    Un cadenas sur le c ur est son premier roman.

  • Un certain Paul Darrigand ( Philippe Besson)

    Cette année-là, j’avais vingt-deux ans et j’allais, au même moment, rencontrer l’insaisissable Paul Darrigrand et flirter dangereusement avec la mort, sans que ces deux événements aient de rapport entre eux. D’un côté, le plaisir et l’insouciance ; de l’autre, la souffrance et l’inquiétude. Le corps qui exulte et le corps meurtri. Aujourd’hui, je me demande si, au fond, tout n’était pas lié.
    Après Arrête avec tes mensonges, Philippe Besson poursuit son dialogue avec les fantômes de sa jeunesse et approfondit son souci d’exprimer sa vérité intime.

  • Un crime sans importance (Irène Frain)

    ” Les faits. Le peu qu’on en a su pendant des mois. Ce qu’on a cru savoir. Les rumeurs, les récits. Sur ce meurtre, longtemps, l’unique certitude fut la météo. Ce samedi-là, il a fait beau. Dans les commerces et sur les parkings des hypermarchés, on pointait le ciel, on parlait d’été indien. Certains avaient ressorti leur bermuda et leurs tongs. Ils projetaient d’organiser des barbecues dans leur jardin.
    L’agresseur, a-t-on assuré, s’est introduit dans la maison de l’impasse en plein jour. On ignore à quelle heure. Pour trancher, il faudrait disposer du rapport du policier qui a dirigé les investigations. Malheureusement, quatorze mois après les faits, il ne l’a toujours pas rendu. ”
    Face à l’opacité de ce fait divers qui l’a touchée de près – peut-être l’œuvre d’un serial killer –, Irène Frain a reconstitué l’envers d’une ville de la banlieue ordinaire. Pour conjurer le silence de sa famille, mais aussi réparer ce que la justice a ignoré. Un crime sans importance est un récit taillé comme du cristal, qui mêle l’intime et le social dans des pages tour à tour éblouissantes, drôles ou poignantes.

  • Un équilibre incertain (Romane Saint Jean)

    Ulysse est un jeune garçon qui n’a jamais connu son père, celui-ci ayant disparu peu de temps avant sa naissance. Depuis, nul ne sait ce qu’il est devenu. À la suite de l’indiscrétion d’un camarade, l’adolescent découvre que son père a fait de la prison, condamné pour le double meurtre de ses parents. Pendant de nombreuses années, Ulysse va rejeter sa famille paternelle marquée par les drames et la violence. Ses ancêtres étant d’origine paysanne, il va se tourner vers la mer et ses multiples possibilités d’évasion. Mais le passé le rattrapera et il devra faire face à ce qu’il a si longtemps refusé de voir…

  • Un été de canicule (Françoise Bourdin)

  • Un fils en or (Shipi Somaya Gowda)

    Anil est un jeune Indien qui commence des études de médecine dans le Gujarat puis part faire son internat aux Etats-Unis. Sa redoutable mère rêve pour lui d’une union prestigieuse. Or, depuis qu’il est petit, elle le sait très proche de Leena, la fille d’un métayer pauvre. Quand celle-ci devient une très belle jeune fille, il faut l’éloigner, en la mariant au plus vite. Les destins croisés d’Anil et de Leena forment la trame de ce roman, lui en Amérique, qui est loin d’être le paradis dont il rêvait ; et elle en Inde, où sa vie sera celle de millions de femmes victimes de mariages arrangés. Ils se reverront un jour, chacun prêt à prendre sa vie en main. Mais auront-ils droit au bonheur ?

  • Un funambule (Alexandre Seurat)

    Un jeune homme est réfugié dans la maison de vacances de ses parents, en bord de mer, hors saison. C’est peut-être cela sa vie : la sensation d’être toujours hors saison, abandonné depuis l’enfance à un monde flottant et douloureux. Funambule, il se sent entraîné dans une course à l’abîme, à laquelle il ne peut rien. Mais un billet de train a été déposé sur la table et un taxi commandé. Demain, c’est le jour de la fête des Mères et tout a été organisé pour qu’il retrouve les siens : une petite réception, et aussi un rendez-vous pris par son père – dont il ne sait rien. Dans son troisième roman, Alexandre Seurat plonge le lecteur en apnée, dans un monde intérieur sans repères : est-ce l’effet de la perception troublée du personnage ou de la violence du monde extérieur ? Comme dans ses deux premiers livres, La maladroite et L’administrateur provisoire, l’auteur excelle à faire naître de ses phrases dépouillées une émotion à vif.

  • Un goût de cannelle et d’espoir (Sarah McCoy)

    Allemagne, 1944. Malgré les restrictions, les pâtisseries fument à la boulangerie Schmidt. Entre ses parents patriotes, sa sœur volontaire au Lebensborn et son prétendant haut placé dans l’armée nazie, la jeune Elsie, 16 ans, vit de cannelle et d’insouciance. Jusqu’à cette nuit de Noël, où vient toquer à sa porte un petit garçon juif, échappé des camps…
    Soixante ans plus tard, au Texas, la journaliste Reba Adams passe devant la vitrine d’une pâtisserie allemande, celle d’Elsie… Et le reportage qu’elle prépare n’est rien en comparaison de la leçon de vie qu’elle s’apprête à recevoir.

  • Un homme sans titre (Xavier Le Clerc)

    Si tu étais si attaché à ta carte d’ouvrier, c’est sans doute parce que tu étais un homme sans titre. Toi qui es né dépossédé, de tout titre de propriété comme de citoyenneté, tu n’auras connu que des titres de transport et de résidence. Le titre en latin veut dire l’inscription. Et si tu étais bien inscrit quelque part en tout petit, ce n’était hélas que pour t’effacer. Tu as figuré sur l’interminable liste des hommes à broyer au travail, comme tant d’autres avant toi à malaxer dans les tranchées.”En lisant Misère de la Kabylie, reportage publié par Camus en 1939, Xavier Le Clerc découvre dans quelles conditions de dénuement son père a grandi. L’auteur retrace le parcours de cet homme courageux, si longtemps absent et mutique, arrivé d’Algérie en 1962, embauché comme manoeuvre à la Société métallurgique de Normandie. Ce témoignage captivant est un cri de révolte contre l’injustice et la misère organisée, mais il laisse aussi entendre une voix apaisée qui invite à réfléchir sur les notions d’identité et d’intégration.

  • Un invincible été ( Catherine Bardon)

    Depuis son retour à Sosúa, en République dominicaine, Ruth se bat aux côtés d’Almah pour les siens et pour la mémoire de sa communauté, alors que les touristes commencent à déferler sur l’île. Passionnée, sa fille Gaya affirme son indépendance et part étudier aux États-Unis, où Arturo et Nathan mènent leurs vies d’artistes.
    La tribu Rosenheck-Soteras a fait sienne la maxime de la poétesse Salomé Ureña : ” C’est en continuant à nous battre pour créer le pays dont nous rêvons que nous ferons une patrie de la terre qui est sous nos pieds. ”
    Mais l’ Histoire, comme toujours, les rattrape : de l’attentat du World Trade Center au terrible séisme de 2010 en Haïti, en passant par les émeutes en République dominicaine… chacun devra tracer son chemin, malgré les obstacles et la folie du monde.

  • Un jour par la forêt (Marie Sizun)

    Qu’est-ce qui pousse Sabine, petite élève de 5e, solitaire et rêveuse, à ne pas se rendre en classe, ce matin de printemps ? Pourquoi décide-t-elle ce jour-là de faire l’école buissonnière, et d’aller à la découverte d’un Paris qu’elle ne connaît pas très bien et qui l’a toujours fascinée ? Ce n’est pas seulement pour échapper au rendez-vous que la prof de français, excédée par son désintérêt, a fixé à sa mère.

    La fuite de Sabine parle de honte et d’incompréhension. Honte de sa mère, qu’elle sent ne pas correspondre à l’image qu’on se fait d’une mère attentive, soucieuse de la scolarité de son enfant ; mais aussi honte de son milieu social où la culture reste un mot opaque, presque hostile. La petite prend soudain conscience que ce monde du lycée lui est fermé, comme il l’a été aux siens.

    Mais, au cours de sa journée vagabonde, bien des choses vont changer pour elle. Le hasard d’une rencontre lui fera découvrir le trésor qu’elle porte en elle et qui ne demande qu’à être révélé.

  • Un jour viendra couleur d’orange (Grégoire Delacourt)

    Tandis que le pays s’embrase de colères, Geoffroy, treize ans, vit dans un monde imaginaire qu’il ordonne par chiffres et par couleurs. Sa pureté d’enfant «  différent  » bouscule les siens  : son père, Pierre, incapable de communiquer avec lui et rattrapé par sa propre violence  ; sa mère, Louise, qui le protège tout en cherchant éperdument la douceur. Et la jeune Djamila, en butte à la convoitise des hommes, fascinée par sa candeur de petit prince.
    Fureurs, rêves et désirs s’entrechoquent dans une France révoltée. Et s’il suffisait d’un innocent pour que renaisse l’espoir  ? Alors, peut-être, comme l’écrit Aragon, «  un jour viendra couleur d’orange (…) Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront ».
    Lumineuse, vibrante, une grande histoire d’humanité.

  • Un léger déplacement (Marie Sizun)

    Et voilà que les choses, curieusement, lui apparaissent sous un autre jour, décalées : comme s’il avait suffi d’un rien, d’un léger déplacement, pour qu’elle ressente une tendresse nouvelle, étrangement poignante. Une tendresse pleine de questions. C’est elle qui n’avait rien compris.

    Marie Sizun décrit, avec sa sensibilité douce et ardente, quelques jours essentiels dans la vie d’une femme qui, après trente-cinq ans d’absence, revient à Paris sur un passé habité de secrets et hanté par un violent amour de jeunesse. Elle nous parle des sortilèges de la mémoire et du fragile mystère des êtres.

  • Un mariage anglais (Claire Fuller)

    Ingrid a 20 ans et des projets plein la tête quand elle rencontre Gil Coleman, professeur de littérature à l’université. Faisant fi de son âge et de sa réputation de don Juan, elle l’épouse et s’installe dans sa maison en bord de mer.
    Quinze ans et deux enfants plus tard, Ingrid doit faire face aux absences répétées de Gil, devenu écrivain à succès. Un soir, elle décide d’écrire ce qu’elle n’arrive plus à lui dire, puis cache sa lettre dans un livre. Ainsi commence une correspondance à sens unique où elle dévoile la vérité sur leur mariage, jusqu’à cette dernière lettre rédigée quelques heures à peine avant qu’elle ne disparaisse sans laisser de trace.

  • Un matin ordinaire (Marjorie Tixier)

    C’était un matin ordinaire, jusqu’à ce que tout bascule…
    Pour Laurence, le vendredi matin est l’occasion d’un rituel qu’elle ne manquerait pour rien au monde. Elle vole une heure de liberté à son quotidien réglé comme du papier à musique. Entre son travail, ses deux filles, son père malade et son mari, elle n’a pas une minute de plus. Une heure pour chausser ses baskets, et courir dans la forêt. Une heure pour rêver aux voyages qu’elle n’a jamais entrepris, aux mots qu’elle devrait dire à son mari. Une heure de répit qui s’achève lorsque sa voisine l’espionne au rideau et guette son retour, à dix heures tapantes. Mais ce vendredi-là, les minutes passent. Laurence n’est toujours pas revenue. Lorsqu’elle réapparaît une heure plus tard, elle n’est plus la même…