• Le parfum des poires anciennes (Ewald Arenz)

    Le parfum des poires anciennes (Ewald Arenz)

    Sally et Liss ne pourraient pas être plus différentes l’une de l’autre. Sally, dix-sept ans, vient de fuguer. Anorexique, elle en veut au monde entier. Liss, la cinquantaine, travaille seule à la ferme, dans le silence des champs et des vignes.

    En offrant l’hospitalité à Sally, Liss ouvre sans le savoir une porte de sa vie. La jeune fille, qui ne devait rester qu’une nuit, trouve quant à elle un refuge auprès d’une femme différente des autres adultes : pas de jugements hâtifs, pas de questions suspectes.

    Tandis qu’elles effectuent les travaux des champs, récoltent les poires, soignent les abeilles, elles commencent, timidement, à se livrer, à partager ce qui les éloigne des autres.

    Dans ce roman lumineux, Ewald Arenz évoque la rencontre de deux âmes blessées qui, ensemble, vont trouver leur place dans le monde. Éloge de la différence et de la liberté, à l’image des multiples variétés de fruits qui poussent dans le jardin de Liss sans laisser la main de l’homme les façonner, Le parfum des poires anciennes est un hymne à la nature et à l’amitié.

  • Le passeur (Stéphanie Coste)

    Le passeur (Stéphanie Coste)

    « Seul l’éclat vert de ses yeux a survécu au naufrage de son corps. Mais cet éclat a la dureté d’une émeraude. »À trente ans, Seyoum est devenu l’un des plus gros passeurs de la côte libyenne. Chaque jour, il remplit des embarcations de plus en plus précaires de désespérés qui veulent rejoindre l’Italie. Mais Seyoum, pris en étau entre les gardes-côtes corrompus et la concurrence féroce d’autres passeurs tout aussi cruels que lui, sait que ses jours sont comptés. C’est alors que, parmi les derniers candidats à la traversée, il croit apercevoir Mahida. Dix ans plus tôt, Seyoum était encore capable d’aimer. Comment a-t-il perdu toute humanité ? Est-il encore temps de sauver quelque chose ?

  • Le pays de la liberté (Ken Follet)

    Le pays de la liberté (Ken Follet)

    Entre le jeune Mack, condamné à un quasi-esclavage dans les mines de charbon des Jamisson, et l’anti- conformiste Lizzie, épouse déçue d’un des fils du maître, il n’a fallu que quelques regards et rencontres furtives pour faire naître l’attirance des cours.Mais dans la société anglaise du XVIIIe siècle, encore féodale malgré les idées neuves de ses philosophes, l’un et l’autre n’ont de choix qu’entre la soumission et la révolte. Rebelle, fugitif, repris et condamné, Mack ne reverra Lizzie que dans la plantation de Virginie où on l’a déporté pour le travail forcé. Alors seulement ils comprendront que le bonheur se gagne en forçant le destin. Des crassiers de l’Ecosse aux docks de la Tamise, de l’Amérique esclavagiste aux premières incursions vers l’Ouest encore vierge, l’auteur des Piliers de la Terre nous entraîne ici dans une superbe épopée où la passion amoureuse se confond avec l’aspiration de toute une époque à la liberté et à la justice.

  • Le pays du nuage blanc (Sarah Lark)

    Le pays du nuage blanc (Sarah Lark)

    Londres, 1852. Hélène, préceptrice, décide de répondre à cette annonce et de tenter l’aventure. Sur le bateau qui la mène au Pays du nuage blanc, elle fait la connaissance de Gyneira, une aristocrate désargentée promise à l’héritier d’un magnat de la laine. Ni l’une ni l’autre ne connaissent leur futur époux. Une nouvelle vie – pleine d’imprévus – commence pour les deux jeunes femmes, qu’une amitié indéfectible lie désormais…Cette saga portée par un puissant souffle romanesque révèle le talent d’un nouvel auteur, dans la grande tradition de Colleen McCullough et de Tamara McKinley.

  • Le péché des anges (Charlotte Link)

    Le péché des anges (Charlotte Link)

    Max et Mario, frères à la beauté angélique, sont absolument identiques – seule Janet, leur mère, parvient à les distinguer. Quand l’un des deux, atteint de troubles psychiatriques, doit être interné, Janet prend une terrible décision afin de protéger sa famille… Des années plus tard, lorsque Mario annonce qu’il part en vacances seul dans le sud de la France, Maximilian panique et décide de s’échapper de l’hôpital… Pourquoi cette soudaine décision ? Qu’arrivera-t-il une fois les deux frères réunis ?

  • Le père de la petite (Marie Sizun)

    Le père de la petite (Marie Sizun)

    Paris, 1944. Une petite fille de quatre ans vit dans l’insouciance de la guerre, seule avec sa mère fantasque qu’elle adore. Lorsque revient le père, qu’elle n’a jamais vu, prisonnier de guerre libéré, l’existence de celle qu’on appelle  » la petite  » est bouleversée. Pour cet intrus qui lui prend sa mère et entend imposer son autorité, elle éprouve d’abord de la haine, de l’effroi aussi devant sa dureté, sa violence, son étrangeté. Puis, avec tout l’excès dont est capable un enfant, elle se met à l’aimer d’un amour absolu, excessif, un peu fou. Mais elle va être à l’origine d’un drame familial dont l’ombre se dessinait dès les premières pages du livre. Qu’est-ce qu’un père ? C’est la question qui court tout au long de cette remontée des souvenirs, poignants mais distanciés, écrits à la troisième personne et dans une grande économie de style. La réponse, lumineuse, nous sera donnée dans les tout derniers mots du texte.

  • Le phare de Babel (Yannick Anche)

    Le phare de Babel (Yannick Anche)

    Des tempêtes sévissent depuis trois mois, rendant inaccessible le phare de Babel. Deux hommes sont à l’intérieur, luttant contre le froid, l’abattement et la folie. Pour la quatrième fois le Kélouane tente d’accoster. La houle est encore trop forte, le bateau ravitailleur fait demi-tour et s’éloigne, laissant les deux hommes dans un accablement absolu. Le magasin est inondé, la porte du bas a cédé. Au-dessus, la salle des machines commence à essuyer des vagues. Il faut réparer la porte. L’eau s’infiltre, les provisions s’amenuisent, les deux collègues sont épuisés, ils ne se parlent plus. Il est temps d’allumer le phare. Pour atteindre la lanterne, il faut gravir trois cent dix-sept marches. Une fois allumé, le phare ne doit jamais rester sans surveillance, mais le collègue pour la relève ne vient pas. Il semble avoir disparu. Ce roman à rebondissements raconte l’histoire d’un homme, gardien de phare, et de sa fuite désespérée.

  • Le plus court chemin ( Antoine Wauters)

    Le plus court chemin ( Antoine Wauters)

    Que se passe-t-il lorsqu’un auteur, qui a beaucoup écrit sur l’enfance, remonte le fil d’argent de sa propre enfance ? Le plus court chemin est un hommage aux proches et la tentative de revisiter avec les mots ce vaste monde d’avant les mots : les êtres, les lieux, les sentiments et les sensations propres à cette époque sur le point de disparaître, les années d’avant la cassure, d’avant l’accélération générale qui suivront la chute du mur de Berlin. Raconter l’existence dans les paysages infinis de la campagne wallonne, dire l’amour et le manque. Car écrire, c’est poursuivre un dialogue avec tout ce qui a cessé d’être visible. Par-delà la nostalgie.

  • Le poids des secrets (Aki Shimazaki) coffret 5 livres

    Le poids des secrets (Aki Shimazaki) coffret 5 livres

    À la mort de sa mère, survivante de la bombe atomique de Nagasaki, Namiko se voit remettre deux enveloppes. La première est adressée à un oncle maternel dont elle ignorait l’existence et qu’elle est chargée de retrouver. La seconde contient une lettre en forme de confession à sa fille, sans laquelle elle n’aurait pu partir en paix. Elle y raconte son quotidien pendant la guerre, son premier amour, et révèle le secret qui l’a poussée à commettre l’indicible.

  • Le portique (Philippe Delerm)

    Le portique (Philippe Delerm)

    Professeur de lettres dans un collège, Sébastien dresse à quarante-cinq ans le bilan de sa vie. Ses deux grands enfants ont quitté le foyer familial où il vit désormais avec sa femme qu’il aime. Jusqu’alors, il a toujours vécu en accord avec les choses de la vie. Il les savourait dans leur fugacité. C’est dans la capacité de goûter chaque instant que réside pour lui le bonheur. Un jour cependant, il a un malaise en classe, une fêlure est survenue :  » Un vertige, un malaise sourd, et tout de suite on sent que ça ne passera pas comme ça.  » Un sentiment diffus l’envahit alors, un vide, une inquiétude qu’il a du mal à comprendre. Pour se défaire de ce mal être, il entreprend une réflexion douce-amère sur le sens de la vie, du temps qui passe. Philippe Delerm a illustré ici la fragilité du bonheur à l’aide d’une écriture tout imprégnée du charme que lui communique la description des petites choses de la vie.

  • Le portrait de mariage (Maggie O'Farrel)

    Le portrait de mariage (Maggie O’Farrel)

    Après Hamnet, Maggie O’Farrell nous entraîne dans la Renaissance italienne pour redonner vie à une femme libre, rebelle, incomprise. Portée par une écriture d’une beauté inouïe, une œuvre lumineuse et poignante.

    C’est un grand jour à Ferrare. On y célèbre les noces du duc Alfonso et de Lucrèce de Médicis. La fête est extravagante et la foule n’a d’yeux que pour le couple.

    La mariée a quinze ans.

    Rien ne l’avait préparée à ce rôle. Elle n’était que la troisième fille du grand duc de Toscane, la discrète, la sensible, celle dont ses parents ne savaient que faire. Mais le décès soudain de sœur aînée a changé son histoire.

    La fête est finie, Lucrèce est seule dans un palais immense et froid. Seule face aux intrigues de la cour. Seule face à cet homme aussi charismatique que terrifiant qu’est son mari.

    Et tandis que Lucrèce pose pour le portrait de mariage qui figera son image pour l’éternité, elle voit se dessiner ce que l’on attend d’elle : donner vie à un héritier. Son propre destin en dépend…

  • Le quatrième mur (Sorj Chalandon)

    Le quatrième mur (Sorj Chalandon)

    « L’idée de Samuel était belle et folle : monter l’Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé. Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m’a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l’a fait promettre, à moi, le petit théâtreux de patronage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m’offre brutalement la sienne. » (Sorj Chalandon)

  • Le réseau ( John Grisham)

    Le réseau ( John Grisham)

    Mitch McDeere vit avec sa femme Abby à Manhattan, où il travaille dans le plus grand cabinet international d’avocats, Scully & Pershing. À la demande d’un associé, Mitch accepte de partir en Libye et atterrit au centre d’un sinistre complot aux implications mondiales qui met en danger ses collègues, ses amis et sa famille.
    Dans La Firme, Mitch avait su garder une longueur d’avance sur ses adversaires. Cette fois, il n’a nulle part où se cacher.

    Rondement mené, sans doute l’un des plus touchants des thrillers de John Grisham. Anne-Laure Walter, La Tribune Dimanche.

    Un roman haletant. Benoît Franquebalme, Le Parisien week-end.

    L’auteur américain bat le rappel des héros qui ont fait de lui le roi du thriller judiciaire. François Lestavel, Paris Match.

  • Le rêve du jaguar (Miguel Bonnefoy)

    Le rêve du jaguar (Miguel Bonnefoy)

    Quand une mendiante muette de Maracaibo, au Venezuela, recueille un nouveau-né sur les marches d’une église, elle ne se doute pas du destin hors du commun qui attend l’orphelin. Élevé dans la misère, Antonio sera tour à tour vendeur de cigarettes, porteur sur les quais, domestique dans une maison close avant de devenir, grâce à son énergie bouillonnante, un des plus illustres chirurgiens de son pays.
    Une compagne d’exception l’inspirera. Ana Maria se distinguera comme la première femme médecin de la région. Ils donneront naissance à une fille qu’ils baptiseront du nom de leur propre nation : Venezuela. Liée par son prénom autant que par ses origines à l’Amérique du Sud, elle n’a d’yeux que pour Paris. Mais on ne quitte jamais vraiment les siens.
    C’est dans le carnet de Cristobal, dernier maillon de la descendance, que les mille histoires de cette étonnante lignée pourront, enfin, s’ancrer.
    Dans cette saga vibrante aux personnages inoubliables, Miguel Bonnefoy campe dans un style flamboyant le tableau, inspiré de ses ancêtres, d’une extraordinaire famille dont la destinée s’entrelace à celle du Venezuela.

  • Le roi et l'horloger (Arnaldur Indridason)

    Le roi et l’horloger (Arnaldur Indridason)

    Arnaldur Indridason met tous ses talents d’auteur de roman noir mondialement reconnu, sa maîtrise de l’intrigue, du découpage, du rythme de l’action ainsi que du suspense,

    au service d’un grand roman historique et d’une œuvre littéraire magnifique sur la paternité et sur les relations des hommes qui ne savent pas se parler.

    Au XVIIIe siècle, l’Islande est une colonie danoise, gérée par les représentants de la Couronne qui souvent usent de leur autorité pour s’approprier des biens, en profitant en particulier des lois qui condamnent les adultères à la peine de mort. Le roi Christian VII, considéré comme fou et écarté du pouvoir, traîne sa mélancolie à travers son palais jusqu’au jour où il rencontre un horloger islandais auquel a été confié un travail délicat. Une amitié insolite va naître entre les deux hommes. À travers la terrible histoire du père de l’horloger, le souverain va découvrir la réalité islandaise et se sentir remis en cause par la cruauté qui s’exerce en son nom.

    Des ateliers du palais aux intrigues de la cour et aux bas-fonds des bordels de Copenhague, nous accompagnons ces héros dans leur recherche tragique et vitale.

  • Le sanctuaire (Laurine Roux)

    Le sanctuaire (Laurine Roux)

    « Chaque matin je me lève à l’aube, quand les brumes de la vallée trempent le pied de la montagne. La veille, Maman a allongé le fond de soupe laissé sur le poêle ; j’en remplis une gourde, puis me barbouille le visage de cendres et décroche mon arc. Avant de sortir, je pose un baiser sur son front. Des notes d’amande et de reine-des-prés s’échappent de ses cheveux. »Gemma, sa soeur et leurs parents ont trouvé refuge dans un chalet de montagne isolé. La famille vit depuis des années à l’abri d’un virus qui a décimé la quasi-totalité de l’humanité. Gemma, née et élevée dans ce « Sanctuaire », obéit aux lois imposées par son père. Elle a apprivoisé chaque recoin de son territoire, devenant une chasseuse hors pair. Mais ces frontières imposées commencent à devenir trop étroites pour l’adolescente…