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Lorsqu’on travaille à la Commission européenne dans une unité de prospective qui s’intéresse aux technologies du futur et aux questions de cybersécurité, que ressent-on quand on est approché par des lobbyistes ? Que se passe-t-il quand, dans une clé USB qui ne nous est pas destinée, on découvre des documents qui nous font soupçonner l’existence d’une porte dérobée dans une machine produite par une société chinoise basée à Dalian ? N’est-on pas tenté de quitter son bureau à Bruxelles et d’aller voir soi-même, en Chine, sur le terrain ?
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En 1901, le mot » bonne à tout faire » est absent du premier dictionnaire d’Oxford.
Ce roman est l’histoire de celle qui l’a volé.
Esme a grandi entourée de mots, dans le Scriptorium où son père, lexicographe, rassemble des définitions pour constituer le premier dictionnaire d’Oxford.
Mais le jour où elle découvre la fiche égarée de bonne-à-tout-faire, la petite fille comprend que tous les mots ne sont pas égaux. Le plus souvent, les termes triviaux qui ont trait aux femmes et à leur vie quotidienne sont écartés par son père et ses collègues.
Elle décide alors de sauver les paroles de ces femmes. Tout en traçant sa voie dans une société encore très étriquée, Esme commence à constituer son propre dictionnaire. Celui des mots oubliés.
» Captivant, poignant et merveilleusement écrit. «
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« La danseuse arrivait, le matin, à sept heures quarante-cinq, gare du Nord. Ensuite le métro jusqu’à la place de Clichy. Le bâtiment du studio Wacker était vétuste. Au rez-de-chaussée, une dizaine de pianos d’occasion, rangés en désordre comme dans un dépôt. Aux étages, une sorte de cantine avec un bar et les studios de danse. Elle prenait des cours avec Boris Kniaseff, un Russe que l’on considérait comme l’un des meilleurs professeurs… Une odeur particulière de vieux bois, de lavande et de sueur. »
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» L’homme venait de me déposer dans un décor de rêve, dont je n’aurais même pas soupçonné l’existence. L’hôtel en lui-même était imposant, majestueux ; les pierres, les grands volets, les immenses platanes tout autour de la cour, la fontaine couverte de mousse qui lui conférait un aspect féerique. Je ne tiendrais pas deux jours, je n’étais pas à ma place. Devais-je fuir immédiatement, retrouver ma vie d’errance dont je connaissais les codes, où je savais comment survivre, ou bien rester et tenter ma chance dans ce monde inconnu, étranger, mais qui exerçait sur moi une attraction aussi soudaine qu’incontrôlable ? «
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François, directeur d’un centre équestre en Bretagne, découvre, lors d’une promenade à cheval sur la plage, une jeune femme inconsciente au pied d’un rocher. Plutôt que d’appeler les secours, il décide sans trop savoir pourquoi de la ramener chez lui pour la soigner. À son réveil, l’inconnue paraît en bonne santé, mais peu encline à parler. Elle déclare s’appeler Elsa mais refuse de répondre à tout autre question. Commence alors entre le célibataire endurci et cette âme à vif une étrange cohabitation, où chacun se dévoile peu à peu à l’autre sans pour autant totalement révéler les secrets qui le rongent. Et même si le duo en s’apprivoisant s’apaise, leur carapace peine à se fendre…
Qui est Elsa et quelle vie est-elle en train de fuir ?
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Depuis plus de vingt ans, Abigaëlle vit recluse dans un couvent en Bourgogne. Sa vie d’avant ? Elle l’a en grande partie oubliée. Elle est même incapable de se rappeler l’événement qui a fait basculer sa destinée et l’a poussée à se retirer du monde.
De loin, elle observe la vie parisienne de Gabriel, son grand frère, dont la brillante carrière d’artiste et l’imaginaire rempli de poésie sont encensés par la critique. Mais le jour où il rencontre la lumineuse Zoé et tombe sous son charme, Abigaëlle ne peut s’empêcher de trembler, car elle seule connaît vraiment son frère…
Un trésor de sensibilité et d’émotions brillamment construit. Marie Vareille démontre une nouvelle fois son talent unique pour nous tenir en haleine de la première à la dernière page.
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Eleanor-Rigby est journaliste au magazine National Geographic, elle vit à Londres.
Un matin, en rentrant de voyage, elle reçoit une lettre anonyme lui apprenant que sa mère a eu un passé criminel.
George-Harrison est ébéniste, il vit dans les Cantons-de-l’Est au Québec.
Lui aussi reçoit un message accusant sa mère des mêmes faits.
Eleanor-Rigby et George-Harrison ne se connaissent pas.
L’auteur des lettres leur donne rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore.
Quel est le lien qui les unit ?
Quel crime leurs mères ont-elles commis ?
Qui est le corbeau et quelles sont ses intentions ?
Au cœur d’un mystère qui hante trois générations, La Dernière des Stanfield nous entraîne de la France occupée de l’été 1944, à Baltimore dans la liberté des années 1980, jusqu’à Londres et Montréal de nos jours.
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La fille ne regardait pas l’objectif, d’ailleurs elle ne regardait rien, à part peut-être une pensée, un regret, un projet? à l’intérieur d’elle-même. Elle ne souriait pas. Elle était tout simplement absente. En quelques jours, une foule innombrable de gens croisa ce visage. Et tous se dirent qu’elle avait l’air de poser pour son propre avis de recherche.
Lorsqu’elle constate la disparition de sa fille Adèle, seize ans, Marion panique. Fugue? accident? Elle prévient son ex-mari, la police… Au fil des heures, l’angoisse croît. Adèle reste introuvable. Quelques jours plus tard, un attentat perpétré par Daech au Forum des Halles tue vingt-cinq personnes. Et si Adèle faisait partie des victimes ? Sans relâche Marion appelle les numéros verts, les ministères, scrute la presse, les réseaux sociaux, traque les moindres indices… Jusqu’au jour où, sur une image saisie par une caméra de surveillance, elle reconnaît Adèle, dissimulée sous un hidjab… Sidération, incompréhension, culpabilité. L’inexorable quête d’une mère pour retrouver sa fille commence.
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» Ses enfants, eux, ils savent qui elle est, et ils exigent que le monde entier le sache aussi. «
Yamina est née dans un cri. À Msirda, en Algérie colonisée.
À peine adolescente, elle a brandi le drapeau de la Liberté.
Quarante ans plus tard, à Aubervilliers, elle vit dans la discrétion.
Pour cette mère, n’est-ce pas une autre façon de résister ?
Mais la colère, même réprimée, se transmet l’air de rien.
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1949 : Josef Mengele arrive en Argentine.
Caché derrière divers pseudonymes, l’ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s’inventer une nouvelle vie à Buenos Aires. L’Argentine de Peron est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et le médecin SS doit s’enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance de planque en planque, déguisé et rongé par l’angoisse, ne connaîtra plus de répit… jusqu’à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979.
Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet, trente ans durant ?
La Disparition de Josef Mengele est une plongée inouïe au cœur des ténèbres. Anciens nazis, agents du Mossad, femmes cupides et dictateurs d’opérette évoluent dans un monde corrompu par le fanatisme, la realpolitik, l’argent et l’ambition. Voici l’odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre.
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30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque.
Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses.
Qu’est-il arrivé à Stephanie Mailer?
Qu’a-t-elle découvert?
Et surtout: que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea?
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À la 23e World Rose Convention, en Australie, le narrateur, journaliste français dans un magazine d’art de vivre, et Barbara, reporter allemande du Die Berliner, vont éprouver la même fascination pour la présidente de l’événement, May de Caux. Cette Française au charme insolite cache une part d’ombre qu’ils vont bientôt découvrir : le passé douloureux qui la hante. De leur complicité grandissante va naître le projet d’un livre. Reste à vaincre les réticences de May, ancienne résistante et déportée.
Pour Barbara, jeune femme d’une autre génération, pour l’indispensable transmission, elle va consentir à raconter : Ravensbrück à dix-huit ans, la souffrance, les amitiés, les petites joies et les grandes difficultés. Et l’après, le corps qui a perdu la mémoire de la tendresse, malgré l’attention de son mari, Paul. La vie de femme bouleversée. « Je sais que Paul devine les ombres qui ne me quittent pas, sur lesquelles personne n’a de prise. Notre harmonie n’est pas complète. Une partie de moi se refuse. Je lui donne la plus belle, la plus aimable. Il connaît le combat que je mène depuis vingt-cinq ans contre les fantômes. »
Et puis, il y a le souvenir de cette rose cueillie à Ravensbrück, improbable éclat coloré dans le gris funeste, la beauté dans la monstruosité à l’origine de sa renaissance. May est passée de l’horreur à la délicatesse des fleurs, et à l’amour.
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« Il n’y a pas de secrets dans cette famille ! » Sans tenir compte de l’avis de sa femme, un homme intransigeant élève leurs quatre enfants avec des valeurs laïques, en érigeant Gandhi comme modèle de rigueur morale. Malgré son apparence progressiste, cette famille de la classe moyenne n’est pourtant qu’un monde clos traversé de fissures.
Pour survivre aux humiliations, Martina, Damián, Rosa et Aquilino sont obligés de se soumettre aux règles paternelles, celles du « Projet ». Récemment adoptée, Martina, sommée d’appeler son oncle et sa tante « papa » et « maman », ne doit plus cadenasser son journal intime. Damián, adolescent en surpoids mis au régime, est obligé de participer aux collectes dans le quartier pour l’organisation caritative de son père. Rosa, désormais institutrice, comprend que l’origine de sa cleptomanie réside dans l’hypocrise de la transparence durant son enfance. Seul Aquilino, parvenu à faire changer ce prénom qui lui déplait, est assez rusé pour contourner l’autorité parentale. Mais si le fils cadet échappe à ce régime tyrannique, c’est en digne héritier, reproduisant inconsciemment les mêmes mécanismes de tromperie et de domination. Peut-on jamais échapper à sa famille ?
Avec une précision étourdissante, Sara Mesa étudie les ravages d’une éducation – de ses blessures latentes aux révoltes contre sa perversité. Conçu comme un collage où passé, présent et futur s’entremêlent, La famille est un grand roman sur la construction de l’identité ainsi que les formes contemporaines du patriarcat. Une plongée vertigineuse dans l’ambiguïté et les faux-semblants.
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« Il n’y a pas de secrets dans cette famille ! » Sans tenir compte de l’avis de sa femme, un homme intransigeant élève leurs quatre enfants avec des valeurs laïques, en érigeant Gandhi comme modèle de rigueur morale. Malgré son apparence progressiste, cette famille de la classe moyenne n’est pourtant qu’un monde clos traversé de fissures.
Pour survivre aux humiliations, Martina, Damián, Rosa et Aquilino sont obligés de se soumettre aux règles paternelles, celles du « Projet ». Récemment adoptée, Martina, sommée d’appeler son oncle et sa tante « papa » et « maman », ne doit plus cadenasser son journal intime. Damián, adolescent en surpoids mis au régime, est obligé de participer aux collectes dans le quartier pour l’organisation caritative de son père. Rosa, désormais institutrice, comprend que l’origine de sa cleptomanie réside dans l’hypocrise de la transparence durant son enfance. Seul Aquilino, parvenu à faire changer ce prénom qui lui déplait, est assez rusé pour contourner l’autorité parentale. Mais si le fils cadet échappe à ce régime tyrannique, c’est en digne héritier, reproduisant inconsciemment les mêmes mécanismes de tromperie et de domination. Peut-on jamais échapper à sa famille ?
Avec une précision étourdissante, Sara Mesa étudie les ravages d’une éducation – de ses blessures latentes aux révoltes contre sa perversité. Conçu comme un collage où passé, présent et futur s’entremêlent, La famille est un grand roman sur la construction de l’identité ainsi que les formes contemporaines du patriarcat. Une plongée vertigineuse dans l’ambiguïté et les faux-semblants.
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« J’avais du mal à écrire ; je tournais en rond. Mes personnages me procuraient un vertige d’ennui. J’ai pensé que n’importe quel récit réel aurait plus d’intérêt. Je pouvais descendre dans la rue, arrêter la première personne venue, lui demander de m’offrir quelques éléments biographiques, et j’étais à peu près certain que cela me motiverait davantage qu’une nouvelle invention. C’est ainsi que les choses ont commencé. Je me suis vraiment dit : tu descends dans la rue, tu abordes la première personne que tu vois, et elle sera le sujet de ton livre ».