Affichage de 593–608 sur 686 résultats

  • Sauvage (Julia Kerninon)

    Sauvage (Julia Kerninon)

    ​A Rome, Ottavia Selvaggio a décidé à quinze ans d’être maîtresse de son destin.

    Ni ses histoires d’amour, ni le mariage, ni même la maternité ne la font dévier de sa route. Pendant que son mari s’occupe de leurs enfants, elle invente dans son restaurant une cuisine qui ne doit rien à personne. En robe noire et sans frémir, Ottavia avance droit, jusqu’au jour où un homme surgit du passé avec un aveu qui la pousse à douter de ses décisions. Comment être certaine d’avoir choisi sa vie ?
    Le désir a-t-il une fin ?

  • Se résoudre aux adieux (Philippe Besson)

    Se résoudre aux adieux (Philippe Besson)

    Lorsque l’homme qu’elle aime la quitte pour une autre femme, Louise décide de fuir Paris. Mais ni le voyage ni l’exotisme de Cuba ne suffisent à dissiper son chagrin, à détourner ses pensées de son amant. Afin de garder un contact avec lui, aussi dérisoire et masochiste soit-il, Louise décide alors de lui écrire une série de lettres, comme on lance des bouteilles à la mer. Depuis La Havane, New York, Venise, l’Orient Express et même Paris où s’achève son exil, naît une correspondance à une voix, implacablement honnête et poignante. S’y succèdent souvenirs des temps heureux, prémisses de la rupture, déchirement de l’abandon, désespoir de la solitude. Bientôt, l’évidence s’impose à Louise : la véritable destinataire de ces lettres n’est autre qu’elle-même. Tout au long de ce processus, se dessine alors la possibilité d’une guérison… Philippe Besson aime à s’imposer des contraintes formelles pour donner un cadre à ses fictions. En se réappropriant le genre du roman épistolaire, il fait de chaque lettre une méditation sur l’amour, le couple, le manque de l’absent, la solitude nécessaire à la reconstruction de soi… Et démontre que tout travail de deuil passe nécessairement par les mots. Au style singulier de Besson, tout à la fois dense et lyrique, s’ajoute l’admirable capacité à épouser une sensibilité féminine. Par ce roman optimiste, l’auteur d’Un instant d’abandon rompt volontairement avec la noirceur de ses derniers écrits.
  • Se taire ( Mazarine Pingeot)

    Se taire ( Mazarine Pingeot)

    Avec pour seule expérience ses vingt ans et son talent de photographe, Mathilde est envoyée par un grand magazine chez une sommité du monde politique, récemment couronnée du prix Nobel de la paix. Quand l’homme, à la stature et à la personnalité imposantes, s’approche d’elle avec de tout autres intentions que celle de poser devant son appareil, Mathilde est tétanisée, incapable de réagir. Des années plus tard, une nouvelle épreuve la renvoie à cet épisode de son passé, exigeant d’elle qu’elle apprenne une fois pour toutes à dire non. Dans ce roman sombre et puissant, tendu comme un thriller, Mazarine Pingeot continue d’explorer les thèmes qui lui sont chers : le poids du secret, le scandale, l’opposition entre les valeurs familiales et individuelles… En mettant en miroir deux instantanés de la vie d’une femme contrainte au silence par son éducation et son milieu, elle démonte les mécanismes psychologiques de répétition et de domination, en même temps qu’elle construit une intrigue passionnante.

  • Sentinelle de la pluie (Tatiana de Rosnay)

    Sentinelle de la pluie (Tatiana de Rosnay)

    Sentinelle de la pluie est un roman d’une rare intensité dramatique où Tatiana de Rosnay déploie une tension psychologique magnifiée par un cadre apocalyptique renversant. Elle fait surgir de l’ordinaire bouleversé, l’insubmersible pouvoir de l’amour et de la rédemption.La famille Malegarde est réunie à Paris pour fêter les 70 ans de Paul, le père, arboriste de renommée internationale. Sa femme Lauren prépare l’événement depuis deux ans, alors qu’importe les pluies diluviennes qui s’abattent sur la Ville Lumière et contrarient les retrouvailles. Mais Linden, le fils cadet, photographe charismatique, pressent que la redoutable crue de la Seine n’est pas la plus grande menace qui pèse sur l’unité de sa famille. Les secrets enfouis déferlent sous le ciel transpercé par les flots…

  • Serge (Yasmina Reza)

    Serge (Yasmina Reza)

    « Chez ma mère, sur sa table de chevet, il y avait une photo de nous trois rigolant enchevêtrés l’un sur l’autre dans une brouette. C’est comme si on nous avait poussés dedans à une vitesse vertigineuse et qu’on nous avait versés dans le temps. »

  • Serge (Yasmina Reza)

    Serge (Yasmina Reza)

    « En début d’année, Serge s’était rendu en Suisse pour faire une cure de bouillon. Harcelé par Valentina pour changer de corps, il avait accepté une retraite dans une clinique de médecine intégrative sur le lac de Vaar. Là, humant l’air du Waponitzberg sur sa terrasse panoramique et carrelée, engoncé dans une pelisse de mouton et ceint d’une couverture, il entamait à prix d’or son repos digestif (autrefois dit jeûne) par un bouillon de légumes et une eau minérale. Le lendemain, le bouillon disparaissait du protocole et ne lui restait que l’eau et la tisane aromatique à volonté. Une impression de malheur l’avait assailli. »

  • Sérotonine (Michel Houellebecq)

    Sérotonine (Michel Houellebecq)

    « Mes croyances sont limitées, mais elles sont violentes. Je crois à la possibilité du royaume restreint. Je crois à l’amour » écrivait récemment Michel Houellebecq. Le narrateur de Sérotonine approuverait sans réserve. Son récit traverse une France qui piétine ses traditions, banalise ses villes, détruit ses campagnes au bord de la révolte. Il raconte sa vie d’ingénieur agronome, son amitié pour un aristocrate agriculteur (un inoubliable personnage de roman son double inversé), l’échec des idéaux de leur jeunesse, l’espoir peut-être insensé de retrouver une femme perdue. Ce roman sur les ravages d’un monde sans bonté, sans solidarité, aux mutations devenues incontrôlables, est aussi un roman sur le remords et le regret.

  • Set et match (Liane Moriarty)

    Set et match (Liane Moriarty)

    Imaginez un terrain de tennis. D’un côté, un couple modèle, heureux en mariage depuis cinquante ans. De l’autre, leurs quatre enfants, soit la panoplie du bonheur.
    L’enjeu de la partie ? Le grain de sable qui a enrayé une mécanique jusqu’alors parfaitement huilée, dévoilant des failles et des rivalités insoupçonnables, transformant les membres d’une famille idéale en de redoutables adversaires.
    Que le meilleur gagne !
    Et si nos proches étaient… nos pires ennemis ? Avec un savant dosage d’humour, de suspense et de poil à gratter, Liane Moriarty appuie là où ça fait mal. Pour notre plus grand plaisir !

  • Soif (Amélie Nothomb)

    Soif (Amélie Nothomb)

    « Pour éprouver la soif, il faut être vivant. » Amélie Nothomb « On n’apprend des vérités si fortes qu’en ayant soif, qu’en éprouvant l’amour et en mourant : trois activités qui nécessitent un corps. » Avec sa plume inimitable, Amélie Nothomb donne voix et corps à Jésus Christ, quelques heures avant la crucifixion. Elle nous fait rencontrer un Christ ô combien humain et incarné, qui monte avec résignation au sommet du Golgotha. Aucun défi littéraire n’arrête l’imagination puissante et fulgurante d’Amélie Nothomb, qui livre ici un de ses textes les plus intimes.

  • Soif de musique ( Roman Romel))

    Soif de musique ( Roman Romel))

    Comment devient-on pianiste concertiste multimillionnaire à vingt ans ?
    L’histoire d’Hector stupéfie. On suit le jeune prodige depuis son plus jeune âge : père chef d’orchestre et mère pianiste, professeurs rocambolesques, concours internationaux les plus exigeants… Hector se surpasse à chaque fois et surprend son entourage. Son don et sa force de travail de démiurge le mèneront jusqu’aux plus hauts sommets. Mais que faire lorsqu’à vingt ans on a déjà obtenu tous les honneurs et l’admiration de ses pairs ? Que reste-t-il du génie lorsqu’on l’a usé jusqu’à la corde ?

  • Son carnet rouge (Tatiana de Rosnay)

    Son carnet rouge (Tatiana de Rosnay)

    L’infidélité est-elle indissociable du couple ? Le conjoint trompé est-il toujours victime ? Le fruit est-il plus savoureux lorsqu’il est défendu ? Tels sont les thèmes que Tatiana de Rosnay décline au fil de ces nouvelles drôles et décapantes. Jeune fille au pair ou meilleure amie, les profils sont divers et les tentations multiples pour un homme. Pourtant les femmes, qu’elles soient bafouées ou volages, ne sont pas en reste. Elles se surpassent même : rendre leur bague sans un mot, tromper en retour, dévaster le domicile conjugal et déchirer les cœurs… ou simplement pardonner par amour ou par dépit. À travers ces histoires brûlantes d’amours interdites et de duperies démasquées, l’auteur revisite l’adultère dans tous ses états. Vengeances machiavéliques, situations tantôt tragiques, tantôt cocasses, les chutes inattendues de ces récits sont toujours croustillantes et parfois glaçantes. Sur un ton léger et souvent sarcastique, Tatiana de Rosnay nous offre un ouvrage jouissif, où le rire se mêle à la compassion et la transgression au désir.

  • Soumise (Christine Orban)

    Soumise (Christine Orban)

     » Coup de coeurChristine Orban conte le destin méconnu de Jacqueline, la soeur de Blaise Pascal et c’est déchirant« . ELLE

    Qui est Jacqueline, celle que Blaise Pascal aimait le plus au monde, si méconnue et si essentielle dans la vie et l’oeuvre de son génie de frère ? Lui mathématicien, elle poétesse, lui austère, elle charmante, lui dans la lumière, elle dans l’effacement.

    Ces deux-là sont frère et soeur et forment un couple. Deux êtres exceptionnels s’aiment et se déchirent. Elle le veut parfait, il cède au divertissement. Elle le veut croyant pas savant, il pense que l’on peut être croyant et savant.

    C’était une âme forte, un sacré tempérament et pourtant soumise. Elle soignera sans relâche ce frère en perpétuel défi contre lui-même, renoncera aux dons qui ont fait l’admiration de Corneille et Richelieu. Le grand Siècle pèse sur la destinée des femmes.

    Blaise ne pouvait pas se passer d’elle, elle ne pouvait pas se passer de Dieu. Christine Orban lève le voile sur cette relation ardente, fusionnelle, conflictuelle et en tire un récit follement romanesque.

  • Souvenir de l'amour (Jim Fergus)

    Souvenir de l’amour (Jim Fergus)

    Tout a commencé avec un tableau. En flânant chez un antiquaire niçois, Jim Fergus déniche une toile sensuelle, joyeuse, amoureuse. Sur le châssis, l’étiquette mentionne le nom de l’artiste : Chrysis Jungbluth, vers 1925
    C’était le temps de l’allégresse et de la passion. Dans le Montparnasse des Années folles, la jeune Chrysis, rebelle, avant-gardiste, furieusement moderne, bousculait les règles de l’art. Tout aussi libre, Bogey Lambert, cow-boy du Colorado engagé dans la Légion, allait vivre avec elle l’expérience de l’amour fou…

  • Suite inoubliable (Akira Mizubayashi)

    Suite inoubliable (Akira Mizubayashi)

    « En lui, la musique parlait français depuis qu’il l’avait vécue en France. En se livrant à la conversation avec Hortense, il avait la sensation d’interpréter un duo avec elle, sensation qu’il ne connaissait pas lorsqu’il s’exprimait dans sa langue maternelle, le japonais. » Pamina est une jeune luthière brillante, digne petite-fille d’Hortense Schmidt, qui avait exercé le même métier au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Embauchée dans l’atelier d’un fameux luthier parisien, Pamina se voit confier un violoncelle très précieux, un Goffriller. En le démontant pour le réparer, la jeune femme découvre, dissimulée dans un tasseau, une lettre qui la mènera sur les traces de destins brisés par la guerre. Des mots, écrits à la fois pour résister contre l’oppresseur et pour transmettre l’histoire d’un grand amour, auront ainsi franchi les frontières et les années. Les histoires entremêlées des personnages d’Akira Mizubayashi, tous habités par une même passion mélomane, pointent chacune à sa façon l’horreur de la guerre. La musique, recours contre la folie des hommes, unit les générations par-delà la mort et les relie dans l’amour d’une même langue.

  • Suprême soviet (Olga Schmitt)

    Suprême soviet (Olga Schmitt)

    « Olga,14 ans, vit à Moscou avec sa grand-mère aviatrice, sacrée Héroïne du peuple pour avoir combattu les nazis, quand sa mère, célèbre comédienne de théâtre, et son père adoptif, artiste banni, sont priés de quitter leur patrie en qualité d’« a-soviétiques ». Un témoignage haut en couleur, drôle et touchant, où Arthur Miller, Cartier-Bresson, Fellini, Aragon, croisent la crème de l’intelligentsia russe dans les cuisines enfumées des appartements communautaires. Une plongée tragi-comique pleine de fantaisie dans le quotidien pas si lointain d’un monde désormais disparu. Irrésistible !

  • Sur les chemins noirs (Sylvain Tesson)

    Sur les chemins noirs (Sylvain Tesson)

    2014. « L’année avait été rude. Je m’étais cassé la gueule d’un toit où je faisais le pitre. J’étais tombé du rebord de la nuit, m’étais écrasé sur la Terre. Il avait suffit de huit mètres pour me briser les côtes, les vertèbres, le crâne. J’étais tombé sur un tas d’os. Je regretterais longtemps cette chute parce que je disposais jusqu’alors d’une machine physique qui m’autorisait à vivre en surchauffe. Pour moi, une noble existence ressemblait aux écrans de contrôle des camions sibériens : tous les voyants d’alerte sont au rouge mais la machine taille sa route. La grande santé ? Elle menait au désastre, j’avais pris cinquante ans en dix mètres. A l’hôpital, tout m’avait souri. Le système de santé français a ceci de merveilleux qu’il ne vous place jamais devant vos responsabilités. On ne m’avait rien reproché, on m’avait sauvé. La médecine de fine pointe, la sollicitude des infirmières, l’amour de mes proches, la lecture de Villon-le-punk, tout cela m’avait soigné. Un arbre par la fenêtre m’avait insufflé sa joie vibrante et quatre mois plus tard j’étais dehors, bancal, le corps en peine, avec le sang d’un autre dans les veines, le crâne enfoncé, le ventre paralysé, les poumons cicatrisés, la colonne cloutée de vis et le visage difforme. La vie allait moins swinguer. Il fallait à présent me montrer fidèle au serment de mes nuits de pitié. Corseté dans un lit étroit, je m’étais dit à voix presque haute : « si je m’en sors, je traverse la France à pied ». Je m’étais vu sur les chemins de pierre ! Je voulais m’en aller par les chemins cachés, flanqués de haies, par les sous-bois de ronces et les pistes à ornières reliant les villages abandonnés. Il existait encore une géographie de traverse pour peu que l’on lise les cartes, que l’on accepte le détour et force les passages. Loin des routes, il existait une France ombreuse protégée du vacarme, épargnée par l’aménagement qui est la pollution du mystère. Une campagne du silence, du sorbier et de la chouette effraie. Des motifs pour courir la campagne, j’aurais pu en aligner des dizaines. Me seriner par exemple que j’avais passé vingt ans à courir le monde entre Oulan- Bator et Valparaiso et qu’il était absurde de connaître Samarcande alors qu’il y avait l’Indre- et-Loire. Mais la vraie raison de cette fuite à travers champs, je la tenais serrée sous la forme d’un papier froissé, au fond de mon sac… » Avec cette traversée à pied de la France réalisée entre août et novembre 2015, Sylvain Tesson part à la rencontre d’un pays sauvage, bizarre et méconnu. C’est aussi l’occasion d’une reconquête intérieure après le terrible accident qui a failli lui coûter la vie en août 2014. Le voici donc en route, par les petits chemins que plus personne n’emprunte, en route vers ces vastes territoires non connectés, qui ont miraculeusement échappé aux assauts de l’urbanisme et de la technologie, mais qui apparaissent sous sa plume habités par une vie ardente, turbulente et fascinante.