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  • Les exportés (Sonia Devillers)

    Ma famille maternelle a quitté la Roumanie communiste en 1961. On pourrait la dire « immigrée » ou « réfugiée ». Mais ce serait ignorer la vérité sur son départ d’un pays dont nul n’était censé pouvoir s’échapper. Ma mère, ma tante, mes grands-parents et mon arrière-grand-mère ont été « exportés ». Tels des marchandises, ils ont été évalués, monnayés, vendus à l’étranger.Comment, en plein coeur de l’Europe, des êtres humains ont-ils pu faire l’objet d’un tel trafic ? Les archives des services secrets roumains révèlent l’innommable : la situation de ceux que le régime communiste ne nommait pas et que, dans ma famille, on ne nommait plus, les juifs.Moi qui suis née en France, j’ai voulu retourner de l’autre côté du rideau de fer. Comprendre qui nous étions, reconstituer les souvenirs d’une dynastie prestigieuse, la féroce déchéance de membres influents du Parti, le rôle d’un obscur passeur, les brûlures d’un exil forcé. Combler les blancs laissés par mes grands-parents et par un pays tout entier face à son passé.

  • Les gens de Bilbao naissent où ils veulent (Maria Larrea)

    L’histoire commence en Espagne, par deux naissances et deux abandons. En juin 1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu’elle confie aux jésuites. Un peu plus tard, en Galice, une femme accouche d’une fille et la laisse aux sœurs d’un couvent. Elle revient la chercher dix ans après. L’enfant est belle comme le diable, jamais elle ne l’aimera.
    Le garçon, c’est Julian. La fille, Victoria. Ce sont le père et la mère de Maria, notre narratrice.
    Dans la première partie du roman, celle-ci déroule en parallèle l’enfance de ses parents et la sienne. Dans un montage serré champ contre champ, elle fait défiler les scènes et les années : Victoria et ses dix frères et sœurs, l’équipe de foot du malheur  ; Julian fuyant l’orphelinat pour s’embarquer en mer. Puis leur rencontre, leur amour et leur départ vers la France. La galicienne y sera femme de ménage, le fils de pute, gardien du théâtre de la Michodière. Maria grandit là, parmi les acteurs, les décors, les armes à feu de son père, basque et révolutionnaire, buveur souvent violent, les silences de sa mère et les moqueries de ses amies. Mais la fille d’immigrés coude son destin. Elle devient réalisatrice, tombe amoureuse, fonde un foyer, s’extirpe de ses origines. Jusqu’à ce que le sort l’y ramène brutalement. A vingt-sept ans, une tarologue prétend qu’elle ne serait pas la fille de ses parents. Pour trouver la vérité, il lui faudra retourner à Bilbao, la ville où elle est née. C’est la seconde partie du livre, où se révèle le versant secret de la vie des protagonistes au fil de l’enquête de la narratrice.

  • Les graciés (Kiran Millwood Hargrave)

    Norvège, 1617. Il a suffi d’une nuit, une nuit de tempête et d’horreur.
    Depuis que la mer a rendu, cadavre après cadavre, tous les hommes de Vardø, les femmes du village ont pris les choses en main. La pêche. Les travaux domestiques. Mais il était dit, même aux confins du cercle polaire, qu’on ne laisserait jamais les femmes en paix. En vertu du Décret sur la sorcellerie, fraîchement entré en vigueur, il est venu du continent un pasteur étranger : Absalom Cornet, inquisiteur fanatique et chasseur de sorcières. Pour Maren, Kirsten, Ursa et les autres, toutes prisonnières chacune à sa manière, le bûcher est déjà dressé…

  • Les gratitudes (Delphine de Vigan)

    «  Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l’absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d’un prénom, d’une image, d’un mot. Je travaille avec les douleurs d’hier et celles d’aujourd’hui. Les confidences.
    Et la peur de mourir.
    Cela fait partie de mon métier.
    Mais ce qui continue de m’étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd’hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c’est la pérennité des douleurs d’enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s’efface pas.  »

    Michka est en train de perdre peu à peu l’usage de la parole. Autour d’elles, deux personnes se retrouvent  : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l’orthophoniste chargé  de la suivre.

  • Les guerres intérieures (Valérie Tong Cuong)

    Comédien de seconde zone, Pax Monnier a renoncé à ses rêves de gloire, quand son agent l’appelle : un grand réalisateur américain souhaite le rencontrer sans délai. Passé chez lui pour enfiler une veste, des bruits de lutte venus de l’étage supérieur attirent son attention – mais il se persuade que ce n’est rien d’important. À son retour, il apprend qu’un étudiant, Alexis Winckler, a été sauvagement agressé.
    Un an plus tard, le comédien fait la connaissance de l’énigmatique Emi Shimizu, et en tombe aussitôt amoureux – ignorant qu’elle est la mère d’Alexis. Bientôt le piège se referme sur Pax, pris dans les tourments de sa culpabilité.
    Qui n’a jamais fait preuve de lâcheté ? Quel est le prix à payer ? Quand tout paraît perdu, que peut-on encore sauver ? La domination du désir et de la peur, les vies fantasmées et le dépassement de soi sont au cœur de ce livre fiévreux qui met en scène des personnages d’une humanité bouleversante et vous accompagne longtemps après l’avoir refermé.

  • Les guerriers de l’hiver (Olivier Norek)

    Le nouveau roman événement d’Olivier Norek.

     » Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu .
    – Je ne parle pas leur langue, camarade.
    – Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n’a d’équivalent nulle part ailleurs. Le 
    Sisu est l’âme de la Finlande. Il dit le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination… Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d’un acier qui nous résiste aujourd’hui. « 

    Imaginez un pays minuscule.
    Imaginez-en un autre, gigantesque.
    Imaginez maintenant qu’ils s’affrontent.

    Au cœur du plus mordant de ses hivers, au cœur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, un peuple se dresse contre l’ennemi, et parmi ses soldats naît une légende. La légende de Simo, la Mort Blanche.

  • Les hommes ne manquent pas de courage ( Mathieu Palain)

    La vie de Jessie lui échappe. Elle n’y arrive plus avec Marco, son fils de 15 ans. Chaque discussion dérape : des cris, des fugues. Marco a disparu depuis trois jours quand, un soir, il l’appelle. Il est à une fête. Il faut que sa mère vienne. Tout de suite.
    Inspiré d’une histoire vraie, Les hommes manquent de courage est un roman bouleversant sur les secrets que l’on transmet à nos enfants sans le savoir.

  • Les imparfaits (Sandrine Yazbeck)

    Londres 2013. Gamal, ancien grand reporter de guerre et prix Pulitzer, n’a plus eu de nouvelles de sa femme depuis cinq ans. Aussi, quand il découvre qu’Howard, son meilleur ami, se rend en secret à Positano dont elle est originaire, tout se met à vaciller.

    Entre mensonge et trahison, amour, amitié et rivalité, le puzzle d’un trio apparemment parfait s’ouvre sur leurs failles et leurs secrets. À la fois intimiste et ouvert aux grands enjeux du monde, Les imparfaits entrelacent avec une grâce et une subtilité rares les émotions, les relations, les leurres que nous entretenons autant avec ceux que nous croyons connaître qu’avec nous-mêmes.

  • Les impatientes (Djaili Amadou)

    Trois femmes, trois histoires, trois destins liés.
    Ce roman polyphonique retrace le destin de la jeune Ramla, arrachée à son amour pour être mariée à l’époux de Safira, tandis que Hindou, sa sœur, est contrainte d’épouser son cousin. Patience !
    C’est le seul et unique conseil qui leur est donné par leur entourage, puisqu’il est impensable d’aller contre la volonté d’Allah. Comme le dit le proverbe peul : « Au bout de la patience
    il y a le ciel. » Mais le ciel peut devenir un enfer. Comment ces trois femmes impatientes parviendront-elles à se libérer ?
    Mariage forcé, viol conjugal, consensus et polygamie : ce roman de Djaïli Amadou Amal brise les tabous en dénonçant la condition féminine au Sahel et nous livre un roman bouleversant sur la question universelle des violences faites aux femmes.
    Née en 1975 dans l’extrême nord du Cameroun, Djaïli Amadou Amal est peule et musulmane. Mariée à 17 ans, elle a connu tout ce qui fait la difficulté de la vie des femmes au Sahel. C’est une conteuse hors pair.

  • Les innocents (Mahir Guven)

    Noé Stéphan, 35 ans, est en garde à vue. La police l’accuse d’avoir intentionnellement tué l’un de ses amis, Paul Chance, qui avait roué de coups sa propre femme. Noé plaide son innocence, il s’agit d’un accident.
    Alors que l’épouse de Noé, Ayla, avocate, tarde à le rejoindre au commissariat, l’interrogatoire se déroule de façon musclée. Noé tente de s’enfuir, mais sa tête heurte très violemment le sol, on le jette en cellule à demi-inconscient. Il va mourir, il appelle à l’aide, c’est alors que les figures de son enfance lui apparaissent  : le voici devant le tribunal de sa conscience, dont le juge est sa mère, Jocelyne Daoulas. L’affaire en cours ? Déterminer comment Noé en est arrivé là. Il doit prouver à la juge qu’il est innocent.
    Noé voit alors toute son enfance défiler devant ses yeux et se retrouve à Saint-Sébastien-sur-Loire, près de Nantes. Un premier âge marqué par l’absence du père, et où sa mère, La Joce, trime comme intérimaire pour entretenir son fils et son frère étudiant en philosophie. Sur ordre de sa mère, dans la cour de récréation, Noé joue avec les filles pour éviter la violence, mais se retrouve victime d’une bande de garçons. Il se lie d’amitié alors avec Gabriel Kalender, un enfant de l’école, réfugié kurde, capable de mettre en déroute n’importe qui. La famille Kalender l’accueille comme un des leurs, il épouse leur cause et leurs combats.
    Les premières amours, les premières fois se succèdent, alors que le père absent, prétendument «  marin au long cours  » mais en réalité en prison, meurt le jour de sa libération dans un accident de voiture. L’enfant doit dès lors construire sa masculinité sans figure paternelle. Au seuil de l’adolescence, Noé apprend que son père a fait partie d’un réseau indépendantiste breton et part enquêter sur son propre passé. Avec l’amour sous tous ses visages (la vierge inaccessible, la bonne copine confidente, l’initiatrice délurée…), le sport (des pages inouïes sur le hockey subaquatique  !), le sexe, les soirées, les bagarres, il découvre la part de violence inhérente à l’existence. Gare au jugement de la mère Joce… s’il se réveille du coma où l’a plongé le choc initial au commissariat.
    Cette épopée de l’enfance chez les jeunes de la France des classes moyennes, des pavillons et des petites cités est une incroyable «  comédie humaine  » contemporaine, où Mahir Guven mêle avec brio le grave et le comique, la légèreté des premières fois et l’examen de conscience d’un homme adulte, sur un ton cocasse, proche du dirty realism.

  • Les insolents (Ann Scott)

    « À la sortie de la petite gare, en sentant la moiteur dans l’air et en voyant les palmiers sur le parking, elle a eu l’impression de débarquer dans un autre coin que le Finistère, quelque chose d’étrangement chaud, humide, enveloppant, et elle a su qu’elle allait être bien ici. »

    Alex, Margot et Jacques sont inséparables. Pourtant, Alex, compositrice de musique de films, a décidé de quitter Paris. À quarante-cinq ans, installée au milieu de nulle part, elle va devoir se réinventer. Qu’importe, elle réalise enfin son rêve de vivre ailleurs et seule.
    Après La Grâce et les Ténèbres, Ann Scott livre un roman très intime. Son écriture précise et ses personnages d’une étonnante acuité nous entraînent dans une subtile réflexion sur nos rêves déçus, la solitude et l’absurdité de notre société contemporaine.

  • Les intéressants (Meg Wolitzer)

    En 1974, Julie passe son été à Spirit-in-the-Wood, une colonie de vacances. Elle y rencontre un groupe de cinq adolescents qui se sont baptisés « les Intéressants » : Ethan, un surdoué des films d’animation ; Goodman et sa sœur Ash, jeunes New-Yorkais bien nés ; Jonah, le fils d’une célèbre chanteuse folk, icône de la contre-culture, et enfin Cathy, qui rêve de devenir danseuse.
    Le roman suit leur vie pendant quarante ans. Ethan épousera Ash. Ensemble, ils connaîtront la réussite et les drames. Goodman devra faire face à la justice. Jonah se détournera de la musique. Et Julie ? Julie se cherchera pendant de longues années et racontera leur histoire à tous.

  • Les invasions quotidiennes (Mazarine Pingeot)

    Être une mère de deux bambins séparée d’un mari envahissant et manipulateur n’est pas une sinécure. Un chaos quotidien qui prend des proportions épiques quand le lave-vaisselle de Joséphine la lâche. Sans compter que ses cheveux partent en vrille. Et que son esprit semble jouer contre elle, s’amusant à l’égarer dans une chaîne de catastrophes théoriques sans fin. Comble de l’ironie, l’inspiration, elle, semble l’avoir abandonnée. Son livre est au point mort, et son nouvel éditeur aimerait bien avoir de ses nouvelles. Pour l’instant, Joséphine l’esquive. Mais combien de temps encore va-t-elle passer à côté de sa vie ?  » Un roman rafraîchissant, un portrait saisissant de la famille contemporaine où la mère doit être au moins aussi performante qu’un superhéros.  » Emmanuelle Friedmann – Questions de femmes.

  • Les jours heureux (Adélaïde de Clermont-Tonnerre)

    «  Edouard Vian et Laure Brankovic ont formé puis déformé pendant trente ans le couple le plus terrible et le plus célèbre du cinéma européen. Ils se sont mariés trois mois avant ma naissance. Ils ont divorcé quand j’avais un an. Se sont remariés quand j’en avais cinq et se sont à nouveau séparés pour mes quinze ans. Ils ont signé leur dernier divorce la veille de mes vingt-cinq ans. Entre temps ils ont fait une trentaine de film ensemble et un seul enfant  : moi. A eux deux ils ont créé une sorte de légende, lui à la réalisation, elle au scénario. Moi… c’est une autre histoire.  »
    Oscar, un jeune homme talentueux tente d’échapper à l’amour écrasant de ses parents, couple infernal et merveilleux qui ne sait vivre que dans l’urgence et la passion. Les tenir à distance est pour lui la meilleure manière de les aimer, jusqu’à ce matin de février où, dans le bureau glacial d’un hôpital, il apprend que sa mère est condamnée. Un secret qu’elle tient farouchement à garder. Naît alors en Oscar une idée absurde et obsédante  : inciter ses parents à se retrouver une dernière fois, avec l’espoir secret que sa mère en sera sauvée.
    La difficulté  ? Edouard Vian s’affiche depuis deux ans avec Natalya, une jeune franco-russe, influenceuse dans le milieu de la mode. Si, au départ, Oscar a le plus grand mal à supporter cette évaporée, Natalya va se révéler beaucoup plus complexe qu’il ne l’imaginait…
    Ainsi commence une ronde, entre Fitzgerald et Schnitzler, où ces héros fantasques et attachants jouent, se cachent, s’aiment, des marches de Cannes aux studios hollywoodiens, de Paris à New York et de la Grèce au Mexique, avant d’être percutés par les secousses de la grande histoire qui font peu à peu basculer le monde dans une ère nouvelle. A leur côté, dans les rues de Paris, sur un plateau de tournage, ou au sommet des Alpes, des amis, des amants, des femmes venues du passé.   Mais aussi des disparus, des êtres de cruauté, et bien des énigmes. Tout mot est réplique. Tout personnage porte un masque. Connaître est impossible sans se départir d’un secret. Et tous aiment la vie, imparfaite mais follement vécue.
    Un talent romanesque magnifique et tendre, qui voit Oscar grandir, se débattre, oser, écrire, dissimuler avant de comprendre enfin ce qui l’affranchira de ses démons.

  • Les larmes noires sur la terre (Sandrine Colette)

    Moe, 26 ans, hagarde, épuisée, son nourrisson dans les bras, est amenée de force dans un centre d’accueil pour déshérités, surnommé « la Casse ». La Casse, c’est une ville de miséreux logés dans des carcasses de voitures brisées et posées sur cales. Chaque épave est attribuée à une personne. Pour Moe, une 306 grise. Plus de sièges arrière, deux couvertures, et voilà leur logement, à elle et au petit.
    Au milieu de l’effondrement de sa vie, un coup de chance, enfin : dans sa ruelle, cinq femmes s’épaulent pour affronter ensemble la noirceur du quartier. Elles vont les adopter elle et son fils. Leur force, c’est leur cohésion, leur lucidité. Si une seule y croit encore, alors il leur reste à toutes une chance de s’en sortir. Mais à quel prix ?

  • Les lettres d’Esther (Cécile Pivot)

    « Cet atelier était leur bouée de sauvetage. Il allait les sauver de l’incompréhension d’un deuil qu’ils ne faisaient pas, d’une vie à l’arrêt, d’un amour mis à mal. Quand j’en ai pris conscience, il était trop tard, j’étais déjà plongée dans l’intimité et l’histoire de chacun d’eux. »

    En souvenir de son père, Esther, une libraire du nord de la France, ouvre un atelier d’écriture épistolaire. Ses cinq élèves composent un équipage hétéroclite :
    une vieille dame isolée, un couple confronté à une sévère dépression post-partum, un homme d’affaires en quête de sens et un adolescent perdu.
    À travers leurs lettres, des liens se nouent, des coeurs s’ouvrent. L’exercice littéraire se transforme peu à peu en une leçon de vie dont tous les participants
    sortiront transformés.
    Roman initiatique, pétri de tendresse et d’humanité, ces Lettres sont un éloge de la lenteur, une ode au pouvoir des mots.