• Les cerfs- volants de Kaboul (Khaled Hossini)

    Les cerfs- volants de Kaboul (Khaled Hossini)

    Kaboul, dans les années 70. Bien que frères de lait et élevés au sein de la même propriété, Amir et Hassan ont grandi dans des mondes différents : le premier est le fils d’un riche commerçant, membre de l’élite pachtoune du pays, le second est fils de leur serviteur, issu de la minorité ethnique des Hazaras, méprisée de tous. Inséparables, liés par une même passion pour les cerfs-volants, les deux enfants se vouent une amitié indéfectible. Mais l’été de ses treize ans, alors qu’il désespère de gagner l’affection d’un père qu’il vénère et redoute à la fois, Amir commet la pire des trahisons : lors du combat de cerfs-volants organisé comme chaque hiver dans leur quartier, Amir abandonne Hassan à un sort tragique. Lorsque les Soviétiques envahissent le pays et qu’il fuit en Californie avec son père, Amir pense qu’une nouvelle vie s’ouvre à lui. Mais le souvenir d’Hassan le poursuit partout. Été 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter, lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l’Afghanistan des talibans… et de son propre passé.

  • Les chaussures italiennes ( Henning Mankel)

    Les chaussures italiennes ( Henning Mankel)

    Fredrik Welin vit reclus sur une île de la Baltique. À soixante-six ans, sans femme ni amis, il a pour seule activité une baignade quotidienne dans un trou de glace. L’intrusion d’Harriet, l’amour de jeunesse abandonnée quarante ans plus tôt, brise sa routine. Mourante, elle exige qu’il tienne une promesse : lui montrer un lac forestier. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient de recommencer.

  • Les choses humaines (Karine Tuil)

    Les choses humaines (Karine Tuil)

    Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale.

    Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage sont au cœur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs. Car qui est à l’abri de se retrouver un jour pris dans cet engrenage ?

  • Les ciels furieux (Angélique Villeneuve)

    Les ciels furieux (Angélique Villeneuve)

     » Il y a un grand bruit du côté de la porte, un grand froid, plusieurs vitres tombent comme la glace qui finit par céder à la lisière du toit, mais pas vraiment pareil. Des hommes, on ne sait pas qui ni combien tant ils semblent pressés, envahissent la pièce tels des chevaux furieux.  »

    À l’est de l’Europe, quelque part dans la Zone de Résidence où sont cantonnés les Juifs en ce début du XXe siècle.
    Henni a huit ans et vit avec sa famille dans un village ordinaire. Zelda, sa sœur aînée, est son modèle en tout. Un soir, à la fin de l’hiver, des hommes en furie pénètrent dans leur maison, comme dans tant de maisons ils sont entrés et entreront encore pour piller, pour punir et pour tuer. Dans l’affolement, une partie de la fratrie parvient à s’enfuir.
    Les Ciels furieux raconte vingt-quatre heures de la vie d’Henni après cette intrusion. Et c’est comme si on marchait derrière elle, dans le froid, effaré mais renversé aussi par le monde que, pour survivre, elle recompose en pensée. Ce chemin semé de batailles, d’éblouissements et de crocs transcende à la fois l’incompréhensible nuit des violences et le feu de l’enfance.
    Dans sa langue puissante et charnelle, Angélique Villeneuve traque les sursauts de grâce dans le moindre repli et brosse le portrait d’une petite fille exceptionnelle : actrice de sa propre vie, portée par un amour fou pour les siens, Henni est inoubliable.

  • Les cigognes sont immortelles (Alain Mabanckou)

    Les cigognes sont immortelles (Alain Mabanckou)

    À Pointe-Noire, dans le quartier Voungou, la vie suit son cours. Autour de la parcelle familiale où il habite avec Maman Pauline et Papa Roger, le jeune collégien Michel a une réputation de rêveur. Mais les tracas du quotidien (argent égaré, retards et distractions, humeur variable des parents, mesquineries des voisins) vont bientôt être emportés par le vent de l’Histoire. En ce mois de mars 1977 qui devrait marquer l’arrivée de la petite saison des pluies, le camarade président Marien Ngouabi est brutalement assassiné à Brazzaville. Et cela ne sera pas sans conséquences pour le jeune Michel, qui fera alors, entre autres, l’apprentissage du mensonge.

    Partant d’un univers familial, Alain Mabanckou élargit vite le cercle et nous fait entrer dans la grande fresque du colonialisme, de la décolonisation et des impasses du continent africain, dont le Congo est ici la métaphore puissante et douloureuse. Mêlant l’intimisme et la tragédie politique, il explore les nuances de l’âme humaine à travers le regard naïf d’un adolescent qui, d’un coup, apprend la vie et son prix.

  • Les conditions idéales ( Moktar Amoudi)

    Les conditions idéales ( Moktar Amoudi)

    « Dans mon nouveau collège, j’étais excellent, comme le sont les élèves qui portent des lunettes. Le niveau moyen était cependant faible et certains élèves très jaloux. Ils me demandaient des réponses sans politesse : “Eh, le nouveau, c’est quand Clovis, enculé ?” Ils m’étonnaient par leur ignorance. Alors je leur disais d’en faire plus, que c’était pas compliqué l’histoire de France. Rapidement j’ai donc pris des baffes. » À dix ans, Skander atterrit à Courseine, en banlieue parisienne. L’Aide sociale à l’enfance lui a trouvé une famille d’accueil : la mystérieuse Madame Khadija. Là-bas, il comprend vite que sa passion pour le dictionnaire ou ses bons résultats scolaires ne l’aideront pas à s’intégrer. Entraîné par les jeunes du Grand Quartier, il parvient à faire de la rue son royaume, mais s’éloigne chaque jour davantage de son rêve de devenir quelqu’un…

  • Les corps conjugaux (Sophie de Baere)

    Les corps conjugaux (Sophie de Baere)

    Fille d’immigrés italiens, Alice Callandri consacre son enfance et son adolescence à prendre la pose pour des catalogues publicitaires et à défiler lors de concours de beauté. Mais, à dix-huit ans, elle part étudier à Paris. Elle y rencontre Jean. Ils s’aiment intensément, fondent une famille, se marient. Pourtant, quelques jours après la cérémonie, Alice disparaît. Les années passent mais pas les questions. Qu’est-elle devenue ? Pourquoi Alice a-t-elle abandonné son bonheur parfait, son immense amour, sa fille de dix ans ?
    Portrait de femme saisissant, histoire d’un amour fou, secrets de famille, Les Corps conjugaux, inspiré d’une histoire vraie, explore avec force et poésie l’un des plus grands tabous et notre part d’humanité.

    Une écriture d’une grande justesse. Marie Michaud, librairie Gibert Joseph (Poitiers).

    Audacieux et prometteur. Gaëlle Belda, Nice Matin.

    Un roman dérangeant, qui bouleverse totalement. Françoise Feuillet, Avantages.

  • Les déracinés ( Catherine Bardon)

    Les déracinés ( Catherine Bardon)

    Almah et Wilhelm se rencontrent dans la Vienne brillante des années 1930. Après l’Anschluss, le climat de plus en plus hostile aux juifs les pousse à quitter leur ville natale avant qu’il ne soit trop tard. Perdus sur les routes de l’exil, ils tirent leur force de l’amour qu’ils se portent : puissant, invincible, ou presque. Ils n’ont d’autre choix que de partir en République dominicaine, où le dictateur promet 100 000 visas aux juifs d’Europe. Là, tout est à construire et les colons retroussent leurs manches. Pour bâtir, en plein cœur de la jungle hostile, plus qu’une colonie : une famille, un avenir. Quelque chose qui ressemble à la vie, peut-être au bonheur…

  • Les déracinés (Catherine Bardon)

    Les déracinés (Catherine Bardon)

    Almah et Wilhelm se rencontrent dans la Vienne brillante des années 1930. Après l’Anschluss, le climat de plus en plus hostile aux juifs les pousse à quitter leur ville natale avant qu’il ne soit trop tard. Perdus sur les routes de l’exil, ils tirent leur force de l’amour qu’ils se portent : puissant, invincible, ou presque. Ils n’ont d’autre choix que de partir en République dominicaine, où le dictateur promet 100 000 visas aux juifs d’Europe. Là, tout est à construire et les colons retroussent leurs manches. Pour bâtir, en plein cœur de la jungle hostile, plus qu’une colonie : une famille, un avenir. Quelque chose qui ressemble à la vie, peut-être au bonheur…

  • Les déracinés (Catherine Bardon)

    Les déracinés (Catherine Bardon)

    Septembre 1961. Depuis le pont du bateau sur lequel elle a embarqué, Ruth tourne le dos à son île natale, la République dominicaine. En ligne de mire : New York. Elle en est sûre, bientôt elle sera journaliste comme l’était son père, Wilhelm. Très vite, elle devient une véritable New-Yorkaise et vit au rythme du rock, de l’amitié, des amours et des bouleversements du temps : l’assassinat de Kennedy, la marche pour les droits civiques, les frémissements de la contre-culture…
    Mais Ruth se cherche. Qui est-elle vraiment ? Dominicaine, née de parents juifs autrichiens ? Américaine d’adoption ? Dans cette période de doute, elle est entourée par trois femmes fortes et inspirantes : sa mère Almah en République dominicaine, sa tante Myriam à New York et sa marraine Svenja en Israël symbolisent son déchirement entre ses racines multiples.

     » Une fresque historique haletante.  » LiRE

  • Les déracinés (Catherine Bardon)

    Les déracinés (Catherine Bardon)

    Almah et Wilhelm se rencontrent dans la Vienne brillante des années 1930. Après l’Anschluss, le climat de plus en plus hostile aux juifs les pousse à quitter leur ville natale avant qu’il ne soit trop tard. Perdus sur les routes de l’exil, ils tirent leur force de l’amour qu’ils se portent : puissant, invincible, ou presque. Ils n’ont d’autre choix que de partir en République dominicaine, où le dictateur promet 100 000 visas aux juifs d’Europe. Là, tout est à construire et les colons retroussent leurs manches. Pour bâtir, en plein cœur de la jungle hostile, plus qu’une colonie : une famille, un avenir. Quelque chose qui ressemble à la vie, peut-être au bonheur…

     » La saga qui nous transporte.  » Olivia de Lamberterie – ELLE

     » Une fresque historique haletante.  » LiRE

  • Les deux innocents (Alice Ferney)

    Les deux innocents (Alice Ferney)

    Claire enseigne à L’Embellie, établissement associatif où l’on tente de mettre sur les rails de la vie active des jeunes gens en grande difficulté. Elle s’épanouit au contact de ces élèves sans filtre, dont le cœur est l’organe dominant. Elle a cela en commun avec eux. Et c’est ainsi qu’à la rentrée 2018, avec l’arrivée dans sa classe du jeune Gabriel Noblet, Claire « tombe dans une histoire » aux conséquences irréparables. Sur les ravages du soupçon et les injustices du silence, « Deux innocents » explore les moindres faux plis du malentendu et de la fatalité. Avec une précision magistrale et une efficience narrative redoutable, Alice Ferney signe le grand roman moderne du déni de tendresse.

  • Les deux pigeons (Alexandre Postel)

    Les deux pigeons (Alexandre Postel)

    Comme les pigeons de la fable, Théodore et Dorothée s’aiment d’amour tendre. Cela ne les empêche pas de s’interroger : comment se divertir ? Se nourrir ? Que faire de ces deux corps ? A quoi se consacrer ? Faut-il « fonder une famille », travailler, « s’indigner » ? Comment font les autres ? Autant de questions qui surgissent au fil de cette odyssée des manières de vivre. Roman d’un couple d’aujourd’hui, Les Deux pigeons est aussi une peinture de la société française des années 2000 et de la génération qui arrive alors à l’âge adulte. Génération pigeonnée, souvent dénigrée pour son manque de flamme, dont le portrait est ici électrisé par une ironie oblique qui rend les personnages à la fois comiques et formidablement attachants.

  • Les dieux voyagent toujours incognito (Laurent Gounelle)

    Les dieux voyagent toujours incognito (Laurent Gounelle)

    Imaginez : vous êtes au bord du précipice. À l’instant fatidique, un homme vous sauve la vie.
    En échange : votre engagement à faire tout ce qu’il vous demandera. Vous acceptez et vous voilà embarqué dans un incroyable voyage où tout semble vous échapper.

    Plus qu’un roman, une réflexion sur soi-même qui nous invite à prendre notre destin en main.

  • Les enchanteurs (Geneviève Brissac)

    Les enchanteurs (Geneviève Brissac)

    À dix-huit ans, Nouk pensait que le monde allait changer de base. Il semblerait que quelque chose ait mal tourné…

    Nouk est rebelle, insolente. Quand Olaf l’embarque dans sa maison d’édition, elle n’imagine pas qu’il puisse un jour se séparer d’elle. C’est pourtant ce qu’il fait. N’a-t-elle vraiment rien vu venir ?

    Avec Werther, c’est autre chose. Ce grand éditeur, excentrique et visionnaire, devient son mentor. Mais il se montrera incapable de la protéger.

    Cinglant, poétique, d’un humour féroce, Les Enchanteurs jette un regard lucide sur le mélange détonant que forment le sexe et le pouvoir dans l’entreprise.

    Mais c’est d’abord la désillusion, la colère et la mélancolie que convoque ici Geneviève Brisac, dans un hymne à la résistance, c’est-à-dire à la vie.

  • Les enfants d'Elisabeth (Hélène Legrais)

    Les enfants d’Elisabeth (Hélène Legrais)

    De 1939 à 1944, à la maternité d’Elne, dans les Pyrénées-Orientales, le combat exceptionnel d’une jeune bénévole suisse pour sauver des enfants d’une mort certaine…

    A partir de 1939, des réfugiées espagnoles, juives et tziganes sont parquées dans des camps d’internement où les conditions de vie sont effroyables.

    Pour celles qui sont enceintes, l’angoisse de perdre leur enfant est un pas de plus vers l’horreur. Volontaire du Secours suisse aux enfants, Elisabeth Eidenbenz arpente inlassablement ces  » prisons à ciel ouvert  » pour accueillir les femmes épuisées à Elne, dans une maternité de fortune qu’elle a créée.

    Là, loin du chaos ambiant, ses protégées peuvent accoucher décemment. Arrive Teresa, rebelle espagnole meurtrie par l’exode. Entre la future mère et la jeune Suissesse se noue une amitié profonde.

    Comment quelques femmes, toutes dévouées à l’action d’Elisabeth, vont-elles cinq années durant faire de cet endroit un havre de paix et de résistance malgré la menace nazie ?

    Un roman poignant et généreux, fondé sur une histoire vraie, qui éveille les consciences quand solidarité et engagement sont plus que jamais des mots d’actualité.