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Un appartement vide : c’est ce que trouve Nathan quand il vient chercher son petit garçon chez son ex-femme. Très vite, il doit se rendre à l’évidence : Jun est rentrée au Japon, son pays natal, avec Léo. A l’incompréhension succède la panique : comment les y retrouver, quand tant d’autres là-bas courent en vain après leurs disparus ? Et que faire de ces avertissements que lui adresse son entourage : même s’il retrouve leur trace, rien ne sera réglé pour autant ? Entre la Bretagne où il tente d’épauler Lise, elle aussi privée de son fils, et un Japon qu’il croyait connaître mais qu’il redécouvre sous son jour le plus cruel, Nathan se lance dans une quête effrénée. En retraçant l’itinéraire d’un père confronté à l’impensable, Olivier Adam explore la fragilité des liens qui unissent les parents et leurs enfants.
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Ce mensonge était pour elle un poison, un poison qui la rongeait, à petit feu, lentement mais sûrement.
Pourquoi n’avait-elle pas droit à la vérité ? La plus élémentaire vérité.» Claire Meunier veut la vérité.
Pour reconstituer le puzzle dépareillé et dispersé de sa vie, elle brave mensonges et interdits familiaux.
Avec un formidable désir de vivre, elle part à la recherche de ses origines, toutes ses origines.
Quitte à ce qu’une vérité en dévoile une autre… Laurence Teper est née en 1963 à Paris.
Un cadenas sur le c ur est son premier roman.
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» Les faits. Le peu qu’on en a su pendant des mois. Ce qu’on a cru savoir. Les rumeurs, les récits. Sur ce meurtre, longtemps, l’unique certitude fut la météo. Ce samedi-là, il a fait beau. Dans les commerces et sur les parkings des hypermarchés, on pointait le ciel, on parlait d’été indien. Certains avaient ressorti leur bermuda et leurs tongs. Ils projetaient d’organiser des barbecues dans leur jardin.
L’agresseur, a-t-on assuré, s’est introduit dans la maison de l’impasse en plein jour. On ignore à quelle heure. Pour trancher, il faudrait disposer du rapport du policier qui a dirigé les investigations. Malheureusement, quatorze mois après les faits, il ne l’a toujours pas rendu. »
Face à l’opacité de ce fait divers qui l’a touchée de près – peut-être l’œuvre d’un serial killer –, Irène Frain a reconstitué l’envers d’une ville de la banlieue ordinaire. Pour conjurer le silence de sa famille, mais aussi réparer ce que la justice a ignoré. Un crime sans importance est un récit taillé comme du cristal, qui mêle l’intime et le social dans des pages tour à tour éblouissantes, drôles ou poignantes.
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Anil est un jeune Indien qui commence des études de médecine dans le Gujarat puis part faire son internat aux Etats-Unis. Sa redoutable mère rêve pour lui d’une union prestigieuse. Or, depuis qu’il est petit, elle le sait très proche de Leena, la fille d’un métayer pauvre. Quand celle-ci devient une très belle jeune fille, il faut l’éloigner, en la mariant au plus vite. Les destins croisés d’Anil et de Leena forment la trame de ce roman, lui en Amérique, qui est loin d’être le paradis dont il rêvait ; et elle en Inde, où sa vie sera celle de millions de femmes victimes de mariages arrangés. Ils se reverront un jour, chacun prêt à prendre sa vie en main. Mais auront-ils droit au bonheur ?
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Qu’est-ce qui pousse Sabine, petite élève de 5e, solitaire et rêveuse, à ne pas se rendre en classe, ce matin de printemps ? Pourquoi décide-t-elle ce jour-là de faire l’école buissonnière, et d’aller à la découverte d’un Paris qu’elle ne connaît pas très bien et qui l’a toujours fascinée ? Ce n’est pas seulement pour échapper au rendez-vous que la prof de français, excédée par son désintérêt, a fixé à sa mère.
La fuite de Sabine parle de honte et d’incompréhension. Honte de sa mère, qu’elle sent ne pas correspondre à l’image qu’on se fait d’une mère attentive, soucieuse de la scolarité de son enfant ; mais aussi honte de son milieu social où la culture reste un mot opaque, presque hostile. La petite prend soudain conscience que ce monde du lycée lui est fermé, comme il l’a été aux siens.
Mais, au cours de sa journée vagabonde, bien des choses vont changer pour elle. Le hasard d’une rencontre lui fera découvrir le trésor qu’elle porte en elle et qui ne demande qu’à être révélé.
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Et voilà que les choses, curieusement, lui apparaissent sous un autre jour, décalées : comme s’il avait suffi d’un rien, d’un léger déplacement, pour qu’elle ressente une tendresse nouvelle, étrangement poignante. Une tendresse pleine de questions. C’est elle qui n’avait rien compris.
Marie Sizun décrit, avec sa sensibilité douce et ardente, quelques jours essentiels dans la vie d’une femme qui, après trente-cinq ans d’absence, revient à Paris sur un passé habité de secrets et hanté par un violent amour de jeunesse. Elle nous parle des sortilèges de la mémoire et du fragile mystère des êtres.
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C’était un matin ordinaire, jusqu’à ce que tout bascule…
Pour Laurence, le vendredi matin est l’occasion d’un rituel qu’elle ne manquerait pour rien au monde. Elle vole une heure de liberté à son quotidien réglé comme du papier à musique. Entre son travail, ses deux filles, son père malade et son mari, elle n’a pas une minute de plus. Une heure pour chausser ses baskets, et courir dans la forêt. Une heure pour rêver aux voyages qu’elle n’a jamais entrepris, aux mots qu’elle devrait dire à son mari. Une heure de répit qui s’achève lorsque sa voisine l’espionne au rideau et guette son retour, à dix heures tapantes. Mais ce vendredi-là, les minutes passent. Laurence n’est toujours pas revenue. Lorsqu’elle réapparaît une heure plus tard, elle n’est plus la même…
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Au milieu des années 1950, Mathilde sort à peine de l’enfance quand la tuberculose envoie son père et, plus tard, sa mère au sanatorium d’Aincourt. Cafetiers de La Roche-Guyon, ils ont été le coeur battant de ce village situé à une cinquantaine de kilomètres de Paris. Doué pour le bonheur mais totalement imprévoyant, le couple aimant est ruiné par les soins tandis que le placement des enfants fait voler la famille en éclats. En ce début des Trente Glorieuses au nom parfois trompeur, la Sécurité sociale protège presque exclusivement les salariés, et les antibiotiques ne font pas toujours de miracle. Du haut de son jeune âge, Mathilde lutte sans relâche pour réunir cette famille en détresse et préserver la dignité de ses parents, retirés dans le sanatorium – grand paquebot blanc niché au milieu des arbres. A travers un roman solaire, porté par le regard d’une adolescente rebelle heurtée de plein fouet par le réel, Valentine Coby poursuit son travail sur le corps dans l’Histoire, le rôle des femmes face à l’adversité, leur soif de liberté.
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« Il n’était pas très grand ; des cheveux bruns, peignés en arrière et crantés, le front haut, une chemisette avec des pattes sur l’épaule. Il sourit en fumant. Puis tendit la main à Madeleine : Vous dansez ? Elle s’excusa : Non, je danse très peu, je ne danse pas bien. Mais il insista et il la tira vers la piste. » Quand Madeleine, beauté discrète et mélancolique des années cinquante, quitte sa Bretagne natale pour suivre son mari au Cameroun, elle se trouve plongée dans un monde étranger, violent et magnifique. À Douala, lors d’un bal à la Délégation, elle s’éprend d’Yves Prigent, mi-administrateur, mi-aventurier. Mais la décolonisation est en marche et annonce la fin de partie… Tendu entre la province d’après-guerre et une Afrique rêvée, Une façon d’aimer évoque la force de nos désirs secrets et la grâce de certaines rencontres. Par petites touches d’une infinie délicatesse, c’est toute l’épaisseur d’une vie de femme qui se dévoile.
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« Il n’était pas très grand ; des cheveux bruns, peignés en arrière et crantés, le front haut, une chemisette avec des pattes sur l’épaule. Il sourit en fumant. Puis tendit la main à Madeleine : Vous dansez ? Elle s’excusa : Non, je danse très peu, je ne danse pas bien. Mais il insista et il la tira vers la piste. » Quand Madeleine, beauté discrète et mélancolique des années cinquante, quitte sa Bretagne natale pour suivre son mari au Cameroun, elle se trouve plongée dans un monde étranger, violent et magnifique. À Douala, lors d’un bal à la Délégation, elle s’éprend d’Yves Prigent, mi-administrateur, mi-aventurier. Mais la décolonisation est en marche et annonce la fin de partie… Tendu entre la province d’après-guerre et une Afrique rêvée, Une façon d’aimer évoque la force de nos désirs secrets et la grâce de certaines rencontres. Par petites touches d’une infinie délicatesse, c’est toute l’épaisseur d’une vie de femme qui se dévoile.
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Alors qu’elle a traversé la planète pour rejoindre le Japon, une femme franchit la cloison de verre de l’altérité et entre peu à peu dans l’agencement esthétique et spirituel des jardins et des temples de Kyôto. Jour après jour, guidée par celui qui fut l’assistant de son père disparu, ces promenades sont en elle autant de motifs à résonances, chambres d’échos, révélations minuscules puis essentielles de sa personnalité.
Ce roman des origines est un voyage, une géographie secrète, en même temps qu’une transposition poétique de l’énigme du sentiment amoureux.
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