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  • Serge (Yasmina Reza)

    “En début d’année, Serge s’était rendu en Suisse pour faire une cure de bouillon. Harcelé par Valentina pour changer de corps, il avait accepté une retraite dans une clinique de médecine intégrative sur le lac de Vaar. Là, humant l’air du Waponitzberg sur sa terrasse panoramique et carrelée, engoncé dans une pelisse de mouton et ceint d’une couverture, il entamait à prix d’or son repos digestif (autrefois dit jeûne) par un bouillon de légumes et une eau minérale. Le lendemain, le bouillon disparaissait du protocole et ne lui restait que l’eau et la tisane aromatique à volonté. Une impression de malheur l’avait assailli.”

  • Sérotonine (Michel Houellebecq)

    « Mes croyances sont limitées, mais elles sont violentes. Je crois à la possibilité du royaume restreint. Je crois à l’amour » écrivait récemment Michel Houellebecq. Le narrateur de Sérotonine approuverait sans réserve. Son récit traverse une France qui piétine ses traditions, banalise ses villes, détruit ses campagnes au bord de la révolte. Il raconte sa vie d’ingénieur agronome, son amitié pour un aristocrate agriculteur (un inoubliable personnage de roman son double inversé), l’échec des idéaux de leur jeunesse, l’espoir peut-être insensé de retrouver une femme perdue. Ce roman sur les ravages d’un monde sans bonté, sans solidarité, aux mutations devenues incontrôlables, est aussi un roman sur le remords et le regret.

  • Set et match (Liane Moriarty)

    Imaginez un terrain de tennis. D’un côté, un couple modèle, heureux en mariage depuis cinquante ans. De l’autre, leurs quatre enfants, soit la panoplie du bonheur.
    L’enjeu de la partie ? Le grain de sable qui a enrayé une mécanique jusqu’alors parfaitement huilée, dévoilant des failles et des rivalités insoupçonnables, transformant les membres d’une famille idéale en de redoutables adversaires.
    Que le meilleur gagne !
    Et si nos proches étaient… nos pires ennemis ? Avec un savant dosage d’humour, de suspense et de poil à gratter, Liane Moriarty appuie là où ça fait mal. Pour notre plus grand plaisir !

  • Soif (Amélie Nothomb)

    “Pour éprouver la soif, il faut être vivant.” Amélie Nothomb “On n’apprend des vérités si fortes qu’en ayant soif, qu’en éprouvant l’amour et en mourant : trois activités qui nécessitent un corps.” Avec sa plume inimitable, Amélie Nothomb donne voix et corps à Jésus Christ, quelques heures avant la crucifixion. Elle nous fait rencontrer un Christ ô combien humain et incarné, qui monte avec résignation au sommet du Golgotha. Aucun défi littéraire n’arrête l’imagination puissante et fulgurante d’Amélie Nothomb, qui livre ici un de ses textes les plus intimes.

  • Soif de musique ( Roman Romel))

    Comment devient-on pianiste concertiste multimillionnaire à vingt ans ?
    L’histoire d’Hector stupéfie. On suit le jeune prodige depuis son plus jeune âge : père chef d’orchestre et mère pianiste, professeurs rocambolesques, concours internationaux les plus exigeants… Hector se surpasse à chaque fois et surprend son entourage. Son don et sa force de travail de démiurge le mèneront jusqu’aux plus hauts sommets. Mais que faire lorsqu’à vingt ans on a déjà obtenu tous les honneurs et l’admiration de ses pairs ? Que reste-t-il du génie lorsqu’on l’a usé jusqu’à la corde ?

  • Son carnet rouge (Tatiana de Rosnay)

    L’infidélité est-elle indissociable du couple ? Le conjoint trompé est-il toujours victime ? Le fruit est-il plus savoureux lorsqu’il est défendu ? Tels sont les thèmes que Tatiana de Rosnay décline au fil de ces nouvelles drôles et décapantes. Jeune fille au pair ou meilleure amie, les profils sont divers et les tentations multiples pour un homme. Pourtant les femmes, qu’elles soient bafouées ou volages, ne sont pas en reste. Elles se surpassent même : rendre leur bague sans un mot, tromper en retour, dévaster le domicile conjugal et déchirer les cœurs… ou simplement pardonner par amour ou par dépit. À travers ces histoires brûlantes d’amours interdites et de duperies démasquées, l’auteur revisite l’adultère dans tous ses états. Vengeances machiavéliques, situations tantôt tragiques, tantôt cocasses, les chutes inattendues de ces récits sont toujours croustillantes et parfois glaçantes. Sur un ton léger et souvent sarcastique, Tatiana de Rosnay nous offre un ouvrage jouissif, où le rire se mêle à la compassion et la transgression au désir.

  • Soumise (Christine Orban)

    ” Coup de coeurChristine Orban conte le destin méconnu de Jacqueline, la soeur de Blaise Pascal et c’est déchirant“. ELLE

    Qui est Jacqueline, celle que Blaise Pascal aimait le plus au monde, si méconnue et si essentielle dans la vie et l’oeuvre de son génie de frère ? Lui mathématicien, elle poétesse, lui austère, elle charmante, lui dans la lumière, elle dans l’effacement.

    Ces deux-là sont frère et soeur et forment un couple. Deux êtres exceptionnels s’aiment et se déchirent. Elle le veut parfait, il cède au divertissement. Elle le veut croyant pas savant, il pense que l’on peut être croyant et savant.

    C’était une âme forte, un sacré tempérament et pourtant soumise. Elle soignera sans relâche ce frère en perpétuel défi contre lui-même, renoncera aux dons qui ont fait l’admiration de Corneille et Richelieu. Le grand Siècle pèse sur la destinée des femmes.

    Blaise ne pouvait pas se passer d’elle, elle ne pouvait pas se passer de Dieu. Christine Orban lève le voile sur cette relation ardente, fusionnelle, conflictuelle et en tire un récit follement romanesque.

  • Souvenir de l’amour (Jim Fergus)

    Tout a commencé avec un tableau. En flânant chez un antiquaire niçois, Jim Fergus déniche une toile sensuelle, joyeuse, amoureuse. Sur le châssis, l’étiquette mentionne le nom de l’artiste : Chrysis Jungbluth, vers 1925
    C’était le temps de l’allégresse et de la passion. Dans le Montparnasse des Années folles, la jeune Chrysis, rebelle, avant-gardiste, furieusement moderne, bousculait les règles de l’art. Tout aussi libre, Bogey Lambert, cow-boy du Colorado engagé dans la Légion, allait vivre avec elle l’expérience de l’amour fou…

  • Suite inoubliable (Akira Mizubayashi)

    “En lui, la musique parlait français depuis qu’il l’avait vécue en France. En se livrant à la conversation avec Hortense, il avait la sensation d’interpréter un duo avec elle, sensation qu’il ne connaissait pas lorsqu’il s’exprimait dans sa langue maternelle, le japonais.” Pamina est une jeune luthière brillante, digne petite-fille d’Hortense Schmidt, qui avait exercé le même métier au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Embauchée dans l’atelier d’un fameux luthier parisien, Pamina se voit confier un violoncelle très précieux, un Goffriller. En le démontant pour le réparer, la jeune femme découvre, dissimulée dans un tasseau, une lettre qui la mènera sur les traces de destins brisés par la guerre. Des mots, écrits à la fois pour résister contre l’oppresseur et pour transmettre l’histoire d’un grand amour, auront ainsi franchi les frontières et les années. Les histoires entremêlées des personnages d’Akira Mizubayashi, tous habités par une même passion mélomane, pointent chacune à sa façon l’horreur de la guerre. La musique, recours contre la folie des hommes, unit les générations par-delà la mort et les relie dans l’amour d’une même langue.

  • Suprême soviet (Olga Schmitt)

    “Olga,14 ans, vit à Moscou avec sa grand-mère aviatrice, sacrée Héroïne du peuple pour avoir combattu les nazis, quand sa mère, célèbre comédienne de théâtre, et son père adoptif, artiste banni, sont priés de quitter leur patrie en qualité d’« a-soviétiques ». Un témoignage haut en couleur, drôle et touchant, où Arthur Miller, Cartier-Bresson, Fellini, Aragon, croisent la crème de l’intelligentsia russe dans les cuisines enfumées des appartements communautaires. Une plongée tragi-comique pleine de fantaisie dans le quotidien pas si lointain d’un monde désormais disparu. Irrésistible !

  • Sur les chemins noirs (Sylvain Tesson)

    2014. “L’année avait été rude. Je m’étais cassé la gueule d’un toit où je faisais le pitre. J’étais tombé du rebord de la nuit, m’étais écrasé sur la Terre. Il avait suffit de huit mètres pour me briser les côtes, les vertèbres, le crâne. J’étais tombé sur un tas d’os. Je regretterais longtemps cette chute parce que je disposais jusqu’alors d’une machine physique qui m’autorisait à vivre en surchauffe. Pour moi, une noble existence ressemblait aux écrans de contrôle des camions sibériens : tous les voyants d’alerte sont au rouge mais la machine taille sa route. La grande santé ? Elle menait au désastre, j’avais pris cinquante ans en dix mètres. A l’hôpital, tout m’avait souri. Le système de santé français a ceci de merveilleux qu’il ne vous place jamais devant vos responsabilités. On ne m’avait rien reproché, on m’avait sauvé. La médecine de fine pointe, la sollicitude des infirmières, l’amour de mes proches, la lecture de Villon-le-punk, tout cela m’avait soigné. Un arbre par la fenêtre m’avait insufflé sa joie vibrante et quatre mois plus tard j’étais dehors, bancal, le corps en peine, avec le sang d’un autre dans les veines, le crâne enfoncé, le ventre paralysé, les poumons cicatrisés, la colonne cloutée de vis et le visage difforme. La vie allait moins swinguer. Il fallait à présent me montrer fidèle au serment de mes nuits de pitié. Corseté dans un lit étroit, je m’étais dit à voix presque haute : “si je m’en sors, je traverse la France à pied”. Je m’étais vu sur les chemins de pierre ! Je voulais m’en aller par les chemins cachés, flanqués de haies, par les sous-bois de ronces et les pistes à ornières reliant les villages abandonnés. Il existait encore une géographie de traverse pour peu que l’on lise les cartes, que l’on accepte le détour et force les passages. Loin des routes, il existait une France ombreuse protégée du vacarme, épargnée par l’aménagement qui est la pollution du mystère. Une campagne du silence, du sorbier et de la chouette effraie. Des motifs pour courir la campagne, j’aurais pu en aligner des dizaines. Me seriner par exemple que j’avais passé vingt ans à courir le monde entre Oulan- Bator et Valparaiso et qu’il était absurde de connaître Samarcande alors qu’il y avait l’Indre- et-Loire. Mais la vraie raison de cette fuite à travers champs, je la tenais serrée sous la forme d’un papier froissé, au fond de mon sac…” Avec cette traversée à pied de la France réalisée entre août et novembre 2015, Sylvain Tesson part à la rencontre d’un pays sauvage, bizarre et méconnu. C’est aussi l’occasion d’une reconquête intérieure après le terrible accident qui a failli lui coûter la vie en août 2014. Le voici donc en route, par les petits chemins que plus personne n’emprunte, en route vers ces vastes territoires non connectés, qui ont miraculeusement échappé aux assauts de l’urbanisme et de la technologie, mais qui apparaissent sous sa plume habités par une vie ardente, turbulente et fascinante.

  • Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une (Raphaëlle Giordano)

    – Vous souffrez probablement d’une forme de routinite aiguë. – Une quoi ? – Une routinite aiguë. C’est une affection de l’âme qui touche de plus en plus de gens dans le monde, surtout en Occident. Les symptômes sont presque toujours les mêmes : baisse de motivation, morosité chronique, perte de repères et de sens, difficulté à être heureux malgré une opulence de biens matériels, désenchantement, lassitude… – Mais… Comment vous savez tout ça ? – Je suis routinologue. – Routino-quoi ? Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l’impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu’elle veut, c’est retrouver le chemin de la joie et de l’épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l’y aider, elle n’hésite pas longtemps : elle fonce. À travers des expériences étonnantes, créatives et riches de sens, elle va, pas à pas, transformer sa vie et repartir à la conquête de ses rêves…

  • Tant que fleuriront les citronniers (Zoulfa Katouh)

    Tant que les citronniers fleuriront, il y aura de l’espoir…

    Salama Kassab, 18 ans, avait la vie devant elle, quand la révolution a commencé en Syrie et quand les combats lui ont tout pris : sa famille, son avenir de pharmacienne.
    Il ne lui reste plus que Layla, sa belle-sœur enceinte, et sa conviction de pouvoir aider son pays grâce à son travail bénévole à l’hôpital. Mais elle est tiraillée entre l’envie de se rendre utile, et celle de mettre Layla à l’abri. Au moment où elle se résigne finalement à fuir la Syrie, une rencontre avec un jeune militant plein d’espoir va tout remettre en cause.

    ” Une histoire brûlante de guerre, de deuil, de famille et d’amour. Une lecture incontournable. “Sabaa Tahir, autrice de Une braise sous la cendre

  • Tant que le café est encore chaud (Toshikazu Kawaguchi)

    Dans une petite ruelle de Tokyo se trouve Funiculi Funicula, un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu’en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud. Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience.

    Vendu à plus d’un million d’exemplaires au Japon, traduit dans plus de trente pays, le roman de Toshikazu Kawaguchi a touché les lecteurs du monde entier.

    Ce délicat roman introspectif est aussi une belle réflexion sur le temps qui passe, et il s’en dégage une douce philosophie qui nous incite à vivre pleinement le présent. Bernard Babkine, Madame Figaro.

    Un roman émouvant sur le pardon, l’amour, la mémoire. Tout simplement éblouissant. Léa Herrmann, Nice M

  • Tant que le café est encore chaud (Toshikazu Kawaguchi)

    Dans une petite ruelle de Tokyo se trouve Funiculi Funicula, un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu’en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud. Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience.

    Vendu à plus d’un million d’exemplaires au Japon, traduit dans plus de trente pays, le roman de Toshikazu Kawaguchi a touché les lecteurs du monde entier.

  • Tata (Valérie Perrin)

    ” Tata est son livre le plus ambitieux, le plus intime, le plus libérateur, le plus important.” Pierre Vavasseur – Le Parisien

    ” Tata est un livre palpitant, surprenant et surtout réussi. Le Parisien

    ” Valérie Perrin s’affirme comme [une] conteuse prodigieuse.” Olivia de Lamberterie – Elle

    « Colette est remorte. Ce mot n’existe nulle part. Remourir, ça n’existe pas. »

     

    Colette était une femme sans histoire. C’est du moins ce que l’on croyait jusqu’au jour où sa nièce apprend son décès par un appel de la police. Car Colette, sa tante unique, a déjà été enterrée il y a trois ans…

    Avec ce roman virtuose où s’entrelacent destins et intrigues palpitantes, Valérie Perrin, extraordinaire conteuse de nos vies, signe son grand retour.