• La note américaine ( David Grann)

    La note américaine ( David Grann)

    1921. Les guerres indiennes sont loin. Leurs survivants ont, pour la plupart, été parqués dans des réserves où ils végètent, misérables, abandonnés à leur sort. Une exception à cette règle : le peuple osage. Il s’est vu attribuer un territoire minéral aux confins de l’Oklahoma. Or ces rochers recouvrent le plus grand gisement de pétrole des États-Unis. Les Osages sont millionnaires, roulent en voitures de luxe, envoient leurs enfants dans les plus prestigieuses universités et se font servir par des domestiques blancs. Le monde à l’envers. Un jour, deux membres de la tribu disparaissent. Un corps est retrouvé, une balle dans la tête. Puis une femme meurt empoisonnée. Et une autre. Plus tard, une maison explose. Trois morts. Qui commet ces assassinats ? Qui a intérêt à terroriser les riches Osages ? Les premières enquêtes, locales, sont bâclées, elles piétinent. C’est pourquoi, après une nouvelle série noire, ce dossier brûlant est confié au BOI (Bureau of Investigation, qui deviendra le FBI en 1935). À sa tête, un très jeune homme. Son nom est Hoover, Edgar J. Hoover. Il veut deux choses. La première : faire toute la lumière sur cette sombre affaire, et il s’en donne les moyens, enquêteurs hors pair, méthodes rigoureuses de police scientifique, mise en fiche de la moindre information. La seconde : le pouvoir. Surtout le pouvoir. Et ce premier coup d’éclat va le lui offrir sur un plateau.

  • La nuit de feu ( Eric- Emmanuel Schmidt)

    La nuit de feu ( Eric- Emmanuel Schmidt)

    « Je suis né deux fois, une fois à Lyon en 1960, une fois dans le Sahara en 1989. »
    Une nuit peut changer une vie.
    À vingt-huit ans, Éric-Emmanuel Schmitt entreprend une randonnée à pied dans le Sahara en 1989. Parti athée, il en reviendra croyant, dix jours plus tard.
    Loin de ses repères, il découvre une vie réduite à la simplicité, noue des liens avec les Touareg. Mais il va se perdre dans les immenses étendues du Hoggar pendant une trentaine d heures, sans rien à boire ou à manger, ignorant où il est et si on le retrouvera. Cette nuit-là, sous les étoiles si proches, alors qu il s attend à frissonner d angoisse, une force immense fond sur lui, le rassure, l éclaire et le conseille.
    Cette nuit de feu ainsi que Pascal nommait sa nuit mystique va le changer à jamais. Qu est-il arrivé ? Qu a-t-il entendu ? Que faire d une irruption aussi brutale et surprenante quand on est un philosophe formé à l agnosticisme ?

    Dans ce livre où l aventure se double d un immense voyage intérieur, Éric-Emmanuel Schmitt nous dévoile pour la première fois son intimité spirituelle et sentimentale, montrant comment sa vie entière, d homme autant que d écrivain, découle de cet instant miraculeux.

  • La nuit des pères (Gaëlle Josse)

    La nuit des pères (Gaëlle Josse)

    « Tu ne seras jamais aimée de personne. Tu m’as dit ça, un jour, mon père. Tu vas rater ta vie. Tu m’as dit ça, aussi. De toutes mes forces, j’ai voulu faire mentir ta malédiction. » Appelée par son frère Olivier, Isabelle rejoint le village des Alpes où ils sont nés. La santé de leur père,…

  • La nuit, le sommeil, la mort, les étoiles (Joyce Carol Oates)

    La nuit, le sommeil, la mort, les étoiles (Joyce Carol Oates)

    Un grand roman de Joyce Carol Oates sur la destruction d’une famille par la violence du racisme de la société américaine

    Octobre 2010. John Earle McLaren –  » Whitey  » – a soixante-sept ans. Homme blanc et puissant, père d’une famille de cinq enfants, il est connu comme l’ancien maire respecté de la petite ville de Hammond, dans l’État de New York. Alors quand il aperçoit un matin sur le bord de la chaussée un individu à la peau foncée brutalisé par des officiers de police, il fait de son intervention un devoir moral. Il tente de ramener les policiers à la raison, mais des coups de Taser l’envoient au sol, de violentes impulsions électriques auxquelles il ne survivra pas. Selon la version officielle, Whitey est décédé dans un accident de la route, des suites d’une crise cardiaque.
    Que peut-il rester à une famille quand son seul point de ralliement était ce père aujourd’hui subitement enterré ? Il y a d’abord Jessalyn, qui a toujours vécu dans l’ombre de son mari. Désormais veuve, cette femme douce, éteinte, ne semble pas trouver en elle-même la force nécessaire pour tenir ensemble le foyer. Il lui faudra se relever et se reconstruire en tant que femme avant que de redevenir mère. Viennent ensuite les cinq enfants, Thom, Beverly, Lorene, Sophia et Virgil, aussi différents les uns des autres que peuvent l’être les membres d’une même fratrie. Des adultes englués dans leur quotidien, préoccupés par leur vie de couple, pris dans leurs ambitions et leurs regrets, leurs secrets et leurs fautes.
    Oates a écrit un roman magistral sur la dislocation d’une famille. L’une des grandes réussites de ce texte réside dans le portrait des enfants, affrontant chacun à leur façon le deuil de leur père, figure tutélaire, mais aussi dans la force et la résilience dont ils font preuve, notamment lors de la découverte de la falsification de l’acte de décès.
    Et puis il y a surtout l’étonnante figure de Jessalyn, la veuve anéantie à qui tout le monde prédit un avenir sombre, d’une tristesse insurmontable, et qui surprendra toute sa famille dans une évolution aussi spectaculaire qu’imprévisible…
    Au-delà d’être un roman bouleversant de vérité sur le trauma psychologique d’une famille, La nuit. Le sommeil. La mort. Les étoiles aborde aussi le racisme des forces de police aux États-Unis et la lutte des classes. Joyce Carol Oates ose ainsi faire le portrait complexe d’une nation en pleine crise identitaire, et place le lecteur face aux contradictions de la société américaine.

  • Là où cesse le vacarme (Patrice Lepage)

    Là où cesse le vacarme (Patrice Lepage)

    Si vous éprouvez le besoin de faire un « break » ou de changer d’air, lisez l’ouvrage de Patrice Lepage. Solitude, silence, grands espaces et vie simple… »

  • Là où les chiens aboient par la queue (Estelle-Sarah Bulle)

    Là où les chiens aboient par la queue (Estelle-Sarah Bulle)

    Une jeune femme née en banlieue parisienne, que seuls sa couleur de peau et des souvenirs de vacances relient à la Guadeloupe d’où est originaire son père, s’interroge sur son identité métisse. À sa demande, Antoine, une vieille tante baroque et indomptable, déroule l’histoire de leur famille, les Ezechiel, qui épouse celle de l’île dans la seconde moitié du xxe siècle. Dans un récit bouillonnant, entrecoupé par les commentaires des autres membres de la famille, Antoine raconte : l’enfance dans la campagne profonde entre un père un peu brigand et une mère à la peau claire prématurément disparue, les splendeurs et les taudis de Pointe-à-Pitre, le commerce dans la mer des Caraïbes, les traditions et les croyances, l’irruption de la modernité, les rapports hommes-femmes, les clivages d’une société très hiérarchisée… Au fil des échanges se dessine aussi l’état d’esprit de cette génération d’Antillais, « immigrés de l’intérieur », qui choisiront de s’installer en métropole. Porté par des personnages inoubliables et une langue bluffante d’inventivité, Là où les chiens aboient par la queue restitue toutes les nuances de la culture guadeloupéenne, ses richesses et ses blessures secrètes.

  • Là oùle bonheur se respire (Sophie Tal Men)

    Là oùle bonheur se respire (Sophie Tal Men)

    Pour Lily, apprentie parfumeuse, les parfums subliment la vie : ils nous construisent, nous éveillent et nous guident. Aussi, quand sa petite sœur Clarisse est hospitalisée à la suite d’une grave chute de cheval, Lily fait tout pour stimuler ses sens et lui redonner le goût de vivre. Son plan : retourner sur l’île d’Ouessant, berceau de leur enfance, à la recherche des odeurs chères à Clarisse. À l’hôpital, seul Evann, externe en médecine, soutient son projet fou, achevant de nouer entre eux un lien qui commençait déjà à se tisser. Au fil du temps, les deux complices comprendront que c’est leurs âmes blessées qu’ils cherchent à soigner, car prendre soin des autres, c’est aussi prendre soin de soi.

    Dans ce nouveau roman, inspiré de son quotidien à l’hôpital comme dans Les Yeux couleur de pluie ou Va où le vent te berce, Sophie Tal Men explore avec passion l’univers des parfums et nous fait prendre le large avec une bouleversante histoire d’amour et de résilience qui nous fait du bien.

  • La p*aqueline (Isabelle Duquesnoy)

    La p*aqueline (Isabelle Duquesnoy)

    Maudite année 1798 pour la Pâqueline ! D’abord le procès de son fils Victor, qui lui vaut une réputation ignominieuse. Et maintenant l’incendie de sa maison ! Réfugiée chez son rejeton, qui a fait fortune de son métier d’embaumeur et de trafics d’organes, exaspérée, elle accouche d’une idée diabolique : elle va lui jeter au visage les secrets dramatiques de son enfance, en couvrant les murs de ses écritures. Et ira jusqu’à le dépouiller de ses richesses…
    Mais quelle est cette femme, qui suscite le dégoût autant que l’éclat de rire et l’émotion ? Et quel est donc ce roman extraordinaire, qui marie finesse et outrance, méchanceté et tendresse, érudition et imagination – jusqu’à l’apothéose finale ? Un chef-d’œuvre étonnant et drôle, qui porte la patte d’un très grand écrivain, assurément.

  • La part des anges (Bruno Combes)

    La part des anges (Bruno Combes)

    Depuis la mort accidentelle de son fils, Lisa a perdu goût à la vie. Avec son mari et sa fille, elle décide de quitter Paris pour s’installer au fin fond du Périgord, dans une bâtisse isolée que l’on nomme La Part des Anges, dans l’espoir d’y prendre un nouveau départ. En vain…Jusqu’au jour où Lisa découvre, niché dans le grenier de l’ancienne ferme, le journal d’Alice, une jeune femme ayant vécu à La Part des Anges pendant la Seconde Guerre mondiale.Page après page, Alice y raconte une vie marquée par les épreuves et le combat pour sauver sa famille, mais aussi par l’amour et l’espoir.Un destin qui, quatre-vingts ans plus tard, n’est pas sans rappeler à Lisa sa propre histoire … Face au courage d’Alice, trouvera-t-elle la force de se reconstruire ?
  • La partition ( Diane Brasseur)

    La partition ( Diane Brasseur)

    De la Grèce aux rives du lac Léman, une superbe fresque familiale.Un matin d’hiver 1977, Bruno K, professeur de littérature admiré par ses étudiants, se promène dans les rues de Genève. Alors qu’il devise silencieusement sur les jambes d’une jolie brune qui le précède, il s’écroule, mort. Quand ses deux frères Georgely et Alexakis apprennent la nouvelle, un espoir fou s’évanouit. Le soir même, ils auraient dû se retrouver au Victoria Hall à l’occasion d’un récital de violon d’Alexakis. Pour la première fois, la musique allait les réunir.La Partition nous plonge dans l’histoire de cette fratrie éclatée en suivant les traces de leur mère, Koula, une grecque au tempérament de feu. Elle découvre l’amour à 16 ans, quitte son pays natal pour la Suisse dans les années 1920 et refera sa vie avec un homme de 30 ans son aîné. Une femme intense, solaire, possessive, déchirée entre ses pays, ses fils et ses rêves. Une épouse et une mère pour qui l’amour est synonyme d’excès.

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  • La patience des traces ( Jeanne Benameur)

    La patience des traces ( Jeanne Benameur)

    Psychanalyste, Simon a fait profession d’écouter les autres, au risque de faire taire sa propre histoire. À la faveur d’une brèche dans le quotidien – un bol cassé – vient le temps du rendez-vous avec lui-même. Cette fois encore le nouveau roman de Jeanne Benameur accompagne un envol, observe le patient travail d’un être qui…

  • La perle et la coquille (Nadia Hashimi)

    La perle et la coquille (Nadia Hashimi)

    Des milliers de lectrices ont fait leur choix ! Après Jojo Moyes, Nadia Hashimi remporte le prix des lectrices 2016 avec La Perle et la coquille.

    Kaboul, 2007. Depuis qu’il a été enrôlé dans les forces talibanes, le père de Rahima n’est plus que l’ombre de lui-même. Sans lui, sa mère et ses soeurs n’ont pas le droit de quitter la maison.

    Leur seul espoir réside dans la tradition des bacha posh, qui autorise sous certaines conditions, à travestir une fille jusqu’à ce qu’elle soit en âge de se marier. Rahima devient alors Rahim, et découvre une liberté qui va faire naître en elle un désir d’émancipation aussi fort que celui qu’éprouva son aïeule, Shekiba, un siècle plus tôt. Les destinées de ces deux femmes se font écho, et permettent une exploration captivante de la condition féminine en Afghanistan.

  • La personne de confiance (Didier Van

    La personne de confiance (Didier Van

    Max, un petit gars de banlieue, conducteur grutier à la fourrière, vient d’enlever une voiture sur un emplacement livraison. C’est alors qu’il découvre, sur la banquette arrière, une vieille dame. Faute professionnelle qui risque de causer son renvoi… D’autant plus qu’il la reconnaît : c’est la chef d’entreprise Madeleine Lamor, héroïne de la Résistance, dont la tête orne ses paquets de galettes bretonnes. En pleine crise de confusion mentale, elle le prend pour son amant de 1944 traqué par la Gestapo. Obligé de gérer la situation pour sauver son emploi, Max se retrouve entraîné dans une aventure hallucinante: défendre cette merveilleuse vieille dame, que son neveu tente de rendre folle à coups de médicaments pour s’emparer de ses biscuiteries…

  • La petit fille sur la banquise (Adélaïde Bon)

    La petit fille sur la banquise (Adélaïde Bon)

    «  J’ai neuf ans. Un dimanche de mai, je rentre seule de la fête de l’école, un monsieur me suit. Un jour blanc.
    Après, la confusion.
    Année après année, avancer dans la nuit.
    Quand on n’a pas les mots, on se tait, on s’enferme, on s’éteint, alors les mots, je les ai cherchés. Longtemps. Et de mots en mots, je me suis mise à écrire. Je suis partie du dimanche de mai et j’ai traversé mon passé, j’ai confronté les faits, et phrase après phrase, j’ai épuisé la violence à force de la nommer, de la délimiter, de la donner à voir et à comprendre.
    Page après page, je suis revenue à la vie.  »

    A. B.

    Quand ses parents la trouvent en pleurs, mutique, Adélaïde ignore ce qui lui est arrivé. Ils l’emmènent au commissariat. Elle grandit sans rien laisser paraître, adolescente puis jeune femme enjouée. Des années de souffrance, de solitude, de combat.
    Vingt ans après, elle reçoit un appel de la brigade des mineurs. Une enquêtrice a rouvert l’affaire dite de l’électricien, classée, et l’ADN désigne un cambrioleur bien connu des services de police. On lui attribue 72 victimes mineures de 1983 à 2003, plus les centaines de petites filles qui n’ont pas pu déposer plainte.
    Au printemps 2016, au Palais de justice de Paris, au côté de 18 autres femmes, Adélaïde affronte le violeur en série qui a détruit sa vie.

    Avec une distance, une maturité et une finesse d’écriture saisissantes, Adélaïde Bon retrace un parcours terrifiant, et pourtant trop commun. Une lecture cruciale.

  • La petite barbare (Astrid Manfredi)

    La petite barbare (Astrid Manfredi)

    En détention on l’appelle la Petite Barbare ; elle a vingt ans et a grandi dans l’abattoir bétonné de la banlieue. L’irréparable, elle l’a commis en détournant les yeux . Elle est belle, elle aime les talons aiguilles et les robes qui brillent, les shots de vodka et les livres pour échapper à l’ennui. Avant, les hommes tombaient comme des mouches et elle avait de l’argent facile.
    En prison, elle écrit le parcours d’exclusion et sa rage de survivre, et tente un pas de côté. Comment s’émanciper de la violence sans horizon qui l’a menée jusqu’ici ? Peut-elle rêver d’autres rencontres ? Et si la littérature pouvait encore restaurer la dignité ?
    Subversive et sulfureuse, amorale et crue, La Petite Barbare est un bâton de dynamite rentré dans la peau d’une société du néant.

  • La petite bonne (Bérénice Pichat)

    La petite bonne (Bérénice Pichat)

    Domestique au service des bourgeois, elle est travailleuse, courageuse, dévouée. Mais ce week-end-là, elle redoute de se rendre chez les Daniel. Exceptionnellement, Madame a accepté d’aller prendre l’air à la campagne. Alors la petite bonne devra rester seule avec Monsieur, un ancien pianiste accablé d’amertume, gueule cassée de la bataille de la Somme. Il faudra cohabiter, le laver, le nourrir. Mais Monsieur a un autre projet en tête. Un plan irrévocable, sidérant. Et si elle acceptait ? Et si elle le défiait ? Et s’ils se surprenaient ?