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Dans les années 1950 en Russie, Katarina s’ennuie à mourir, perdue dans sa Sibérie natale. La jeune femme rêve de rejoindre Moscou, ville de tous les possibles où elle pourrait devenir actrice. Alors, quand on lui offre l’opportunité d’aller faire des études dans la capitale, elle part sans se retourner.
Pour subvenir à ses besoins, Katarina décroche un emploi de vendeuse dans un magasin. Du moins, officiellement. Car dans le secret de l’arrière-boutique, elle écoule des marchandises américaines pour le compte d’un trafiquant. En échange, il lui a promis de l’aider à fuir la Russie pour rejoindre les États-Unis.
Peu à peu, Katarina se prend à imaginer un avenir radieux à l’Ouest. Mais sur fond de guerre froide, dans le chaos de l’Histoire, l’espoir est un luxe. Pour se l’offrir, Katarina devra être prête à tous les sacrifices…
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Une étrange maladie au nom imprononçable, appelée « Peste » par commodité, s’abat sur le pays. Mor-tifère et hautement contagieuse, elle intervient par vagues successives, bouleverse l’économie et les rapports sociaux, renverse la démocratie. Elle finit par se replier sur Paris, placé en confinement.
De part et d’autre du cordon sanitaire, une mère et son grand fils observent des événements contrastés, elle dans son village que repeuplent les petits citadins écartés du virus, et lui prisonnier d’un Paris sinistré. Leur passé les oppose, leurs présents les éloignent aussi. Sous l’effet du fléau, un rapprochement inattendu s’opère peu à peu.
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Paris, 1967. À l’aube de la cinquantaine, Menie, mère de famille bourgeoise, est recrutée par la radio RTL qui a décidé de renouveler ses programmes. Son rôle ? Faire parler les auditrices.
En quelques semaines, c’est la déferlante. Les femmes de la France entière se confient à « la dame de cœur ». Bientôt, à l’heure de la sieste, elles seront des millions à suivre l’émission avec passion. Parmi elles, Mireille et sa sœur Suzanne, qui découvrent qu’elles aussi pourraient maîtriser leur destin.
Quant à la vie de Menie, partagée entre le tourbillon d’une société libérée par Mai 68 et les tourments qu’on lui livre, elle en est totalement bouleversée.
Cinquante ans plus tard, Esther, une documentariste qui peine à se reconstruire, va replonger dans ces années pas si lointaines où le sort des Françaises semble d’un autre âge.
Avec ce nouveau roman porté par la figure de Menie Grégoire, sa grand-mère, Adèle Bréau unit les destinées de femmes qui, malgré leurs différences, se tendent la main. Amour, maternité, droits, sororité… l’auteure explore sur cinq décennies les avancées, paradoxes et régressions de la condition féminine, les mettant en résonance dans une fresque résolument romanesque.
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« Qui était mon père ? Un homme doux, mystérieux, sans pitié. J ai passé mon enfance auprès d un inconnu que j aimais, admirais,dérangeais. Je m étais trompé de famille, disait-il avec ironie, comme s il regrettait de m avoir engendré. Cette phrase me blessait. Moi qui voulais seulement devenir ce qu il était ou personne : avoir ses yeux bleus, ses mains, sa taille de géant, son talent. Il est parti en emportant ses secrets, presque tous. Mon père détestait l automobile , sa bête noire, un progrès devenu fléau. Il n avait pas le permis de conduire, évidemment non !
Il traversait l existence à pied. Un homme aux semelles de vent, comme dit l autre, un père aux dix mille horizons. Marcher, c est être libre, expliquait-il à ses enfants, la marche ne doit d allégeance à aucun seigneur. Qui l aime le suive : on marchait sur ses pas, lui toujours en avant d une foulée.
Entendait-il protester, la foulée s allongeait. Tout en marchant, ils adressait au monde entier qui venait à sa rencontre, aux arbres, aux animaux, aux frères humains. Une fois par semaine, aussi rituellement qu il allait à la messe, il partait se ressourcer en forêt. L été, les randonnées se faisaient croisières terrestres avec Rolf, son ami d enfance, grand marcheur suédois. Le Paris-Brest les emmenait à Laval, et leurs grands pieds avides au bord de l océan via les monts, les forêts et les grèves. Cette longue marche vers l Ouest d’ Henri Queffélec, j ai souhaité la refaire.
Pour aller sur ses traces en marchant, en écrivant. Pour le connaître enfin. »
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Après La nuit de feu, Eric-Emmanuel Schmitt poursuit son exploration des mystères spirituels dans un roman troublant, entre suspense et philosophie.Tout commence par une explosion à la sortie d’une messe. Le narrateur était là. Il a tout vu. Et davantage encore, il possède un don unique : voir à travers les visages et percevoir autour de chacun les êtres minuscules –souvenirs, anges ou démons- qui le motivent ou le hantent.Est-ce un fou ? Ou un sage qui déchiffre la folie des autres ? Son investigation sur la violence et le sacré va l’amener à la rencontre dont nous rêvons tous…
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Ce roman commence par un cri et s’achève par un rêve. Le cri, interminable, est celui que lance aujourd’hui une adolescente de seize ans, prénommée Ada, en plein cours d’histoire dans un lycée londonien.Le rêve est celui d’une renaissance. Entre les deux a lieu la rencontre du Grec Kostas Kazantzakis et d’une jeune fille turque, Defne, en 1974, dans une Chypre déchirée par la guerre civile. Elif Shafak crée des personnages débordant d’humanité mais aussi de failles et de doutes, d’élans de générosité et de contradictions, pour conter l’histoire d’un amour interdit dans un climat de haine et de violence qui balaie tout sur son passage. Sa prose puissante convoque un savant mélange de merveilleux, de rêve, d’amour, de chagrin et d’imagination pour libérer la parole des générations précédentes, souvent réduites au silence.
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Ce roman commence par un cri et s’achève par un rêve. Le cri, interminable, est celui que lance aujourd’hui une adolescente de seize ans, prénommée Ada, en plein cours d’histoire dans un lycée londonien.Le rêve est celui d’une renaissance. Entre les deux a lieu la rencontre du Grec Kostas Kazantzakis et d’une jeune fille turque, Defne, en 1974, dans une Chypre déchirée par la guerre civile. Elif Shafak crée des personnages débordant d’humanité mais aussi de failles et de doutes, d’élans de générosité et de contradictions, pour conter l’histoire d’un amour interdit dans un climat de haine et de violence qui balaie tout sur son passage. Sa prose puissante convoque un savant mélange de merveilleux, de rêve, d’amour, de chagrin et d’imagination pour libérer la parole des générations précédentes, souvent réduites au silence.
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Corée du Sud, dans les années 1930.Sur l’île de Jeju, la plongée et la pêche sous-marine rythment le quotidien des femmes. Dans cette société qui repose sur les mères et leur descendance, les haenyeo, ces extraordinaires plongeuses en apnée, travaillent pour subvenir aux besoins de leurs familles pendant que les hommes s’occupent des enfants.Unies par leur amour de la mer, Mi-Ja et Young-sook, deux filles aux caractères opposés, aspirent à prendre la relève de leurs aînées. Au fil des ans, elles nouent une profonde amitié, jusqu’à se considérer comme soeurs. Mais alors que la Seconde Guerre mondiale ébranle l’île, les causes de discorde se multiplient, et tandis que partout le conflit fait rage, leurs liens semblent voués à se rompre.
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» La première fois que j’ai entendu parler de Thomassin, c’était par une directrice de casting avec qui il avait travaillé à ses débuts d’acteur. Elle m’avait montré quelques-unes des lettres qu’il lui avait envoyées de prison. Quand il a été libéré, je suis allée le voir. Routard immobile, Thomassin n’aime pas bouger hors de ses bases. Il faut se déplacer. Je lui ai précisé que je n’écrivais pas sa biographie, mais un livre sur l’assassinat d’une femme dans un village de montagne, affaire dans laquelle il était impliqué. Mon travail consistait à le rencontrer, lui comme tous ceux qui accepteraient de me voir. »
F. A.
Le village, c’est Montréal-la-Cluse. La victime, c’est Catherine Burgod, tuée de vingt-huit coups de couteau dans le bureau de poste où elle travaillait. Ce livre est donc l’histoire d’un crime. Il a fallu sept ans à Florence Aubenas pour en reconstituer tous les épisodes – tous, sauf un. Le résultat est saisissant. Au-delà du fait divers et de l’enquête policière, L’Inconnu de la poste est le portrait d’une France que l’on aurait tort de dire ordinaire. Car si le hasard semble gouverner la vie des protagonistes de ce récit, Florence Aubenas offre à chacun d’entre eux la dignité d’un destin.
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Kyle a cinq ans lorsqu’il découvre sa mère morte sous les coups de son mari. Recueilli par sa soeur, le petit garçon se réfugie dans la musique. Vingt ans plus tard, il est devenu une rockstar adulée par le monde entier. Mais rien n’efface la colère qui l’habite. Coryn épouse Jack Branningan alors qu’elle a dix-sept ans. Sous ses aspects d’homme parfait, Jack s’avère vite être un mari possessif, jaloux et violent. Un jour, alors que Coryn se promène avec ses deux enfants, l’un d’eux échappe à sa vigilance et se fait renverser par une voiture. A cet instant précis, les destins de Kyle et Coryn s’entremêlent. Mais comment ces deux êtres que tout semble séparer auraient-ils la moindre chance de s’aimer ?
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» Souviens-toi que l’on a deux vies. La seconde commence le jour où on se rend compte que l’on n’en a qu’une. » Pour payer ses études d’art dramatique, Lisa travaille dans un bar de Manhattan. Elle y fait la connaissance d’Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste. En apparence, il a tout pour plaire. Mais Arthur n’est pas un homme comme les autres. Deux ans plus tôt, il a hérité de la résidence de son grand-père : un vieux phare isolé dans lequel une pièce a été condamnée. Malgré sa promesse, il a choisi d’ouvrir la porte, découvrant une vérité bouleversante qui lui interdit de mener une vie normale. Sa rencontre avec Lisa va tout changer et lui redonner une raison d’espérer. Dès lors, Arthur et Lisa n’ont qu’une obsession, déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps. Un suspense psychologique vertigineux au final stupéfiant. » Guillaume Musso persiste et signe. Il est bien le maître du suspense. » Le Figaro la couverture peut différer
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L’odyssée tragique et sublime de deux petites filles rescapées du génocide arménien.
1915, non loin d’Erzeroum, en Arménie turque. Araxie, dix ans, et sa petite soeur Haïganouch, six ans, échappent par miracle au massacre des Arméniens par les Turcs. Déportées vers le grand désert de Deir-ez-Zor et condamnées à une mort inéluctable, les deux fillettes sont épargnées grâce à un médecin qui les achète comme esclaves, les privant de leur liberté mais leur laissant la vie sauve.
Jusqu’à ce que l’Histoire, à nouveau, les précipite dans la tourmente. Séparées, propulsées chacune à un bout du monde, Araxie et Haïganouch survivront-elles aux guerres et aux trahisons de ce siècle cruel ? Trouveront-elles enfin la paix et un refuge, aussi fragile soit-il ?
C’est autour de l’enfance romancée de sa propre grand-mère que Ian Manook, de son vrai nom Patrick Manoukian, a construit cette inoubliable saga historique et familiale. Un roman plein d’humanité où souffle le vent furieux de l’Histoire, une galerie de personnages avides de survivre à la folie des hommes, et le portrait poignant des enfants de la diaspora arménienne.
« Un envoûtant roman consacré aux destins de deux orphelines. » La Croix
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Au détour d’une salle de musée, une femme est saisie par une toile de Georges de La Tour, Saint Sébastien soigné par Irène. Face à ce tableau, elle va revivre les égarements d’une histoire d’amour passée. Parallèlement, nous suivons Georges de La Tour dans son atelier, puis à Paris où, accompagné de son fils et de son apprenti, il s’apprête à présenter son Saint Sébastien au roi de France. Entre les doutes du peintre, les écarts du fils et les découvertes du jeune apprenti, c’est un monde fait de silences, d’ombres et de passions qui s’ouvre, donnant à l’histoire de la narratrice un écho contrasté, comme dans un clair-obscur.
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Un prédateur aux aguets
Un enfant seul dans la nuit
Une femme rongée par le remords
Un thriller glaçant où chacun lutte pour sa survie
Un soir d’hiver, dans une ville du New Jersey. Paul, 10 ans, désobéit à sa mère et profite de son absence pour aller chez un ami. Sur le trajet du retour, au milieu d’une tempête de neige, le petit garçon est kidnappé, à quelques mètres de chez lui. Madeline Straw, témoin de la scène, aurait pu intervenir, mais elle a préféré passer son chemin. Madeline est rongée par le remords. L’enlèvement de Paul ravive en elle de douloureux événements… et un lourd secret, enfoui, que son corps n’a toujours pas oublié, va alors resurgir.
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Ils étaient vingt-quatre, près des arbres morts de la rive, vingt-quatre pardessus noirs, marron ou cognac, vingt-quatre paires d’épaules rembourrées de laine, vingt-quatre costumes trois pièces, et le même nombre de pantalons à pinces avec un large ourlet. Les ombres pénétrèrent le grand vestibule du palais du président de l’Assemblée ; mais bientôt, il n’y aura plus d’Assemblée, il n’y aura plus de président, et, dans quelques années, il n’y aura même plus de Parlement, seulement un amas de décombres fumants. Eric Vuillard
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C’est l’histoire de Jo’, jeune interne en pédiatrie à la personnalité fantasque, à qui tout sourit.
C’est l’histoire de No’, un petit garçon de sept ans attachant et joueur, qui est atteint d’un mal incurable et ne comprend pas pourquoi sa maman ne vient pas plus souvent le voir à l’hôpital.
C’est l’histoire de Maria, une mère secrète, qui disparaît à l’autre bout du monde au lieu de rester au chevet de son fils.
Un matin, dans la chambre de l’enfant, survient un drame qui lie à jamais le destin de ces trois êtres.
Jo’ devra tout quitter pour partir sur les traces de Maria et percer ses mystères.
Inspiré par le choc ressenti lors de la disparition de l’un de ses jeunes patients, l’auteur livre une quête initiatique et poétique, semée de recoins obscurs qui s’illuminent. Un magnifique troisième roman, porté par des personnages profondément humains.