• L'atelier des souvenirs (Anne Idoux- Thivet)

    L’atelier des souvenirs (Anne Idoux- Thivet)

    Lorsqu’elle hérite de la maison de sa grand-mère dans la Meuse, Alice décide de quitter sa vie de thésarde parisienne qui ne mène nulle part et de s’installer à la campagne. Elle se lance alors dans l’animation d’ateliers d’écriture dans deux maisons de retraite. Suzanne, Germaine, Jeanne, Élisabeth, Georges, Lucien… les anciens dont elle croise la route sont tous plus attachants les uns que les autres.
    Au fil des séances d’écriture, les retraités dévoilent des bribes de leur passé et s’attachent à la jeune femme, dont ils devinent la solitude. Bien décidée à lui redonner le sourire, la joyeuse bande de seniors se donne pour mission de l’aider à trouver l’amour !

  • L'attentat (Yasmina Khadra)

    L’attentat (Yasmina Khadra)

    Amine, chirurgien israélien d’origine palestinienne, a toujours refusé de prendre parti dans le conflit qui oppose son peuple d’origine et son peuple d’adoption, et s’est entièrement consacré à son métier et à sa femme, Sihem, qu’il adore. Jusqu’au jour où, au cœur de Tel Aviv, un kamikaze se fait sauter dans un restaurant, semant la mort et la désolation. Toute la journée, Amine opère les victimes de l’attentat, avec pour tout réconfort l’espoir de trouver le soir l’apaisement dans les bras de Sihem. Mais quand il rentre enfin chez lui, au milieu de la nuit, elle n’est pas là. C’est à l’hôpital, où le rappelle son ami Naveed, un haut fonctionnaire de la police, qu’il apprend la nouvelle terrifiante : non seulement il doit reconnaître le corps mutilé de sa femme mais on l’accuse elle,

  • L'aube à Birkenau ( David Teboul)

    L’aube à Birkenau ( David Teboul)

    Un témoignage poignant sur les camps de concentration, racontée par celle qui les a vécus.

     » La guerre avait fauché une génération. Nous étions effondrés. Mon oncle et ma tante avaient beau être médecins, ils ne possédaient plus rien. Leur clientèle avait disparu. Leur maison avait été pillée. Leurs économies avaient fondu. Le lendemain de mon arrivée à Paris, comme ils n’avaient ni argent ni vêtements à m’offrir, c’est une voisine qui m’a secourue avec une robe et des sous-vêtements.
    Il régnait dans la maison une atmosphère de désolation.
    Il n’y avait plus le moindre meuble. Les miroirs avaient été volés, à part ceux qui étaient scellés aux murs et que les pillards n’avaient pas pu emporter.
    Je faisais ma toilette matinale devant un miroir brisé par une balle. Mon image y apparaissait fissurée, fragmentée.
    J’y voyais un symbole.
    Nous n’avions rien à quoi nous raccrocher. Ma sœur Milou était gravement malade, mon oncle et ma tante avaient perdu le goût de vivre. Nous faisions semblant de vouloir continuer.  »

    Simone Veil raconte son enfance, sa déportation, et l’impact de cette épreuve dans sa vie.

  • L'aube sera grandiose ( Anne - Laure Bondoux)

    L’aube sera grandiose ( Anne – Laure Bondoux)

    Ce soir, Nine, seize ans, n’ira pas à la fête de son lycée. Titania, sa mère, en a décidé autrement. Elle embarque sa fille vers une destination inconnue, une cabane isolée, au bord d’un lac. Il est temps pour elle de lui révéler l’existence d’un passé soigneusement caché. Commence alors une nuit entière de révélations… Qui sont Octo, Orion et Rose-Aimé ? A qui appartient cette mystérieuse cabane ? Et ce vélo rouge, posé sous l’escalier ?

    Au fil d’un récit souvent drôle, parfois tragique et bouleversant, Nine découvre un étonnant roman familial.

    Quand l’aube se lèvera sur le lac, plus rien ne sera comme avant.

  • L'aurore (Pia Malaussène)

    L’aurore (Pia Malaussène)

    Quelque chose clochait dans notre famille et ses trébuchements successifs à n’en pas douter avaient eu raison d’Agnès. Si son effondrement pouvait ne pas être inutile, c’était à révéler quelle sorte de claudication nous faisait marcher de travers à chaque génération jusqu’à cette chute finale. J’étais sûre cette fois de captiver mon frère car j’étais convaincue que venait de se livrer, sinon la vérité, du moins l’alphabet qui allait ordonner et rendre donc lisible le fatras de nos expériences communes.

    La narratrice traverse toute la France en voiture pour rejoindre son frère dans le Sud : elle vient lui annoncer que leur petite sœur, Agnès, a été internée à Sainte-Anne. Mais il est difficile de parler avec lui, qui refuse toute complicité et passe son temps plongé dans son arbre généalogique… Le frère et la sœur n’ont rien en commun, sinon des souvenirs de leur enfance, en partie passée en Guyane, avec Agnès notamment…
    Que s’est-il véritablement passé dans ce vert paradis de la jungle guyanaise? Quel lourd secret de famille a provoqué la folie d’Agnès ?
    Dans ce premier roman, Pia Malaussène crée une ambiance oppressante, dense et inquiétante à l’image de la forêt équatoriale. Au cœur de laquelle elle laisse pourtant entrevoir des rais de lumière et une aurore possible…

  • L'autoportrait fait à Sarah Ikler (Yasmina Khadra)

    L’autoportrait fait à Sarah Ikler (Yasmina Khadra)

     » Sarah aurait tant aimé que son mari se réveille et qu’il la surprenne penchée sur lui, pareille à une étoile veillant sur son berger. Mais Driss ne se réveillerait pas. Restitué à lui-même, il s’était verrouillé dans un sommeil où les hantises et les soupçons se neutralisaient, et Sarah lui en voulait de se mettre ainsi à l’abri des tourments qui la persécutaient. Aucun ange ne t’arrive à la cheville, lorsque tu dors, mon amour, pensa-t-elle. Pourquoi faut-il qu’à ton réveil tu convoques tes vieux démons, alors qu’il te suffit d’un sourire pour les tenir à distance ?  »
    Couple comblé, Sarah et Driss Ikker mènent la belle vie à Tanger jusqu’au jour où l’outrage s’invite à leur table. Dès lors, Driss n’a plus qu’une seule obsession : identifier l’intrus qui a profané son bonheur conjugal.

  • L'autre (Andrée Chedid)

    L’autre (Andrée Chedid)

    C’est l’aube. L’air est doux comme duveté de lumière. Une main géante et molle recouvre encore la colline. Ils dorment. Ils dorment tous ! Et Simm, le vieux fou, insolent et heureux, rentre chez lui. Soudain, un volet claque ! La façade de l’hôtel Splendide s’illumine tout à coup d’un visage, beau comme un fils qui lui sourit. Leurs yeux se parlent. Leurs mains se lèvent. Rencontre fugitive, immense, joyeuse… Mais… Un cri, une secousse… La terre remue, gronde… La façade se contracte, ondule… Non ! Le visage disparaît… Dans la folie qui suit le tremblement de terre, Simm gesticule, crie, tires les sauveteurs par le bras. Là ! Il est là ! Il l’a vu ! Si beau à la fenêtre. Il est vivant ! Mais qui va le croire ? Et si personne ne le croit, qui va le sauver ?

  • L'autre qu'on adorait (Catherine Cusset)

    L’autre qu’on adorait (Catherine Cusset)

    « Quand tu penses à ce qui t’arrive, tu as l’impression de te retrouver en plein David Lynch. Blue Velvet, Twin Peaks. Une ville universitaire, le cadavre d’un garçon de vingt ans, la drogue, la police, une ravissante étudiante, une histoire d’amour entre elle et son professeur deux fois plus âgé : il y a toute la matière pour un scénario formidable. Ce n’est pas un film. C’est ta vie ». L’autre qu’on adorait fait revivre Thomas, un homme d’une vitalité exubérante qui fut l’amant, puis le proche ami de la narratrice, et qui s’est suicidé à trente-neuf ans aux Etats-Unis. Ce douzième roman de Catherine Cusset, où l’on retrouve l’intensité psychologique, le style serré et le rythme rapide qui ont fait le succès du Problème avec Jane, de La haine de la famille et d’Un brillant avenir, déroule avec une rare empathie la mécanique implacable d’une descente aux enfers.

  • L'embuscade (Emilie Guillaumin)

    L’embuscade (Emilie Guillaumin)

    Nuit d’août. Dans la chambre flotte le parfum de Cédric. Un mois et demi que ce soldat des forces spéciales est en mission et que Clémence attend son retour avec leurs trois garçons.
    Au petit matin, une délégation militaire sonne à la porte. L’adjudant Cédric Delmas est tombé dans une embuscade avec cinq de ses camarades.

  • L'empreinte (Alexandra Marzano Lesvenich)

    L’empreinte (Alexandra Marzano Lesvenich)

    Etudiante en droit à Harvard, Alexandria Marzano-Lesnevich est une farouche opposante à la peine de mort. Jusqu’au jour où son chemin croise celui d’un tueur emprisonné en Louisiane, Rick Langley, dont la confession l’épouvante et ébranle toutes ses convictions. Pour elle, cela ne fait aucun doute : cet homme doit être exécuté. Bouleversée par cette réaction viscérale, Alexandria ne va pas tarder à prendre conscience de son origine en découvrant un lien entre son passé, un secret de famille et cette terrible affaire qui réveille en elle des sentiments enfouis. Elle n’aura alors cesse d’enquêter inlassablement sur les raisons profondes qui ont conduit Langley à commettre ce crime épouvantable.

    Dans la lignée de séries documentaires comme Making a Murderer, ce récit au croisement du thriller, de l’autobiographie et du journalisme d’investigation, montre clairement combien la loi est quelque chose d’éminemment subjectif, la vérité étant toujours plus complexe et dérangeante que ce que l’on imagine. Aussi troublant que déchirant.

  • L'enfant céleste (Maud Simonnot)

    L’enfant céleste (Maud Simonnot)

    Sensible, rêveur, Célian ne s’épanouit pas à l’école. Sa mère Mary, à la suite d’une rupture amoureuse, décide de partir avec lui dans une île légendaire de la mer Baltique. C’est là en effet qu’à la Renaissance, Tycho Brahe – astronome dont l’étrange destinée aurait inspiré Hamlet – imagina un observatoire prodigieux depuis lequel il redessina entièrement la carte du Ciel. En parcourant les forêts et les rivages de cette île préservée où seuls le soleil et la lune semblent diviser le temps, Mary et Célian découvrent un monde sauvage au contact duquel s’effacent peu à peu leurs blessures. Porté par une écriture délicate, sensuelle, ce premier roman est une ode à la beauté du cosmos et de la nature. L’Enfant céleste évoque aussi la tendresse inconditionnelle d’une mère pour son fils, personnage d’une grande pureté qui donne toute sa lumière au roman.

  • L'enfant multiple ( Andrée Chedid)

    L’enfant multiple ( Andrée Chedid)

    Tout courait vers le froid, vers la violence, vers la mort. Tout filait vers l’été, vers la paix, vers la vie. Tournant, tournoyant sans fin, le Manège poursuivait sa ronde. Fils d’un musulman d’Égypte et d’une chrétienne libanaise, petit-fils d’un troubadour, Omar-Jo est un enfant heureux. Mais il habite Beyrouth où, en 1987, les hommes se font la guerre. Un beau dimanche ensoleillé, devant la porte de sa maison… l’explosion. Assourdissante, meurtrière, elle lui arrache plus que la vie. Ses parents. Son bras. Pourtant, l’enfant qui quitte le Liban revendique l’espoir et l’imaginaire. À Paris, il rencontre Maxime, le forain au manège usé par le temps et la mélancolie de son propriétaire. Omar-Jo rendra alors toute leur magie aux chevaux de bois, comme il insufflera à Maxime la force nécessaire au rêve et au bonheur, à la jeunesse et à l’amour.

  • L'enragé (Sorj chalandon)

    L’enragé (Sorj chalandon)

    « En 1977, alors que je travaillais à Libération, j’ai lu que le Centre d’éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer allait être fermé. Ce mot désignait en fait une colonie pénitentiaire pour mineurs. Entre ses hauts murs, où avaient d’abord été détenus des Communards, ont été « rééduqués » à partir de 1880 les petits voyous des villes, les brigands des campagnes mais aussi des cancres turbulents, des gamins abandonnés et des orphelins. Les plus jeunes avaient 12 ans.
    Le soir du 27 août 1934, cinquante-six gamins se sont révoltés et ont fait le mur. Tandis que les fuyards étaient cernés par la mer, les gendarmes offraient une pièce de vingt francs pour chaque enfant capturé. Alors, les braves gens se sont mis en chasse et ont traqué les fugitifs dans les villages, sur les plages, dans les grottes. Tous ont été capturés.Tous ? Non : aux premières lueurs de l’aube, un évadé manquait à l’appel.
    Je me suis glissé dans sa peau et c’est son histoire que je raconte. Celle d’un enfant battu qui me ressemble. La métamorphose d’un fauve né sans amour, d’un enragé, obligé de desserrer les poings pour saisir les mains tendues. » S.C.

  • L'enragé (Sorj Chalandon)

    L’enragé (Sorj Chalandon)

    « En 1977, alors que je travaillais à Libération, j’ai lu que le Centre d’éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer allait être fermé. Ce mot désignait en fait une colonie pénitentiaire pour mineurs. Entre ses hauts murs, où avaient d’abord été détenus des Communards, ont été « rééduqués » à partir de 1880 les petits voyous des villes, les brigands des campagnes mais aussi des cancres turbulents, des gamins abandonnés et des orphelins. Les plus jeunes avaient 12 ans.
    Le soir du 27 août 1934, cinquante-six gamins se sont révoltés et ont fait le mur. Tandis que les fuyards étaient cernés par la mer, les gendarmes offraient une pièce de vingt francs pour chaque enfant capturé. Alors, les braves gens se sont mis en chasse et ont traqué les fugitifs dans les villages, sur les plages, dans les grottes. Tous ont été capturés.Tous ? Non : aux premières lueurs de l’aube, un évadé manquait à l’appel.
    Je me suis glissé dans sa peau et c’est son histoire que je raconte. Celle d’un enfant battu qui me ressemble. La métamorphose d’un fauve né sans amour, d’un enragé, obligé de desserrer les poings pour saisir les mains tendues. » S.C.

  • L'entre-temps (René Guitton)

    L’entre-temps (René Guitton)

    Alexandre Landais, le petit garçon né en 1943 dans un camp d’internement perdu au fond du Maroc, est devenu un homme. Un homme plus vieux que ne l’a jamais été son père, commandant de Marine qui l’a façonné et tant fasciné. Il lui a appris les bateaux, les avions, l’a initié à la contemplation du fameux rayon vert des couchers de soleil, lui a transmis le respect, l’ouverture aux autres, et la loyauté qui toujours doit gouverner la vie d’un homme.

    C’est d’ailleurs par loyauté envers sa mère et son père qu’Alex revient en terre natale : depuis trop longtemps séparés, ses parents doivent être enfin réunis, en France.

    Mais exhumer la mémoire, c’est creuser le passé d’une vie révolue truffée de sensations olfactives intactes, de souvenirs gauchis par l’affection, d’images jaunies et de visages d’un autre temps.

    Celui de Rose, sa mère, une jeune modiste italienne, sauvage et envoûtante, ceux des grands-parents maternels, Vincenza et Girolamo, des êtres épris de liberté, mais aussi de Yemna la juive, de Mina la musulmane, de la tante d’Amérique ou des cousins d’Afrique.

  • L'épaisseur d'un cheveu (Claire Berest)

    L’épaisseur d’un cheveu (Claire Berest)

    C’est implacable. C’est glaçant. C’est réussi ! » ELLE

    « Il était alors impossible d’imaginer que trois jours plus tard, dans la nuit de jeudi à vendredi, Etienne tuerait sa femme. »

    Etienne est correcteur dans l’édition. Avec sa femme Vive, délicieusement fantasque, ils forment depuis dix ans un couple solide et amoureux. Parisiens éclairés qui vont de vernissage en concert classique, ils sont l’un pour l’autre ce que chacun cherchait depuis longtemps.

    Mais quelque chose va faire dérailler cette parfaite partition.

    Ce sera aussi infime que l’épaisseur d’un cheveu, aussi violent qu’un cyclone qui ravage tout sur son passage.

     

    Implacable trajectoire tragique, L’Épaisseur d’un cheveu ausculte notre part d’ombre. Claire Berest met en place un compte-à-rebours avec l’extrême précision qu’on lui connaît pour se livrer à la fascinante autopsie d’un homme en route vers la folie.