• H (Bernard Minier)

    H (Bernard Minier)

    H comme… Hirtmann

    Depuis l’évasion de Julian Hirtmann, le plus célèbre des tueurs en série, Martin Servaz n’est pas le seul à enquêter : détectives amateurs sur le Net, fans de true crime, présentateur star du talk-show le plus regardé de France, écrivain de best-sellers, tout le monde part en chasse.

    Mais lorsque la traque mortelle se double de disparitions qui rappellent l’un des plus grands scandales criminels et sexuels des dernières décennies, c’est la terreur qui s’installe.

    Quand réalité et fiction finissent par se confondre, le pire est à venir…

    Jamais Bernard Minier n’a été aussi surprenant, noir et provocant.

  • Happy birthday grand- mère (Valérie Saubade)

    Happy birthday grand- mère (Valérie Saubade)

     » J’ai décidé hier après-midi de tuer ma fille. À quatre-vingts ans, cela ne va pas être facile. D’autant que je me déplace en fauteuil roulant.  »

    Mais cette octogénaire hémiplégique est bien déterminée à parvenir à ses fins. Car entre mère et fille, la haine est réciproque et implacable. Ancienne pianiste, adulée par les hommes, despotique, Éléonore ne s’est jamais préoccupée de personne sauf d’elle-même. Terne et aigrie, sa fille Élisabeth attend de pied ferme l’héritage. Et soigne sa mère indigne de façon très personnelle…

  • Harlem Shuffle (Colson Whitehead)

    Harlem Shuffle (Colson Whitehead)

     » Sublime roman […] Harlem Shuffle est un page turner comme Colson Whitehead sait si bien en faire. » Livres Hebdo

    Petites arnaques, embrouilles et lutte des classes… La fresque irrésistible du Harlem des années 1960.

    Époux aimant, père de famille attentionné et fils d’un homme de main lié à la pègre locale, Ray Carney, vendeur de meubles et d’électroménager à New York sur la 125e Rue, « n’est pas un voyou, tout juste un peu filou ». Jusqu’à ce que son cousin lui propose de cambrioler le célèbre Hôtel Theresa, surnommé le Waldorf de Harlem…

    Chink Montague, habile à manier le coupe-chou, Pepper, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, Miami Joe, gangster tout de violet vêtu, et autres flics véreux ou pornographes pyromanes composent le paysage de ce roman féroce et drôle. Mais son personnage principal est Harlem, haut lieu de la lutte pour les droits civiques, où la mort d’un adolescent noir, abattu par un policier blanc, déclencha en 1964 des émeutes préfigurant celles qui ont eu lieu à la mort de George Floyd.

    Avec Harlem Shuffle, qui revendique l’héritage de Chester Himes et Donald Westlake, Colson Whitehead se réinvente une fois encore en détournant les codes du roman noir.

  • Henua (Marin Ledun)

    Henua (Marin Ledun)

    Henua. La terre natale, la terre-mère. Henua Ènana, la Terre des Hommes, véritable nom de l’archipel des Marquises, où est retrouvé le corps de Paiotoka O’Connor, une jeune mère respectée, éprise de liberté, aimant passionnément Nuku Hiva, son île. Le lieutenant de gendarmerie Tepano Morel – né d’un père métropolitain et d’une mère marquisienne – est dépêché depuis Tahiti pour enquêter, secondé sur place par Poerava Wong. Si ses investigations lui révèlent progressivement l’envers du paradis marquisien, elles lui permettent également de renouer avec ses racines et la mémoire de sa mère, personnalité connue de beaucoup sur l’île. Jonglant avec les fantômes de son passé et sa quête de vérité, le lieutenant découvre un pays rongé par les conséquences de la colonisation et hanté par le spectre des essais nucléaires français, où le silence est d’or et où les secrets sont bien gardés…

  • Héritage (Miguel Bonnefoy)

    Héritage (Miguel Bonnefoy)

    La maison de la rue Santo Domingo à Santiago du Chili, cachée derrière ses trois citronniers, a accueilli plusieurs générations de la famille des Lonsonier. Arrivé des coteaux du Jura avec un pied de vigne dans une poche et quelques francs dans l’autre, le patriarche y a pris racine à la fin du XIXe siècle. Son fils Lazare, de retour de l’enfer des tranchées, l’habitera avec son épouse Thérèse, et construira dans leur jardin la plus belle des volières andines. C’est là que naîtront les rêves d’envol de leur fille Margot, pionnière de l’aviation, et qu’elle s’unira à un étrange soldat surgi du passé pour donner naissance à Ilario Da, le révolutionnaire.
    Bien des années plus tard, un drame sanglant frappera les Lonsonier. Emportés dans l’oeil du cyclone, ils voleront ensemble vers leur destin avec, pour seul héritage, la légende mystérieuse d’un oncle disparu.

  • Hexa ( Gabrielle Filtau Chiba)

    Hexa ( Gabrielle Filtau Chiba)

    Thalie, 16 ans, vit avec ses parents, Gabriel et Sandrine, dans la Cité de Sainte-Foy au Québec. Nul n’a le droit de franchir le Mur qui entoure la ville et protège ses habitants de la dévastation et du chaos qui sévissent au-delà.
    Chaque printemps et jusqu’au retour des neiges, Sandrine quitte son amoureux et sa fille pour reboiser le Nord du pays avec un groupe de femmes. Cette année, Thalie obtient le droit de l’accompagner. Loin de toute forme de civilisation, au contact de ces planteuses d’arbres généreuses et acharnées, l’adolescente découvre un monde insoupçonné, où la nature est omniprésente, où la sororité règne, où tout semble encore possible.

  • Histoire du fils (Marie- Hélène Lafon)

    Histoire du fils (Marie- Hélène Lafon)

    Le fils, c’est André. La mère, c’est Gabrielle. Le père est inconnu. André est élevé par Hélène, la soeur de Gabrielle, et son mari. Il grandit au milieu de ses cousines. Chaque été, il retrouve Gabrielle qui vient passer ses vacances en famille. Entre Figeac, dans le Lot, Chanterelle ou Aurillac, dans le Cantal, et Paris, Histoire du fils sonde le coeur d’une famille, ses bonheurs ordinaires et ses vertiges les plus profonds, ceux qui creusent des galeries dans les vies, sous les silences.

  • Hiver à Sokcho (Elisa Shua Dusapin)

    Hiver à Sokcho (Elisa Shua Dusapin)

    A Sokcho, petite ville portuaire proche de la Corée du Nord, une jeune Franco-coréenne qui n’est jamais allée en Europe rencontre un auteur de bande dessinée venu chercher l’inspiration depuis sa Normandie natale. C’est l’hiver, le froid ralentit tout, les poissons peuvent être venimeux, les corps douloureux, les malentendus suspendus, et l’encre coule sur le papier, implacable : un lien fragile se noue entre ces deux êtres aux cultures si différentes. Ce roman délicat comme la neige sur l’écume transporte le lecteur dans un univers d’une richesse et d’une originalité rares, à l’atmosphère puissante.

  • Home (Tony Morrison)

    Home (Tony Morrison)

    La guerre de Corée vient à peine de se terminer, et le jeune soldat Frank Money rentre aux États-Unis, traumatisé, en proie à une rage terrible qui s’exprime aussi bien physiquement que par des crises d’angoisse.
    Il est incapable de maintenir une quelconque relation avec sa fiancée rencontrée à son retour du front et un appel au secours de sa jeune sœur va le lancer sur les routes américaines pour une traversée transatlantique de Seattle à Atlanta, dans sa Géorgie natale.
    Il doit absolument rejoindre Atlanta et retrouver sa sœur, très gravement malade. Il va tout mettre en œuvre pour la ramener dans la petite ville de Lotus, où ils ont passé leur enfance.
    Lieu tout autant fantasmé que détesté, Lotus cristallise les démons de Frank, de sa famille. Un rapport de haine et d’amour, de rancœur pour cette ville qu’il a toujours voulu quitter et où il doit revenir.

    Ce voyage à travers les États-Unis pousse Frank Money à se replonger dans les souvenirs de son enfance et dans le traumatisme de la guerre ; plus il se rapproche de son but, plus il (re)découvre qui il est, mieux il apprend à laisser derrière lui les horreurs de la guerre afin de se reconstruire et d’aider sa sœur à faire de même.

  • Hors d'atteinte (Marcia Burnier)

    Hors d’atteinte (Marcia Burnier)

    « Elle trouvait que fuir demandait moins d’énergie que se battre. Désormais elle doute : est-ce qu’on fuit pour éviter de souffrir ou pour se raccommoder en silence sans troubler personne ? »

    Après plusieurs années d’une relation d’emprise avec un homme, Erin a trouvé la force de s’échapper pour recommencer sa vie seule. Du jour au lendemain, elle adopte une chienne qui devient une compagne indispensable, loue une maison isolée dans un village des Pyrénées où elle n’a plus à craindre d’être jugée, et se réapproprie son quotidien, en apprenant à vivre au rythme des saisons et de la nature.
    Après le succès des Orageuses, Marcia Burnier nous offre un deuxième roman de résistance et de reconstruction qui aborde avec force les questions de violences, de consentement et de domination patriarcale au sein du couple.

  • Houris ( Kamel Daoud)

    Houris ( Kamel Daoud)

    « Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l’histoire d’une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant. » Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d’indépendance, qu’elle n’a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu’elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix. Son histoire, elle ne peut la raconter qu’à la fille qu’elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l’a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être.

  • Houris (Kamel Daoud)

    Houris (Kamel Daoud)

    « Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l’histoire d’une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant. » Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d’indépendance, qu’elle n’a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu’elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix. Son histoire, elle ne peut la raconter qu’à la fille qu’elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l’a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être.

  • Huaponi Erica (Véronica Cozzo)

    Huaponi Erica (Véronica Cozzo)

    En France, Erica est une productrice de téléréalité ambitieuse et redoutée. Mensonges, séduction, manipulation… Erica connaît le cocktail par coeur, abreuvée comme elle le fut dans sa jeunesse au Brésil par les télénovelas, ces interminables feuilletons à l’eau de rose. Et tout aurait pu continuer ainsi longtemps, si une équipe de tournage sous sa responsabilité n’avait disparu dans la jungle amazonienne.

    Flanquée de Mélanie, une assistante snob et ingénue, Erica se lance sur les traces de son équipe. De retour au pays natal, elle devra mener à bien l’opération de sauvetage et élucider les mystères de son enfance.

    Huaponi Erica !, dont le titre s’inspire du vocable

    de la tribu amazonienne Huaorani signifiant «â€¯Bienvenue », est une comédie satirique

    délicieusement teintée d’humour noir et de folie latino.

    Véronica Cozzo nous entraîne à un rythme trépidant dans la foulée de personnages baroques qui, loin de leur volière clinquante, disjonctent pour mieux se retrouver.

  • Ici, les femmes ne rêvent pas (Rana Ahmad)

    Ici, les femmes ne rêvent pas (Rana Ahmad)

    Rana, dix ans, fonce sur son vélo flambant neuf, un vent de liberté lui caresse le visage.
    Quinze jours plus tard, c’est terminé. Son vélo est donné à l’un de ses oncles. Encore quelques mois et elle devra porter l’abaya noire sur son corps, le tarha sur sa tête et ses épaules, le niqab sur son visage. Ensuite, ses parents lui trouveront un mari et elle sera condamnée à ne plus rien faire que la cuisine, le ménage et ses cinq prières par jour. C’est la loi.
    Il ne reste à Rana que ses yeux pour pleurer et contempler son monde : l’Arabie saoudite des années 2000. Mais Rana n’a jamais oublié le vent de liberté de ses dix ans et est prête à tout pour le retrouver et en jouir, et, cette fois, en adulte.

  • Il était deux fois (Franck Thilliez)

    Il était deux fois (Franck Thilliez)

    Un père recherche sa fille en 2008. S’endort. Et se réveille en 2020.

    En 2008, Julie, dix-sept ans, disparaît en ne laissant comme trace que son vélo posé contre un arbre. Son père, le lieutenant de gendarmerie Gabriel Moscato, se lance alors dans une enquête aussi désespérée qu’effrénée. Jusqu’à ce jour où ses pas le mènent à l’hôtel de la Falaise. Là, le propriétaire lui donne accès à son registre et lui propose de le consulter dans la chambre 29, au deuxième étage. Mais exténué par un mois de vaines recherches, Gabriel finit par s’endormir. Quand il se réveille, rien n’est plus pareil. Il se trouve dans la chambre 7, au rez-de-chaussée. Contre la fenêtre s’écrase une pluie d’oiseaux morts. Et douze ans ont passé. On est en 2020. Julie n’a pas été retrouvée.

  • Il était une lettre (Kathryn Hughes)

    Il était une lettre (Kathryn Hughes)

    Manchester, 1973. Tina, secrétaire dans une compagnie d’assurances, est bénévole dans une boutique caritative le samedi. Cette activité lui permet d’échapper quelques heures à son mari, Rick, violent et alcoolique. Alors qu’elle trie de vieux vêtements, dans la poche d’une veste de costume, elle met la main sur une lettre jamais ouverte ni postée. C’est une demande en mariage, datée de septembre 1939. Émue, Tina décide de retrouver la destinataire de ce courrier, Chrissie, pour le lui remettre. Une simple enveloppe peut-elle contenir la clé du bonheur ? Et le chagrin d’une femme saurait-il illuminer la vie d’une autre ?
    À plusieurs décennies d’intervalle, deux histoires d’amour brisées en plein vol, deux destins de femmes au cœur meurtri. Un roman bouleversant.