• Ecoute la pluie tomber (Olivia Ruiz)

    Ecoute la pluie tomber (Olivia Ruiz)

    Marseillette, 1977. Dans le café qui l’a accueillie, étouffée, puis révélée, Carmen pleure sa nièce chérie. À plus de quarante ans, elle se rappelle les personnages qui ont changé sa vie. Ceux qui l’ont fait plonger, l’ont remise dans le droit chemin. Ceux qui ont su percer ses failles et écouter ses désirs. Sans oublier ses sœurs, dont elle partage les stigmates de l’exil mais refuse de suivre la route. Parce qu’après tant d’épreuves, Carmen aussi veut s’inventer un destin…
    D’une hacienda en Espagne, où le franquisme fait rage, à la prison madrilène de Ventas en passant par un paquebot transatlantique, Olivia Ruiz nous embarque dans les tourments d’une histoire qui s’entremêle à la grande, où l’amour triomphe de la violence.

    Olivia Ruiz confirme magnifiquement son talent d’écrivaine. RTL.

  • Eden ( Monica Sabolo)

    Eden ( Monica Sabolo)

    « Un esprit de la forêt. Voilà ce qu’elle avait vu. Elle le répéterait, encore et encore, à tous ceux qui l’interrogeaient, au père de Lucy, avec son pantalon froissé et sa chemise sale, à la police, aux habitants de la réserve, elle dirait toujours les mêmes mots, lèvres serrées, menton buté. Quand on lui demandait, avec douceur, puis d’une voix de plus en plus tendue, pressante, s’il ne s’agissait pas plutôt de Lucy – Lucy, quinze ans, blonde, un mètre soixante-cinq, short en jean, disparue depuis deux jours –, quand on lui demandait si elle n’avait pas vu Lucy, elle répondait en secouant la tête : « Non, non, c’était un esprit, l’esprit de la forêt. » »

    Dans une région reculée du monde, à la lisière d’une forêt menacée de destruction, grandit Nita, qui rêve d’ailleurs. Jusqu’au jour où elle croise Lucy, une jeune fille venue de la ville. Solitaire, aimantant malgré elle les garçons du lycée, celle-ci s’aventure dans les bois et y découvre des choses, des choses dangereuses…
    La faute, le châtiment et le lien aux origines sont au cœur de ce roman envoûtant sur l’adolescence et ses métamorphoses. Éden, ou le miroir du paradis perdu.

  • Edmonde l'envolée (Dominique de St Pern)

    Edmonde l’envolée (Dominique de St Pern)

    Edmonde, la jeune effrontée née sous une bonne étoile, délivrée de la 5e division blindée du Général de Lattre, sort de la guerre, vivante. Quoique surnommée « Edmondaine », la fille de l’ambassadeur François Charles-Roux, la sœur de la trop belle Cyprienne Del Drago, la complice de son frère Jean, qui n’est pas encore entré dans les ordres, quitte le clan familial que nous avions si superbement rencontré dans le premier tome de Dominique de Saint Pern.
    Qui est-elle alors, en 1945, à 25 ans, les pommettes hautes, le feu au cœur, ni mariée ni fiancée, ni soumise ni offerte ? On lui donnerait le Bon Dieu sans confession. Elle sourit : voilà que les Lazareff, le couple qui fait la presse et les dîners parisiens les plus courus, lui offre son premier emploi à Elle. Elle cligne des yeux sous les flashs de son ami Robert Doisneau : voilà que le puissant groupe Condé Nast lui déroule le tapis de Vogue, dont elle prendra la direction, et dont seule l’arrachera en 1966 une cover avec un mannequin trop noir et très Pop Art. Elle dénude une épaule : voilà le lit où tombent les hommes de pouvoir et d’importance, les lions qui s’apaisent en se frottant à une tigresse, Orson Welles, André Derain, François-Régis Bastide, Maurice Druon, et chut ! les redoutés orientaux, le Général Oufkir et l’alors fréquentable Kadhafi. « Il faut que le cœur se brise ou se bronze », a écrit un moraliste. Le cœur d’Edmonde se brise parfois.
    Mais l’année 1966, où elle remporte le prix Goncourt avec Oublier Palerme, son cœur bat la chamade en croisant le maire de Marseille, Gaston Defferre, l’homme au chapeau et au groupe de presse. La demoiselle a fait sa métamorphose : Edmonde en dame de fer, en compagnon de route du socialisme, en Marseillaise parfois éprise du peuple qui l’amuse, cumule les contradictions : Yves Saint-Laurent et François Mitterrand, les chauffeurs et les fêtes du parti communiste, le poing levé et les ors de la République, l’amitié d’Aragon et le couvert au Goncourt, l’amour toujours et le chagrin noir après la mort si brutale de Gaston, le cœur des siciliens et la vengeance d’une femme, la joie d’écrire et l’Orient redécouvert : cet Orient qui lui va si bien, avec ses ombres et ses cruautés.
    Edmonde s’envole. Où ? Elle veut tout, elle aura tout.

  • Elle a menti pour les ailes (Fransceca Serra)

    Elle a menti pour les ailes (Fransceca Serra)

    Année scolaire 2015-2016, une station balnéaire dans le sud-est de la France. Un concours de mannequins annonce une étape de sa tournée régionale dans cette ville qui ne s’anime d’ordinaire qu’à l’arrivée des touristes en été.Au lycée, Garance Sollogoub, la fille de la professeure de danse, est d’ores et déjà donnée favorite. Son étonnante beauté attire l’attention d’un cercle d’élèves plus âgés, les plus populaires – que Garance, adolescente sans histoire, a toujours vénérés sur les réseaux sociaux. Pour être des leurs, elle va devoir consentir à quelques sacrifices. En échange, ils vont l’initier aux secrets et à la férocité de la meute.Quelques mois plus tard, Garance disparaît.

  • Elle et lui ( Marc Lévy )

    Elle et lui ( Marc Lévy )

    Elle est actrice. Lui, écrivain.
    Elle s’appelle Mia. Lui, Paul.
    Elle est anglaise. Lui, américain.
    Elle se cache à Montmartre. Lui vit dans le Marais.
    Elle a beaucoup de succès. Lui, pas vraiment.
    Elle est même une star. Mais lui ne le sait pas.
    Elle se sent seule. Lui aussi.
    Il la fait rire. Elle enchaîne les maladresses.
    Elle ne doit pas tomber amoureuse. Lui non plus.

  • Elle s'appelait Sarah (Tatiana de Rosnay)

    Elle s’appelait Sarah (Tatiana de Rosnay)

    Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l’étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit.
    Paniquée, elle met son petit frère à l’abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. Elle s’appelait Sarah, c’est l’histoire de deux familles que lie un terrible secret, c’est aussi l’évocation d’une des pages les plus sombres de l’Occupation.
    Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans trente-quatre pays.

  • En attendant Bojangles (Olivier Bourdeaut)

    En attendant Bojangles (Olivier Bourdeaut)

    Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.

    Celle qui mène le bal, c’est la mère, imprévisible et extravagante. Elle n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.

    Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.

    L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.

    Cet ouvrage a obtenu le Grand Prix RTL – Lire 2016, Le Roman des étudiants 2016 France Culture – Télérama ainsi que le Prix France Télévision 2016.

  • En cas de forte chaleur (Maggie O'Farrel)

    En cas de forte chaleur (Maggie O’Farrel)

    Juillet 1976. Dans un Londres caniculaire, l’ambiance est lourde chez les Riordan. Robert, le père, disparait sans prévenir et laisse sa femme, Gretta dans l’incompréhension. Réunis autour de leur mère, les enfants tentent de retisser des liens distendus et de comprendre. Et si sa disparition était la clé d’un mystère familial encore plus grand, protégé depuis de longues années ? Entre Londres, New-York et un village d’Irlande, Maggie O’Farrell dresse avec délicatesse et justesse le portrait d’une famille suffoquant sous le poids de la chaleur et des non-dits.  » Qu’est-ce qui unit ou sépare une fratrie? Ces affinités si particulières sont disséquées avec une rare intensité.  » Olivia de Lamberterie, Elle Traduit de l’anglais par Michèle Valencia

  • En finir avec Eddy Bellegueulle (Edouard Louis)

    En finir avec Eddy Bellegueulle (Edouard Louis)

    «En vérité, l’insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n’a été que seconde. Car avant de m’insurger contre le monde de mon enfance, c’est le monde de mon enfance qui s’est insurgé contre moi. Je n’ai pas eu d’autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.»

  • Enfant de salaud (Sorj Chalandon)

    Enfant de salaud (Sorj Chalandon)

    Depuis l’enfance, une question torture le narrateur :
    – Qu’as-tu fait sous l’occupation ?
    Mais il n’a jamais osé la poser à son père.
    Parce qu’il est imprévisible, ce père. Violent, fantasque. Certains même, le disent fou. Longtemps, il a bercé son fils de ses exploits de Résistant, jusqu’au jour où le grand-père de l’enfant s’est emporté  : «Ton père portait l’uniforme allemand. Tu es un enfant de salaud !  »
    En mai 1987, alors que s’ouvre à Lyon le procès du criminel nazi Klaus Barbie, le fils apprend que le dossier judiciaire de son père sommeille aux archives départementales du Nord. Trois ans de la vie d’un «  collabo  », racontée par les procès-verbaux de police, les interrogatoires de justice, son procès et sa condamnation.
    Le narrateur croyait tomber sur la piteuse histoire d’un «  Lacombe Lucien  » mais il se retrouve face à l’épopée d’un Zelig. L’aventure rocambolesque d’un gamin de 18 ans, sans instruction ni conviction, menteur, faussaire et manipulateur, qui a traversé la guerre comme on joue au petit soldat. Un sale gosse, inconscient du danger, qui a porté cinq uniformes en quatre ans. Quatre fois déserteur de quatre armées différentes. Traître un jour, portant le brassard à croix gammée, puis patriote le lendemain, arborant fièrement la croix de Lorraine.
    En décembre 1944, recherché par tous les camps, il a continué de berner la terre entière.
    Mais aussi son propre fils, devenu journaliste.
    Lorsque Klaus Barbie entre dans le box, ce fils est assis dans les rangs de la presse et son père, attentif au milieu du public.
    Ce n’est pas un procès qui vient de s’ouvrir, mais deux. Barbie va devoir répondre de ses crimes. Le père va devoir s’expliquer sur ses mensonges.
    Ce roman raconte ces guerres en parallèle.
    L’une rapportée par le journaliste, l’autre débusquée par l’enfant de salaud.

  • Enfants à vendre (Kristina Mc Morris)

    Enfants à vendre (Kristina Mc Morris)

    Deux enfants en guenilles, le visage crasseux et le regard triste, sont assis sur le porche d’une maison. À côté d’eux, une simple pancarte : « Enfants à vendre ». Dans l’Amérique des années 1930, alors que la crise économique fait rage, certaines familles n’ont plus plus de quoi se chauffer, rien à manger. Lorsque le jeune journaliste Ellis Reed découvre cette scène, il prend une photo. Un cliché terrible et émouvant qui va lancer sa carrière. Mais à quel prix ? Car cette photographie de deux enfants en détresse va avoir des conséquences dévastatrices. Rongé par la culpabilité, Ellis revient au même endroit, quelques semaines plus tard. Mais la maison est vide, les enfants ont été vendus. Le journaliste décide alors de tout faire

  • Entre ciel et Lou (Lorraine Fouchet)

    Entre ciel et Lou (Lorraine Fouchet)

    Jo vient de perdre l’amour de sa vie, son souffle, son rire et son appétit : Lou. Il est désormais seul sur l’île de Groix, leur île, celle qu’il a choisie et qu’elle a épousée en même temps que lui. Lors de ses funérailles, entouré de ses enfants, Cyrian et Sarah, avec qui il nourrit des rapports distendus, le notaire lit le testament. Jusqu’à cette annonce fracassante : Jo l’a trahie. Stupeur ! Ce dernier comprend que Lou, mère dévouée et épouse amoureuse, n’a pas dit son dernier mot et lui lance un ultime défi. Son  » piroche  » aura deux mois pour renouer avec Cyrian et Sarah, et surtout, les rendre heureux. Mais entre une belle-fille acariâtre et jalouse, un fils sur la défensive, une petite-fille en mal de père et une fille cabossée par l’amour, Jo a du pain sur la planche… Haut les cœurs !

    Chaque famille a son lot de secrets, de colères tues et de sourires entendus. Lou, Jo et leurs enfants ne dérogent pas à la règle. Mais est-il jamais trop tard pour se retrouver et rattraper le temps perdu ? Avec Entre ciel et Lou on rit, on pleure, on s’engueule, et surtout, on s’aime ! Un roman aux effluves iodées à dévorer emmitouflés face à la mer.

  • Entre mes mains le bonheur se faufile ( Agnès Martin- Lugand)

    Entre mes mains le bonheur se faufile ( Agnès Martin- Lugand)

    Iris étouffe dans sa petite vie étriquée de la bourgeoisie de province. Un mariage qui se délite, un métier frustrant, elle s’échappe dans des drapés vaporeux et de sages petites robes sur mesure. La couture est son refuge, la machine suivant la cadence de son cœur apaisé. Jusqu’au jour de l’explosion, lorsque Iris découvre que ses parents lui ont volé ses aspirations de jeunesse.
    Alors elle déchire le carcan et s’envole pour suivre la formation dont elle rêvait. Et, de fil en aiguille, sous l’égide autoritaire de l’élégante Marthe, Iris se confectionne une nouvelle vie, dans l’exubérance du Paris mondain.

     » Une énergie libératrice.  » Le Parisien

  • Et je danse aussi (Anne-Laure Boudoux et Jean-Claude Mourlevat)

    Et je danse aussi (Anne-Laure Boudoux et Jean-Claude Mourlevat)

    La vie nous rattrape souvent au moment où l’on s’y attend le moins.

    Pour Pierre-Marie, romancier à succès (mais qui n’écrit plus), la surprise arrive par la poste, sous la forme d’un mystérieux paquet expédié par une lectrice. Mais pas n’importe quelle lectrice ! Adeline Parmelan,  » grande, grosse, brune « , pourrait bien être son cauchemar… Au lieu de quoi, ils deviennent peu à peu indispensables l’un à l’autre. Jusqu’au moment où le paquet révèlera son contenu, et ses secrets…

    Ce livre va vous donner envie de chanter, d’écrire des mails à vos amis, de boire du schnaps et des tisanes, de faire le ménage dans votre vie, de pleurer, de rire, de croire aux fantômes, d’écouter le Jeu des Milles Euros, de courir après des poussins perdus, de pédaler en bord de mer ou de refaire votre terrasse.

  • Et la peur continue ( Mazarine Pingeot)

    Et la peur continue ( Mazarine Pingeot)

    Lucie a peur. De tout. Si le métro s’arrête entre deux stations, elle pense qu’elle va mourir. Elle craint, lorsqu’elle part travailler le matin, qu’une catastrophe ne survienne, la privant à jamais de revoir son mari et ses enfants. Pourtant, à quarante ans, elle est comblée par un métier qui la passionne et une vie de famille réussie. Mais la disparition brutale d’Héloïse, sa cousine sourde et muette qu’elle chérissait, et celle de Louis, son ami d’enfance, font affleurer un souvenir flou et pénible au goût d’essence et de boue. Pour se libérer de ce mal étrange, Lucie devra revenir à la source de l’angoisse qui la saisit et l’empêche de vivre. Parce que, oui, la peur est tapie dans l’enfance, enfermée dans la cabane du pêcheur. Dans ce roman envoûtant et d’une grande justesse, Mazarine Pingeot revient sur la fragilité des vies construites sur des marécages. Et la peur continue est un cri dans ce silence assourdissant.

  • Et toujours les forêts (Sandrine Colette)

    Et toujours les forêts (Sandrine Colette)

    Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.

    À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts.