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  • Une femme (Anne Deblée)

    Pour la première fois, un livre nous révèle la vie extraordinaire de Camille Claudel. A la fin du siècle dernier, une jeune fille de dix-sept ans qui veut être sculpteur, c’est inconcevable, voire scandaleux. Or Camille se lance dans l’aventure à corps perdu. Jusqu’au jour de 1883 où elle rencontre Auguste Rodin. Le Maître accepte de la prendre comme élève ; bientôt il deviendra son amant. Suivent quinze années d’une liaison passionnée et orageuse d’où Camille sortira épuisée, vaincue… Elle mourra en 1943 à l’asile de Montdevergues, après un terrible internement qui aura duré trente ans, laissant au jugement de la postérité une oeuvre considérable, d’une rare puissance et d’une originalité visionnaire.
    “Une femme” a obtenu le Grand Prix 1983 des lectrices de Elle.

  • Une femme fuyant l’annonce (David Grossman)

    Sur le point de terminer son service militaire, le jeune Ofer accepte une dangereuse mission de vingt-huit jours en territoire palestinien. Comme pour conjurer le sort, sa mère décide de s’absenter durant cette période. Fuyant la nouvelle tant redoutée de sa mort, elle entreprend un long voyage en compagnie de son ami Avram. Tant qu’elle continuera à raconter à son ami la vie d’Ofer, tant que les messagers de l’armée ne parviendront pas jusqu’à eux, son fils sera sauf.

  • Une heure de ferveur (Muriel Barbery)

    En regardant la neige se poser sur les pierres d’un tor­rent, le jeune Haru Ueno pressent que sa vie va s’inscrire sous le signe de l’harmonie : rechercher, capter, servir et honorer la beauté des formes. Il quitte ses montagnes natales de Takayama, se passionne pour l’art, s’impose comme un marchand renommé. Aussi chaleureux qu’indépendant, toujours entouré d’amitié, Haru s’adonne pleinement au bonheur des rencontres, des fêtes au lendemain desquelles il est de retour dans sa maison dont le cœur abrite un érable et qu’entourent temples et jardins de Kyōto. De ce lieu rare, il a fait un havre. Il veut y pas­ser une vie lumineuse, ignore combien elle sera empreinte de drames où, à la douleur du Japon, se mêle sa quête fervente des métamorphoses de la beauté. Haru a une trentaine d’années quand son destin lui en offre la plus belle manifestation – et à jamais l’en prive. Car quelque part en France, fruit d’une liaison éphé­mère, une petite fille est venue au monde. Elle s’appelle Rose. Il lui est interdit de l’approcher, bien qu’elle incarne désormais le secret, la vérité et probablement toute l’âme de son existence.
    Depuis son premier roman, Muriel Barbery se confronte aux nuances de l’altérité. Aucun endroit, aucun paysage, aucun personnage ne pouvait lui offrir un tel territoire d’imaginaires et de sensibilités.

  • Une joie féroce (Sorj Chalandon)

    Sur mon carnet bleu, j’ai écrit : “C’est l’histoire de trois femmes. Elles se sont aventurées au plus loin. Jusqu’au plus obscur, au plus dangereux, au plus dément. Ensemble, elles ont détruit le pavillon des cancéreuses pour élever une joyeuse citadelle.”

  • Une longue impatience (Gaëlle Josse)

    « C’est l’histoire d’un fils qui part et d’une mère qui attend. C’est un amour maternel infini, aux portes de la folie. C’est l’attente du retour, d’un partage, et le rêve d’une fête insensée. C’est un couple qui se blesse et qui s’aime. C’est en Bretagne, entre la Seconde Guerre mondiale et les années soixante, et ce pourrait être ailleurs, partout où des femmes attendent ceux qui partent, partout où des mères s’inquiètent. » Une femme perd son mari, pêcheur, en mer, elle se remarie avec le pharmacien du village. Son fils, issu de sa première union, a du mal à s’intégrer dans cette nouvelle famille et finit par lui aussi prendre la mer. Commence alors pour la narratrice une longue attente qu’elle tentera, tant bien que mal, de combler par l’imagination du grand banquet qu’elle préparera pour son fils à son retour. Encore une fois, par son écriture sensible et sans faille, Gaëlle Josse nous entraîne dans les méandres de l’amour.

  • Une machine comme moi (Ian Ma Ewan)

    Londres, 1982. Dans un monde qui ressemble à s’y méprendre au nôtre, quelques détails dissonent : les Beatles sont toujours au complet, les Anglais ont perdu la guerre des Malouines et le chercheur Alan Turing est encore en vie. Grâce à lui, les prouesses technologiques sont inouïes et les avancées scientifiques en matière d’intelligence artificielle fulgurantes. C’est ainsi que Charlie fait l’acquisition d’un “Adam” , un androïde doté de l’intelligence artificielle la plus perfectionnée qui soit. Adam ressemble beaucoup à un humain, sait faire la conversation, écrit des poèmes et proclame son amour pour Miranda, la compagne de Charlie. En dépit de la jalousie que cette déconcertante situation induit, le trio vit en bonne entente, insensible aux catastrophes économiques et sociales qui bouleversent l’Angleterre après l’assassinat du Premier ministre et la possibilité d’une sortie de l’Union européenne. Mais Adam et ses semblables ont été conçus pour respecter les règles et ne parviennent pas à accepter les imperfections du monde – notamment le mensonge. La situation va alors se compliquer au sein de cet inquiétant ménage à trois. Dans ce roman subtil et subversif, à l’humour noir et à la pertinence redoutable, Ian McEwan explore le danger de créer ce que l’on ne peut contrôler, et pose une question mélancolique : Si nous construisions une machine qui puisse lire dans nos coeurs, pourrions-nous vraiment espérer qu’elle aime ce qu’elle y trouve ?

  • Une nuit sans aube (Benoît D’Halluin)

    Les montagnes des Catskills, au nord de New York. Dans la douceur de l’été indien, un jeune homme se promène sur un pont lorsqu’une voiture se dirige droit sur lui et le percute.

    Une maison cossue de la région nantaise. Au milieu de la nuit, Catherine reçoit l’appel d’un inconnu. Il lui apprend que son fils Alexis, vingt-huit ans, est dans le coma. Il a déjà pris deux billets pour New York et propose de venir la chercher. Qui est cet homme ? Que lui cache-t-il ?

    Catherine et lui ne se connaissent pas mais ils n’ont plus le choix. Ils doivent se faire confiance. Le début d’un long voyage sur le chemin de la vérité. Au bout d’une nuit qui semble ne jamais vouloir finir.

    ” En phase avec son époque, Benoit d’Halluin impose son rythme et nous tient en joue de son intrigue. Une révélation. “
    Pierre Vavasseur, Le Parisien

    Avec Une nuit sans aube,Benoit d’Halluin livre un premier roman puissant sur les secrets de famille, l’acceptation de la différence et la difficulté d’aimer. Entre suspense et passion, une écriture d’une grande justesse qui raconte les désirs et les incertitudes d’aujourd’hui.

  • Une rose seule (Murielle Barbery)

    Alors qu’elle a traversé la planète pour rejoindre le Japon, une femme franchit la cloison de verre de l’altérité et entre peu à peu dans l’agencement esthétique et spirituel des jardins et des temples de Kyôto. Jour après jour, guidée par celui qui fut l’assistant de son père disparu, ces promenades sont en elle autant de motifs à résonances, chambres d’échos, révélations minuscules puis essentielles de sa personnalité.

    Ce roman des origines est un voyage, une géographie secrète, en même temps qu’une transposition poétique de l’énigme du sentiment amoureux.

  • Une saison douce (Milena Angus)

    Il pleuvait à torrents et personne, vraiment personne, n’était prêt à ouvrir sa porte, et surtout pas à ces individus. Oui, il y avait des Blancs parmi eux ― les humanitaires qui les accompagnaient ― mais ils étaient tout aussi étranges que les autres malheureux, mal fagotés et mal en point. Que venaient-ils faire, ces envahisseurs, dans notre petit village où il n’y avait plus de maire, plus d’école, où les trains ne passaient plus et où même nos enfants ne voulaient plus venir ? Nous nous demandions comment les affronter, où les abriter puisqu’il le fallait. Eux aussi, les migrants, avaient l’air déboussolés. C’était pour ce coin perdu de Sardaigne, ce petit village délaissé, qu’ils avaient traversé, au péril de leur vie, la Méditerranée ? C’était ça, l’Europe ?
  • Une soupe à la grenade ( Marsha Mehran)

    Trois jeunes sœurs ayant fui l’Iran au moment de la révolution trouvent refuge dans un petit village d’Irlande pluvieux et replié sur lui-même. Elles y ouvrent le Babylon Café et bientôt les effluves ensorcelants de la cardamome et de la nigelle, des amandes grillées et du miel chaud bouleversent la tranquillité de Ballinacroagh. Les habitants ne les accueillent pas à bras ouverts, loin s’en faut. Mais la cuisine persane des trois sœurs, délicate et parfumée, fait germer d’étranges graines chez ceux qui la goûtent. Les délicieux rouleaux de dolmas à l’aneth et les baklavas fondant sur la langue, arrosés d’un thé doré infusant dans son samovar en cuivre, font fleurir leurs rêves et leur donnent envie de transformer leur vie.
    Marsha Mehran s’est inspirée de sa propre histoire familiale pour composer ce roman chaleureux et sensuel où la cuisine joue le plus beau rôle. S’y mêlent le garm et le sard, le chaud et le froid, tristesse et gaieté, en une alchimie à l’arôme envoûtant d’eau de rose et de cannelle.
    Et pour que chacun puisse expérimenter la magie de la cuisine persane, une recette accompagne chaque chapitre du livre.

  • Une toute petite minute (Laurence Peyrin)

    C’était une nuit de 1995, elle avait 17 ans et fêtait la nouvelle année. Que s’est-il passé dans cette salle de bains où elle s’était enfermée avec sa meilleure amie ?
    Vingt ans après, Madeline sort de prison. Personne n’a jamais su la vérité sur le drame de cette fameuse nuit. Elle a effectué sa peine jusqu’au dernier jour.
    Comment reprendre le cours de cette vie interrompue ?
    Parler à des gens qui ne savent pas de quoi on est coupable ?
    Renouer avec une petite soeur qu’on n’a pas vue devenir adulte ?
    Vivre et y trouver un sens ?
    Mad va chercher le bon chemin, pas après pas, dans les dunes des Hamptons, dans les jardins des belles maisons qui l’embauchent, dans les précieux gestes d’entraide.
    Et grâce à sa mère, au-delà de ses mystères, grâce aussi à Ezra, le cuisinier qui ressemble à un pirate, peut-être Madeline acceptera-t-elle un jour qu’on puisse l’aimer quand même…

  • Une vie entre deux océans (M.L. Steiman )

    Après avoir connu les horreurs de la Grande Guerre, Tom Sherbourne revient en Australie. Aspirant à la tranquillité, il accepte un poste de gardien de phare sur l île de Janus, un bout de terre sauvage et reculé. Là, il coule des jours heureux avec sa femme, Isabel. Un bonheur peu à peu contrarié par leurs échecs répétés pour avoir un enfant. Jusqu à ce jour où un canot vient s échouer sur le rivage. À son bord, le cadavre d un homme, ainsi qu un bébé, sain et sauf. Pour connaître enfin la joie d être parents, Isabel demande à Tom d ignorer les règles, de ne pas signaler « l’incident ». Une décision aux conséquences dévastatrices…

  • Une vie étincelante (Irmgard Keun)

    Il n’y a qu’une ville à la taille de l’énergie de Doris : Berlin ! Fuyant la ville moyenne où elle végète, Doris, séduisante et séductrice, part à la conquête de la Babylone des années 30. Un objectif en tête : devenir une vedette. Elle plonge alors dans un univers éclatant et éclaté : le champagne coule à flot comme les êtres à pic dans la misère. Artistes, mondains, miséreux se lancent à corps perdu dans un dernier tour de piste avant le désastre qui s’annonce en Europe. Ne pouvant compter que sur elle-même, Doris va tout vivre au risque d’être emportée par ce torrent.

  • Une vie française (Jean- Paul Dubois)

    Paul Blick a huit ans lorsque son frère meurt brutalement, le jour où la France entérine la Ve République. De Charles de Gaulle à Jacques Chirac, des premiers baisers aux premiers cheveux blancs, Blick hésite entre désir de révolte, confort bourgeois et recherche d’un absolu désillusionné. Cette vie française, à laquelle chacun peut s’identifier, est inscrite dans une Histoire en marche et subit le monde autant qu’elle le construit.

  • Vango I Entre ciel et terre (Thimothée de Fombelle)

    Paris, 1934. Devant Notre-Dame, une poursuite s’engage au milieu de la foule. Le jeune Vango doit fuir.

    Fuir la police qui l’accuse, fuir les forces mystérieuses qui le traquent.

    Vango ne sait pas qui il est. Son passé cache de lourds secrets. Des îles siciliennes aux brouillards de l’Ecosse, tandis qu’enfle le bruit de la guerre, Vango cherche sa vérité.

    Un héros inoubliable et romantique, une aventure haletante, envoûtante, empreinte d’humour et de poésie. Timothée de Fombelle signe de nouveau un grand roman, après le succès international de Tobie Lolness.

  • Vango II Un prince sans royaume (Thimothée de Fombelle)

    Poursuivi par les démons de son passé, Vango repart à l’aventure. À la fin des années trente, suspendu au sommet des gratte-ciel de New York, il affronte ses ennemis avec le moine Zefiro, et retrouve la piste de celui qui a détruit sa famille. Sa quête le fait passer tout près de la belle Ethel,l’amour de sa vie, lors de la chute du dernier grand dirigeable qui manque le blesser à jamais. Il croit alors se retirer du monde pour toujours. Mais déjà la guerre envahit l’Europe et le remet sur les routes