• Le voile de Téhéran (Parinoush Sanice)

    Le voile de Téhéran (Parinoush Sanice)

    Massoumeh a 16 ans, et un rêve : poursuivre ses études. Sur le chemin du lycée, elle rencontre Saiid, avec lequel elle partagera un amour innocent… mais ses frères les découvrent. Battue par sa famille, elle est mariée de force à Hamid, de 14 ans son aîné. Par chance, il la respecte et l’encourage à se libérer de la tyrannie et de la tradition. Mais entre la chute du shah, la montée de l’intégrisme religieux et la guerre, le couple est rattrapé par l’histoire mouvementée de son pays.

  • Le vol des aigrettes (Sue Monk Kidd)

    Le vol des aigrettes (Sue Monk Kidd)

    A une époque de ma vie où j’étais avant tout l’épouse de Hugh et la mère de Dee, l’une de ces femmes pas ambiguës pour deux sous, n’ayant aucune envie de troubler l’ordre du monde, je suis tombée amoureuse d’un moine bénédictin… Ainsi commence l’histoire de Jessie, qui voit sa vie bouleversée à quarante-deux ans, en retournant sur l’île de son enfance, au large de la Caroline du Sud. Après Le Secret des abeilles, son incroyable best-seller qui s’est vendu à plus de cinq millions d’exemplaires aux États-Unis, Sue Monk Kidd décrit dans ce beau roman les désirs d’une femme qui doute, nous révélant ainsi le véritable sens de l’amour, la tentation du risque, et le pouvoir du pardon.

  • Les 7 mariages d'Edgar et de Ludmila (Jean-Christophe Rufin)

    Les 7 mariages d’Edgar et de Ludmila (Jean-Christophe Rufin)

    « Sept fois ils se sont dit oui. Dans des consulats obscurs, des mairies de quartier, des grandes cathédrales ou des chapelles du bout du monde. Tantôt pieds nus, tantôt en grand équipage. Il leur est même arrivé d’oublier les alliances. Sept fois, ils se sont engagés. Et six fois, l’éloignement, la séparation, le divorce…

    Edgar et Ludmilla… Le mariage sans fin d’un aventurier charmeur, un brin escroc, et d’une exilée un peu « perchée », devenue une sublime cantatrice acclamée sur toutes les scènes d’opéra du monde. Pour eux, c’était en somme : « ni avec toi, ni sans toi ». À cause de cette impossibilité, ils ont inventé une autre manière de s’aimer. Pour tenter de percer leur mystère, je les ai suivis partout, de Russie jusqu’en Amérique, du Maroc à l’Afrique du Sud. J’ai consulté les archives et reconstitué les étapes de leur vie pendant un demi-siècle palpitant, de l’après-guerre jusqu’aux années 2000. Surtout, je suis le seul à avoir recueilli leurs confidences, au point de savoir à peu près tout sur eux. Parfois, je me demande même s’ils existeraient sans moi. »

    Jean-Christophe Rufin

  • Les abeilles grises (AndreÏ Kourkov)

    Les abeilles grises (AndreÏ Kourkov)

    Dans un petit village abandonné de la «zone grise», coincé entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses, vivent deux laissés-pour-compte: Sergueïtch et Pachka. Désormais seuls habitants de ce no man’s land, ces ennemis d’enfance sont obligés de coopérer pour ne pas sombrer, et cela malgré des points de vue divergents vis-à-vis du conflit. Aux conditions de vie rudimentaires s’ajoute la monotonie des journées d’hiver, animées, pour Sergueïtch, de rêves visionnaires et de souvenirs. Apiculteur dévoué, il croit au pouvoir bénéfique de ses abeilles qui autrefois attirait des clients venus de loin pour dormir sur ses ruches lors de séances d’«apithe¿rapie». Le printemps venu, Sergueïtch décide de leur chercher un endroit plus calme. Ayant chargé ses six ruches sur la remorque de sa vieille Tchetviorka, le voilà qui part a¿ l’aventure. Mais même au milieu des douces prairies fleuries de l’Ukraine de l’ouest et du silence des montagnes de Crimée, l’œil de Moscou reste grand ouvert…

  • Les abeilles grises (Andreï Kurkov)

    Les abeilles grises (Andreï Kurkov)

    Dans un petit village abandonné de la «zone grise», coincé entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses, vivent deux laissés-pour-compte: Sergueïtch et Pachka. Désormais seuls habitants de ce no man’s land, ces ennemis d’enfance sont obligés de coopérer pour ne pas sombrer, et cela malgré des points de vue divergents vis-à-vis du conflit. Aux conditions de vie rudimentaires s’ajoute la monotonie des journées d’hiver, animées, pour Sergueïtch, de rêves visionnaires et de souvenirs. Apiculteur dévoué, il croit au pouvoir bénéfique de ses abeilles qui autrefois attirait des clients venus de loin pour dormir sur ses ruches lors de séances d’«apithe¿rapie». Le printemps venu, Sergueïtch décide de leur chercher un endroit plus calme. Ayant chargé ses six ruches sur la remorque de sa vieille Tchetviorka, le voilà qui part a¿ l’aventure. Mais même au milieu des douces prairies fleuries de l’Ukraine de l’ouest et du silence des montagnes de Crimée, l’œil de Moscou reste grand ouvert…

  • Les aérostats (Amélie Nothomb

    Les aérostats (Amélie Nothomb

    Dans ce nouveau livre, la romancière se raconte à travers le personnage d’une étudiante bruxelloise. Les aérostats sont des aéronefs dont la sustentation est due à un gaz plus léger que l’air. Elle nous emmène pour la première fois dans son pays natal. Ange, 19 ans « mène une vie assez banale » et étudie la philologie. Après avoir répondu à une petite annonce, elle donne des cours de littérature à Pi, un lycéen de 16 ans dyslexique. La romancière souhaitait avec cette rencontre explorer comment deux « très jeunes gens, qui sont chacun à leur manière, très emprisonnés » peuvent s’aider à avancer. « Ange c’est moi à 19 ans » avoue Amélie Nothomb, qui confie avoir également été, au même âge, « terriblement sérieuse » comme son héroïne. « Elle a beaucoup de points communs avec moi » insiste-t-elle, en pointant notamment les études et les difficultés de la jeune femme à rencontrer des amis. Son dernier roman, Soif 9782226443885 , « le roman de sa vie » comme elle le qualifie elle-même, publié l’an dernier, avait été finaliste du Goncourt. Ce fut aussi l’une des meilleures ventes de sa carrière avec 280000 exemplaires écoulés, soit l’un des livres les plus vendus de la dernière rentrée littéraire. Amélie Nothomb est notamment lauréate du Grand prix du roman de l’Académie française en 1999 pour Stupeur et Tremblements et du Prix de Flore en 2007 pour Ni d’Eve, ni d’Adam

  • Les ailes collées ( Sophie de Baere)

    Les ailes collées ( Sophie de Baere)

    « Sa poésie à Paul, c’était Joseph. Et Joseph n’était plus là. »

    Suis-je passé à côté de ma vie ? C’est la question qui frappe Paul lorsque, le jour de son mariage, il retrouve Joseph, un ami perdu de vue depuis vingt ans. Et c’est l’été 1983 qui ressurgit soudain. Celui des débuts flamboyants et des premiers renoncements. Avant que la violence des autres fonde sur lui et bouleverse à jamais son existence et celle des siens.

    Roman incandescent sur la complexité et la force des liens filiaux et amoureux, Les Ailes collées explore, avec une sensibilité rare, ce qui aurait pu être et ce qui pourrait renaître.

  • Les amants de Casablanca (Tahar Ben Jelloun)

    Les amants de Casablanca (Tahar Ben Jelloun)

    « Ils avaient regardé ensemble Scènes de la vie conjugale d’Ingmar Bergman. Ils étaient jeunes et amoureux. Très amoureux. Ils avaient trouvé ce film fort et désespéré. Ils venaient juste de se marier et, leurs études terminées, chacun entrait dans la vie active. Lui comme médecin pédiatre, elle, pharmacienne. Ce fut son père qui lui acheta la pharmacie Derb Ghellef dans un des quartiers les plus vivants du centre-ville, dans la médina de Casablanca. Lui reprit le cabinet de son oncle qui avait une clientèle fidèle. La vie était facile, le ciel d’un bleu limpide et la paix régnait sur leur monde.Ils avaient ri à la fin du film, convaincus que cela ne leur arriverait jamais. »Casablanca, 2016. Nabile et Lamia forment un couple solide depuis plus de dix ans. Jusqu’au jour où elle s’éprend de Daniel, un homme à la réputation sulfureuse. Six mois plus tard, elle demande le divorce…Quel avenir pour une femme ambitieuse dans un monde patriarcal où la liberté se paie au prix fort ? Entre fresque sociale et roman psychologique, Les amants de Casablanca, magnifique histoire d’amour, explore la grande aventure du mariage, les oscillations du désir, les petits arrangements avec la religion et la capacité de l’être humain à embrasser ses contradictions.

  • Les âmes féroces ( Marie Vingtras)

    Les âmes féroces ( Marie Vingtras)

    « Ici, la nuit est belle. (…) Leo avance de tache de lumière en tache de lumière et entre les deux, elle disparaît presque entièrement. Elle est alors exactement ce qu’elle paraît être : la fille qui glisse le long des murs, calme, discrète. La fille qui s’efface, la fille qu’on oublie. »

     

    Leo n’est pas rentrée et le printemps s’entête dans sa douceur. Leo ne reviendra pas. La shérif Lauren Hobler découvre son corps au milieu des iris sauvages. Autour de la mort soudaine d’une jeune fille, Les Âmes féroces tisse plusieurs destinées. Pour élucider un mystère, mais lequel ? Celui de Leo, peut-être, et de ses silences. Celui de Lauren, coincée dans une petite ville qui ne la prend pas au sérieux. Il y a aussi Benjamin, Seth et les autres… Les gens de Mercy, qui pensent tous se connaître et en savent si peu sur eux-mêmes.

     

    Envoûtant, surprenant et d’une grande ampleur romanesque, Les Âmes féroces traque la part d’ombre de chacun.

  • Les bleus étaient verts (Alain Jaspard)

    Les bleus étaient verts (Alain Jaspard)

    Max ne suivra pas son père six cents mètres sous terre. La mine, très peu pour lui. À vingt ans, Max rêve d’ailleurs. Alors en 1961, quand il embarque pour l’Algérie, il se dit qu’au moins, là-bas, il y aura le soleil et la mer. Il ne sera pas déçu.
    Pour l’aspirant au 11è bataillon de chasseurs alpins, le poste frontière algéro-tunisien relèverait presque de la sinécure. D’autant qu’il rencontre Leïla, une jeune infirmière Berbère dont il tombe fou amoureux. Tant pis pour sa fiancée sténo à Saint-Étienne.
    Mais à l’approche du cessez-le-feu, les tensions s’exacerbent, l’ennemi d’hier devient le nouvel allié et Max essaie de garder la face dans ce merdier. Saleté de guerre…

  • Les bourgeois (Alice Ferney)

    Les bourgeois (Alice Ferney)

    Ils sont Bourgeois de père en fils parce que c’est (aussi) leur patronyme. De la Première Guerre mondiale à nos jours, Alice Ferney explore les destinées des enfants de cette famille conservatrice, leurs aspirations et leurs engagements. Ils partagent des valeurs, le sens du devoir, ont fait carrière dans l’armée ou dans la marine, se sont voués aux affaires, à la médecine, au barreau… – acteurs de l’histoire nationale et de la légende de leur lignée. Par leur entremise, Alice Ferney revisite les grandes ou déshonorantes heures de notre passé : tout un siècle français passé au tamis du roman familial.

  • Les cerfs- volants de Kaboul (Khaled Hossini)

    Les cerfs- volants de Kaboul (Khaled Hossini)

    Kaboul, dans les années 70. Bien que frères de lait et élevés au sein de la même propriété, Amir et Hassan ont grandi dans des mondes différents : le premier est le fils d’un riche commerçant, membre de l’élite pachtoune du pays, le second est fils de leur serviteur, issu de la minorité ethnique des Hazaras, méprisée de tous. Inséparables, liés par une même passion pour les cerfs-volants, les deux enfants se vouent une amitié indéfectible. Mais l’été de ses treize ans, alors qu’il désespère de gagner l’affection d’un père qu’il vénère et redoute à la fois, Amir commet la pire des trahisons : lors du combat de cerfs-volants organisé comme chaque hiver dans leur quartier, Amir abandonne Hassan à un sort tragique. Lorsque les Soviétiques envahissent le pays et qu’il fuit en Californie avec son père, Amir pense qu’une nouvelle vie s’ouvre à lui. Mais le souvenir d’Hassan le poursuit partout. Été 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter, lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l’Afghanistan des talibans… et de son propre passé.

  • Les chaussures italiennes ( Henning Mankel)

    Les chaussures italiennes ( Henning Mankel)

    Fredrik Welin vit reclus sur une île de la Baltique. À soixante-six ans, sans femme ni amis, il a pour seule activité une baignade quotidienne dans un trou de glace. L’intrusion d’Harriet, l’amour de jeunesse abandonnée quarante ans plus tôt, brise sa routine. Mourante, elle exige qu’il tienne une promesse : lui montrer un lac forestier. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient de recommencer.

  • Les choses humaines (Karine Tuil)

    Les choses humaines (Karine Tuil)

    Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale.

    Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage sont au cœur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs. Car qui est à l’abri de se retrouver un jour pris dans cet engrenage ?

  • Les ciels furieux (Angélique Villeneuve)

    Les ciels furieux (Angélique Villeneuve)

     » Il y a un grand bruit du côté de la porte, un grand froid, plusieurs vitres tombent comme la glace qui finit par céder à la lisière du toit, mais pas vraiment pareil. Des hommes, on ne sait pas qui ni combien tant ils semblent pressés, envahissent la pièce tels des chevaux furieux.  »

    À l’est de l’Europe, quelque part dans la Zone de Résidence où sont cantonnés les Juifs en ce début du XXe siècle.
    Henni a huit ans et vit avec sa famille dans un village ordinaire. Zelda, sa sœur aînée, est son modèle en tout. Un soir, à la fin de l’hiver, des hommes en furie pénètrent dans leur maison, comme dans tant de maisons ils sont entrés et entreront encore pour piller, pour punir et pour tuer. Dans l’affolement, une partie de la fratrie parvient à s’enfuir.
    Les Ciels furieux raconte vingt-quatre heures de la vie d’Henni après cette intrusion. Et c’est comme si on marchait derrière elle, dans le froid, effaré mais renversé aussi par le monde que, pour survivre, elle recompose en pensée. Ce chemin semé de batailles, d’éblouissements et de crocs transcende à la fois l’incompréhensible nuit des violences et le feu de l’enfance.
    Dans sa langue puissante et charnelle, Angélique Villeneuve traque les sursauts de grâce dans le moindre repli et brosse le portrait d’une petite fille exceptionnelle : actrice de sa propre vie, portée par un amour fou pour les siens, Henni est inoubliable.

  • Les cigognes sont immortelles (Alain Mabanckou)

    Les cigognes sont immortelles (Alain Mabanckou)

    À Pointe-Noire, dans le quartier Voungou, la vie suit son cours. Autour de la parcelle familiale où il habite avec Maman Pauline et Papa Roger, le jeune collégien Michel a une réputation de rêveur. Mais les tracas du quotidien (argent égaré, retards et distractions, humeur variable des parents, mesquineries des voisins) vont bientôt être emportés par le vent de l’Histoire. En ce mois de mars 1977 qui devrait marquer l’arrivée de la petite saison des pluies, le camarade président Marien Ngouabi est brutalement assassiné à Brazzaville. Et cela ne sera pas sans conséquences pour le jeune Michel, qui fera alors, entre autres, l’apprentissage du mensonge.

    Partant d’un univers familial, Alain Mabanckou élargit vite le cercle et nous fait entrer dans la grande fresque du colonialisme, de la décolonisation et des impasses du continent africain, dont le Congo est ici la métaphore puissante et douloureuse. Mêlant l’intimisme et la tragédie politique, il explore les nuances de l’âme humaine à travers le regard naïf d’un adolescent qui, d’un coup, apprend la vie et son prix.