Le grand monde (Pierre Lemaître)
Après sa remarquable fresque de l’entre-deux-guerres, il nous propose aujourd’hui une plongée mouvementée et jubilatoire dans les Trente Glorieuses.
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Après sa remarquable fresque de l’entre-deux-guerres, il nous propose aujourd’hui une plongée mouvementée et jubilatoire dans les Trente Glorieuses.
« Venge-nous de la mine », avait écrit mon père. Ses derniers mots. Et je le lui ai promis, poings levés au ciel après sa disparition brutale. J’allais venger mon frère, mort en ouvrier. Venger mon père, parti en paysan. Venger ma mère, esseulée à jamais. J’allais punir les Houillères, et tous ces salauds qui n’avaient jamais payé pour leurs crimes.
Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais son regard se fige, elle devient livide. Ce qu’elle va finalement vous dire, vous auriez préféré ne pas l’entendre. À partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle.
C’est ce qui va arriver à Jonathan. À la suite de cette rencontre troublante, il va se retrouver embarqué dans une aventure de découverte de soi ponctuée d’expériences qui vont changer radicalement sa vision de sa vie, de la vie…
Ce qui s’est vraiment passé le jour où nos ancêtres de Néandertal ont rencontré nos aïeux Homo sapiens. Cette rencontre a suscité des dizaines d’hypothèses, plus ou moins scientifiques, plus ou moins farfelues. Mais la Grande, Néandertalienne délurée et glamour, y était, et a eu la bonne idée de tout consigner dans son journal intime. Où l’on découvre le face-à-face ahurissant entre les Néandertaliens qui se croyaient seuls au monde et les Sapiens, drôles de Zigues envahissants qui débarquent sans crier gare et font comme chez eux. De mémoire de mammouth, on n’avait jamais vu ça. Mêlant à une fantaisie pleine de malice la plus grande rigueur scientifique (Marylène Patou-Mathis est une des meilleures spécialistes au monde de Néandertal), ce roman réjouissant nous apprend tout, tout, tout sur la vie et les moeurs de nos lointains ancêtres – révélant que nous avons avec eux plus de points communs que nous ne le soupçonnerions !
Vous l’avez lu?
– Oui, dit le libraire.
– Moi aussi, répondit le jeune homme.
Le libraire lui sourit. Le jeune homme prit confiance :
– Mais je l’ai offert à quelqu’un… à qui je n’aurais pas dû l’offrir.
– C’est difficile d’être sûr de ces choses-là, répondit le libraire.
– Oui, dit le jeune homme.
– Ne désespérez pas, dit encore le libraire. Certains livres sont à retardement…
« Un coup de coeur, pur concentré de poésie et de tendresse, façon Amélie Poulain ».
«Voilà, on voulait vous dire, on aime bien ce que vous faites. Ca nous fait drôlement du bien. Ca va bientôt faire un an que Josette et moi, on vient vous écouter tous les lundis et jeudis matin.» Sur le chemin du travail, Guylain lit aux passagers du RER de 6 h 27 quelques pages rescapées de livres voués à la destruction. Ce curieux passe-temps va l’amener à faire la connaissance de personnages hauts en couleur qui cherchent, eux aussi, à réinventer leur vie. Un concentré de bonne humeur, plein de tendresse et d’humanité.
Jusqu au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair.
Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l auteur de La Vérité sur l Affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey.
Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne.
Huit ans après le Drame, c est l histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu en février 2012, il quitte l hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s atteler à son prochain roman.
Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu il éprouva jadis pour cette famille de l Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis des Baltimore s effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu est-il vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?
« Au coeur de la nuit, face au mur qu’elle regardait autrefois, bousculée par le plaisir, le malheur du bas lui apparaît telle la revanche du destin sur les vies jugées trop simples. »
Dans ce premier roman suffoquant, Inès Bayard dissèque la vie conjugale d’une jeune femme à travers le prisme du viol. Un récit remarquablement dérangeant.
ous êtes-vous déjà approché d’une harpe ? L’instrument est magnifique, mélodieux, mais n’entre pas dans les ascenseurs, ne supporte ni le froid ni le chaud, coûte plus cher qu’une voiture, a plus de cordes qu’un régiment d’archers, plus de pédales qu’un peloton de cyclistes, et si vous n’en jouez pas tous les jours, vous perdez vos doigts. En toute franchise, une harpe, c’est le bazar dans votre vie. Mon problème, c’est que je suis tombé amoureux d’une harpiste…
Avec un humour irrésistible et une tendresse contagieuse, ce roman revisite l’éternelle situation du triangle amoureux, sauf que cette fois, le rival possède quarante-sept cordes et sept pédales…
Fès, années 50. Amir est un commerçant prospère de la ville. Il est marié et a quatre enfants. Chaque année, il traverse le désert pour aller s’approvisionner au Sénégal. Là-bas, il retrouve une autre femme, une jeune Peule, nommée Nabou. Amir, bon croyant, afin ne pas vivre dans le pêché, a contracté pour cette union un » mariage de plaisir « , reconnu par la religion musulmane. Ainsi, quand ils se retrouvent un mois par an, Dieu ne les regarde pas. Mais Amir, amoureux de Nabou, ne peut se satisfaire de cette relation à distance. Il rejoint Dakar, traversant le désert pendant plusieurs semaines avec son fils Karim, pour proposer à Nabou de s’installer avec lui au Maroc et de devenir sa deuxième femme. Nabou accepte, épouse Amir et donne naissance à des jumeaux, l’un blanc, l’autre noir. Malgré la bonté de son mari, le sort qui attend Nabou à Fès est plus dur qu’elle ne l’imaginait : reléguée au rang de domestique, elle est victime d’un racisme incessant et subit la terrible jalousie de la première épouse (blanche) d’Amir. Quarante ans plus tard, années 90. Les jumeaux, devenus adultes, ont suivi des chemins très différents. Le blanc est parfaitement intégré. Le noir vit très mal sa condition de blanc à la peau noire. Pris dans une rafle dans les quartiers noirs de Tanger, il se retrouve, en dépit de sa nationalité marocaine, renvoyé à Dakar avec des sans-papiers… Le mariage de plaisir jette un regard tout à fait inédit sur le Maroc des années 50 à aujourd’hui : la survivance de l’esclavage ; les problématiques que posent les récents flux migratoires ; le racisme banal et ancestral des Marocains à la peau blanche, le racisme nouveau des classes moyennes marocaines d’aujourd’hui. Pour évoquer ces questions, aujourd’hui encore taboues au Maroc, en Afrique comme en France, Tahar Ben Jelloun a choisi la forme d’un roman très vivant, riche en personnages très attachants, qui traverse l’histoire de deux générations. La dimension historique, la réflexion sur le racisme et le traitement des questions migratoires donnent à ce livre sa force, son originalité et son actualité.
Dans la rue déserte d’une ville ravagée par la guerre, Marie s’effondre, touchée par une balle, alors qu’elle s’apprêtait à rejoindre Steph. Ces retrouvailles devaient sceller leur réconciliation et l’aveu d’un amour partagé.Marie parviendra-t-elle à transmettre son message ?TOUT POUR COMPRENDRE- Notes lexicales- Biographie de l’autrice- Contexte historique et littéraire- Genèse et genre de l’oeuvre- Chronologie et carte mentaleTOUT POUR RÉUSSIR- Questions sur l’oeuvre- Histoire des arts- Éducation aux médias et à l’information- Vers le brevetGROUPEMENTS DE TEXTES- L’amour et la guerre : textes poétiques- Écrire contre la guerre : textes engagésCAHIER ICONOGRAPHIQUE.
Dans la vallée des Eaux-Claires, la jolie Claire, au tempérament rebelle, mène une jeunesse insouciante dans les ateliers du moulin où son père fabrique du papier et la campagne environnante où elle se promène avec le loup qu’elle a recueilli.
Bientôt, tout s’effondre : accablé de dettes, son père la promet en mariage au fils d’un riche propriétaire, à qui elle voue une haine farouche. Or, un soir, Claire rencontre Jean, jeune bagnard en cavale. La passion va lier ces deux êtres que tout oppose. Mais il est des chaînes impossibles à briser?
Avec Le Moulin du loup, Marie-Bernadette Dupuy revient à ses racines charentaises, dans le cadre superbe de la vallée des Eaux-Claires, site mystérieux et chargé d’histoire
A Budapest, Attila Kiss, 51 ans, travailleur de nuit hongrois, rencontre Theodora Babbenberg, 25 ans, riche héritière viennoise. En racontant la naissance d’un couple, Julia Kerninon déploie les mouvements de l’amour dans ses balbutiements. Car l’amour est aussi un art de la guerre, nous démontre-t-elle avec virtuosité dans son deuxième roman.
C’est implacable. C’est glaçant. C’est réussi ! » ELLE
« Il était alors impossible d’imaginer que trois jours plus tard, dans la nuit de jeudi à vendredi, Etienne tuerait sa femme. »
Etienne est correcteur dans l’édition. Avec sa femme Vive, délicieusement fantasque, ils forment depuis dix ans un couple solide et amoureux. Parisiens éclairés qui vont de vernissage en concert classique, ils sont l’un pour l’autre ce que chacun cherchait depuis longtemps.
Mais quelque chose va faire dérailler cette parfaite partition.
Ce sera aussi infime que l’épaisseur d’un cheveu, aussi violent qu’un cyclone qui ravage tout sur son passage.
Implacable trajectoire tragique, L’Épaisseur d’un cheveu ausculte notre part d’ombre. Claire Berest met en place un compte-à-rebours avec l’extrême précision qu’on lui connaît pour se livrer à la fascinante autopsie d’un homme en route vers la folie.
» A vue de nez, un chef-d’œuvre. » (Bernard Pivot) » Dans la France du XVIIIe siècle, un nabot nommé Grenouille découvre le meilleur parfum du monde. De cette idée feuilletonesque, saturée de détails et de cascades ethno-olfactives, Patrick Süskind, jeune romancier munichois, a fait Le Parfum, le nouveaubest-seller européen. » (Patrick Mauriès, Libération) » Encore un exploit, cette exaltation de l’exhalaison, dont seules sont capables l’écriture et la lecture, à l’exclusion de tout autre art ! » (Bertrand Poirot Delpech, Le Monde) » Un conte, philosophique sans en avoir trop l’air, qui exhale un fort parfum de talent et d’originalité. » (Pierre Démeron, Marie-Claire) » Tout le monde a déjà envie de lire ce parfum étrange qui restera unique dans la littérature d’aujourd’hui. » (Sylvie Genevoix, Madame Figaro)