• La grande idée (Anton Beraber)

    La grande idée (Anton Beraber)

    Son nom parcourt le livre comme une incantation, et pourtant Saul Kaloyannis reste une énigme. Qui était-il, cet homme aux yeux emplis de ténèbres : un idéaliste, un traître, ou le dernier des héros ? Dans les années 70, un étudiant part à la recherche de ce survivant d’une guerre perdue un demi-siècle auparavant. Les témoins qu’il retrouve, tous des laissés-pour-compte de l’Histoire, se succèdent pour retracer le destin de Kaloyannis, son voyage sans retour des confins de l’Orient à la baie de New York. En des temps où les régimes répriment l’extraordinaire, la légende galopante du contestataire embrase déserts, îles des Cyclades, forêts de sauges géantes, villes sous les vagues… Ce roman d’aventures déployant un imaginaire infini est porté par une écriture magnifique, ample, visionnaire, qui dans son fleuve obstiné allie le trivial et le précieux, le réalisme et la poésie.

  • La guerre par d'autres moyens (Karine Tuil)

    La guerre par d’autres moyens (Karine Tuil)

    Un an après avoir quitté l’Élysée, Dan Lehman, ancien président de la République, n’est plus que l’ombre de lui-même. Le couple iconique qu’il formait avec l’actrice Hilda Müller n’est qu’une façade. Alcoolique, menacé par des affaires judiciaires, il tente de revenir sur la scène médiatique tandis que Hilda tient le rôle principal d’un film qui pourrait être sélectionné au festival de Cannes. Mais les fractures de leur vie privée brouillent les frontières entre drame personnel et fiction. Avec ce nouveau roman puissant, Karine Tuil sonde les mécaniques cruelles du pouvoir. Dans cette comédie humaine où l’addiction répond à la difficulté de vivre, où la jeunesse et le capital social deviennent les meilleures armes de séduction se joue une guerre clandestine, mais qui en sortira victorieux ?

  • La jeune fille et la nuit (Guillaume Musso)

    La jeune fille et la nuit (Guillaume Musso)

    Un campus prestigieux figé sous la neige Trois amis liés par un secret tragique. Une jeune fille emportée par la nuit. Côte d Azur – Hiver 1992 Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé  par une tempête de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, l’une des  plus  brillantes élèves de classes prépas, s’enfuit avec son professeur  de philo avec qui elle entretenait une relation secrète. Pour la jeune fille, « l’amour est tout ou il n’est rien ». Personne ne la reverra jamais. Côte d Azur – Printemps 2017 Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime les meilleurs  amis de Vinca ne se sont plus parlé depuis la fin de leurs études.  Ils se retrouvent lors d une réunion d’anciens élèves. Vingt-cinq  ans plus tôt, dans des circonstances terribles, ils ont tous les trois  commis un meurtre et emmuré le cadavre dans le gymnase du lycée. Celui que l’on doit entièrement détruire aujourd’hui pour  construire un autre bâtiment. Dès lors, plus rien ne s’oppose à ce qu éclate la vérité. Dérangeante Douloureuse  Démoniaque…

  • La joueuse de go (Shan Sa)

    La joueuse de go (Shan Sa)

    Depuis 1931, le dernier empereur de Chine règne sans pouvoir sur la Mandchourie occupée par l’armée japonaise. Alors que l’aristocratie tente d’oublier dans de vaines distractions la guerre et ses cruautés, une lycéenne de seize ans joue au go. Place des Mille Vents, ses mains infaillibles manipulent les pions. Mélancolique mais fiévreuse, elle rêve d’un autre destin. «Le bonheur est un combat d’encerclement.» Sur le damier, elle bat tous ses prétendants.Mais la joueuse ignore encore son adversaire de demain : un officier japonais dur comme le métal, à peine plus âgé qu’elle, dévoué à l’utopie impérialiste. Ils s’affrontent, ils s’aiment, sans un geste, jusqu’au bout, tandis que la Chine vacille sous les coups de l’envahisseur qui tue, pille, torture.

  • La langue des choses cachées (Cécile Coulon)

    La langue des choses cachées (Cécile Coulon)

    À la tombée du jour, un jeune guérisseur se rend dans un village reculé. Sa mère lui a toujours dit :  » Ne laisse jamais de traces de ton passage.  » Il obéit toujours à sa mère. Sauf cette nuit-là.

    Cécile Coulon explore dans ce roman des thèmes universels : la force
    poétique de la nature et la noirceur des hommes. Elle est l’autrice
    de Une bête au Paradis, Prix littéraire du Monde, Trois saisons d’orage, prix des Libraires, et du recueil de poèmes Les Ronces, prix Apollinaire.
    Avec La Langue des choses cachées, ses talents de romancière et
    de poétesse se mêlent dans une oeuvre littéraire exceptionnelle.

  • La libraire des rêves ensevelis (Madeline Martin)

    La libraire des rêves ensevelis (Madeline Martin)

    Août 1939. Grace Bennett a toujours voulu s’installer à Londres, mais le travail qu’elle décroche dans une petite librairie est bien loin du glamour dont elle rêvait. Les étagères croulent sous les livres où s’entasse la poussière, le propriétaire est aussi austère que son établissement exigu, et dehors, la guerre gronde déjà. Pourtant, entre les black-out et les évacuations, Grace trouve dans la lecture un trésor insoupçonné.Lorsque le Blitz ravage la ville et que la panique gagne les abris, Grace puise dans les merveilles de la littérature pour apporter aux autres, et à elle-même, l’espoir de jours meilleurs.Un roman inspirant et vibrant sur le pouvoir des livres.

  • La librairie des livres interdits ( Marc Lévy)

    La librairie des livres interdits ( Marc Lévy)

    Tous les héros ne portent pas de cape.
    Certains ont des livres.

    Mitch, libraire passionné, est arrêté un matin pour un crime impensable : il a transgressé la loi en vendant des livres interdits.

    Après cinq années de prison, il n’a qu’un désir, retrouver sa liberté et sa librairie. Mais le destin en décide autrement. Le même jour, Mitch croise le procureur qui l’a fait condamner et rencontre Anna, une jeune chef qui pourrait bien être la femme de sa vie.

    Que faire quand on est pris entre une irrépressible envie de vengeance et une irrésistible envie d’aimer ? Peut-on rêver d’un avenir sans s’être acquitté du passé ?

  • La librairie du Caire (Nadia Wassef)

    La librairie du Caire (Nadia Wassef)

    Dans les rues du Caire résonne une étrange musique : l’écho des appels à la prière, les insultes furieuses lancées entre les conducteurs, les cris des vendeurs ambulants. Nadia Wassef connaît cette chanson par cœur. C’est là qu’elle a grandi, et c’est là, dans le quartier de Zamalek, cette île fluviale entourée d’un désert que, le 8 mars 2002, avec sa sœur Hind et son amie Nihal elle a inauguré Diwan, la première librairie moderne et indépendante d’Égypte.
    Alors que la culture traversait une mauvaise passe, les trois femmes décidèrent de tenter l’impossible et se jurèrent de redonner aux Cairotes le goût de la lecture. Sans formation ni expérience professionnelle dans ce domaine, elles durent affronter la censure, le patriarcat, les clients excentriques, les employés rebelles et donner tort à tous les tristes sires qui leur serinaient qu’elles ne réussiraient pas et feraient mieux de rester dans leur cuisine.
    Vingt ans après, avec plus d’une dizaine de succursales à travers le pays, 150 employés et des clients assidus, Diwan est une véritable institution en Égypte. Comment en sont-elles arrivées là ?
    Nadia Wassef nous raconte ici l’incroyable histoire de cette aventure entrepreneuriale, humaine, et littéraire. Au fil de ses mémoires, on croise des habitués hauts en couleur, comme l’exigeant docteur Medhat, Samir le chauffeur qui a un avis sur tout, et on tombe à notre tour sous le charme des trois femmes de Diwan : Nihal la sérieuse contemplative, Hind la taiseuse pleine de sagesse et Nadia, la perfectionniste aux accents parfois dictatoriaux.
    La Libraire du Caire  est le portrait détonnant d’une Égypte moderne, loin des guides touristiques, un cri de ralliement féministe, ainsi qu’une magnifique déclaration d’amour aux librairies du monde entier.
  • La ligne bleue (Ingrid Betancourt)

    La ligne bleue (Ingrid Betancourt)

    Buenos Aires, années 70. Julia a hérité de sa grand-mère Josefina un don précieux et encombrant : parfois des scènes de l’avenir lui apparaissent, vues à travers le regard de l’autre. À charge pour elle d’interpréter sa vision. Dès l’âge de cinq ans, elle doit intervenir pour empêcher le déroulement d’événements malheureux. L’histoire de Julia va basculer lors du retour de Perón en Argentine. Sympathisants du mouvement des Montoneros, elle et son compagnon vont connaître le destin de cette jeunesse idéaliste et révolutionnaire d’Amérique latine, fascinée tout autant par la figure du Christ que par celle de Che Guevara et confrontée à la réalité de la dictature militaire. Capturés par des escadrons de la mort, ils réussiront à s’évader… On retrouve ici certains des thèmes qui traversaient Même le silence a une fin, le grand récit d’Ingrid Betancourt relatant ses années de captivité dans la jungle : la privation de liberté et ses conséquences, le courage individuel et la servilité collective, l’espoir en l’avenir de l’humanité considéré comme un acte de foi. Mais de ce dilemme entre le choix de la vengeance et celui de la vie, elle a d’abord fait la matière d’un vrai roman d’aventures.

  • La Louisiane (Julia Malye)

    La Louisiane (Julia Malye)

    Pour la première fois depuis trois mois, elles discernent enfin le sable que leur cachait l’eau lors de la traversée de l’Atlantique, ce fond de l’océan qu’elles ont brièvement aperçu ce matin en débarquant de La Baleine. Personne ne leur a expliqué où elles seraient logées ce soir, dans combien de temps elles seraient fiancées. On ne dit pas tout aux femmes.
    Paris, 1720. Marguerite Pancatelin, la Supérieure de la Salpêtrière, est mandatée pour sélectionner une centaine de femmes « volontaires » qui seront envoyées en Louisiane afin d’y épouser les colons français.Parmi elles, trois amies improbables : une orpheline de douze ans à la langue bien pendue, une jeune aristocrate désargentée et rejetée par sa famille ainsi qu’une femme condamnée pour avortement. Comme leurs compagnes à bord de La Baleine, Charlotte, Pétronille et Geneviève ignorent tout de ce qui les attend au-delà des mers. Et n’ont pas leur mot à dire sur leur avenir. Ces étrangères réunies par le destin devront braver l’adversité – maladie, guerre, patriarcat –, traverser une vie faite de chagrins d’amour, de naissances et de deuils, de cruauté et de plaisirs inattendus. Et d’une amitié forgée dans le feu.
    Un roman d’une profondeur et d’une émotion saisissantes, qui nous transporte au cœur d’une terre impitoyable, aux côtés d’héroïnes animées d’une extraordinaire soif d’amour et de vie.

  • La maison au bord de la nuit (Catherine Banney)

    La maison au bord de la nuit (Catherine Banney)

    Castellamare. C’est un caillou perdu, au large de Syracuse. Une île de légendes et de malédictions. Là, le jeune médecin Amadeo Esposito trouvera son premier poste. Et posera pour toujours ses valises. Malgré les tranchées de 1914, malgré le fascisme, les ragots, les scandales, celui qui naquit à Florence sans parents ni famille y fondera la sienne – les siennes… C’est ici, dans la Maison Au Bord de la Nuit, que trois générations d’Esposito vont vivre, mourir, aimer, se déchirer, s’effondrer et se relever, sous le regard de la sainte patronne locale, Sant’Agata, toujours prompte à réaliser quelques miracles…

  • La maison de Bretagne (Marie Sizun)

    La maison de Bretagne (Marie Sizun)

    « Au-delà, on n’apercevait de la mer et du ciel qu’une seule masse grise, informe, agitée de profonds remous. J’aurais aimé peindre cela. Cette informité. Cette force aveugle. Ce chaos. »En route pour le Finistère, Claire est décidée à vendre la vieille maison de l’Île-Tudy où, depuis l’enfance, elle passait ses vacances. À son arrivée, une bien mauvaise surprise l’attend, et la police doit ouvrir une enquête. Les souvenirs attachés à cette maison remontent alors : l’énigme d’une mère, la disparition d’un père, une soeur détestée… Autant de silences et questions en suspens qui trouveront peu à peu leurs réponses sur cette île du bout des terres.

  • La maison de l'orchidée (Lucinda Riley)

    La maison de l’orchidée (Lucinda Riley)

    Wharton Park… Julia Forrester n’a jamais oublié les étés idylliques de son enfance, passés à arpenter la somptueuse propriété où son grand-père prenait soin des plantes exotiques, si rares dans cette région du Norfolk. Aussi est-ce tout naturellement qu’elle vient y chercher refuge après le terrible drame qui a bouleversé sa vie.

    Mais si ces terres sont chargées de souvenirs, Julia ne tarde pas à découvrir qu’elles abritent également bien des secrets. C’est dans le journal intime tenu dans les années 1940 par son aïeul qu’elle perce peu à peu le mystère d’une histoire d’amour qui a presque détruit le domaine plus de cinquante ans auparavant…

    À travers les destins croisés de deux familles ravagées par la guerre, un roman étourdissant entre Europe et Asie, comme sait si bien nous les offrir Lucinda Riley.

    « Envoûtant, bouleversant et intense. »

  • La mariée portait des bottes jaunes (Katherine Pancol)

    La mariée portait des bottes jaunes (Katherine Pancol)

    Quand leur mère les dépose devant la grille du Château de Berléac en leur promettant de revenir les chercher, India et Louis ne savent pas ce qui les attend. Ils vont devoir passer en un éclair de leur petite maison dans un lotissement à un château du XVIIIe siècle et apprendre les codes d’une grande famille bordelaise, fière de son vignoble et de ses ancêtres. Que de secrets, de trahisons, d’avidité dans cette demeure prestigieuse où chacun joue un rôle et entend occuper le devant de la scène ! Sans le vouloir, avec leur candeur et leur fantaisie, les enfants vont tout dynamiter. C’est drôle, c’est tragique, c’est virevoltant, cruel et tendre, c’est la vie.

  • La mémoire des embruns (Karen Viggers)

    La mémoire des embruns (Karen Viggers)

    Mary est âgée, sa santé se dégrade. Elle décide de passer ses derniers jours à Bruny, île de Tasmanie balayée par les vents où elle a vécu ses plus belles années auprès de son mari, le gardien du phare. Les retrouvailles avec la terre aimée prennent des allures de pèlerinage. Entre souvenirs et regrets, Mary retourne sur les lieux de son ancienne vie pour tenter de réparer ses erreurs. Entourée de Tom, le seul de ses enfants à comprendre sa démarche, un homme solitaire depuis son retour d’Antarctique et le divorce qui l’a détruit, elle veut trouver la paix avant de mourir. Mais le secret qui l’a hantée durant des décennies menace d’être révélé et de mettre en péril son fragile équilibre.
    Une femme au crépuscule de sa vie, un homme incapable de savourer pleinement la sienne, une émouvante histoire d’amour, de perte et de non-dits sur fond de nature sauvage et mystérieuse.

  • La mer à l'envers ( Marie Darrieussecq)

    La mer à l’envers ( Marie Darrieussecq)

    Rien ne destinait Rose, parisienne qui prépare son déménagement pour le pays Basque, à rencontrer Younès qui a fui le Niger pour tenter de gagner l’Angleterre. Tout part d’une croisière un peu absurde en Méditerranée. Rose et ses deux enfants, Emma et Gabriel, profitent du voyage qu’on leur a offert. Une nuit, entre l’Italie et la Libye, le bateau d’agrément croise la route d’une embarcation de fortune qui appelle à l’aide. Une centaine de migrants qui manquent de se noyer et que le bateau de croisière recueille en attendant les garde-côtes italiens. Cette nuit-là, poussée par la curiosité et l’émotion, Rose descend sur le pont inférieur où sont installés ces exilés. Un jeune homme retient son attention, Younès. Il lui réclame un téléphone et Rose se surprend à obtempérer. Elle lui offre celui de son fils Gabriel. Les gardecôtes italiens emportent les migrants sur le continent. Gabriel, désespéré, cherche alors son téléphone partout, et verra en tentant de le géolocaliser qu’il s’éloigne du bateau. Younès l’a emporté avec lui, dans son périple au-delà des frontières. Rose et les enfants rentrent à Paris.

    Le fil désormais invisible des téléphones réunit Rose, Younès, ses enfants, son mari, avec les coupures qui vont avec, et quelques fantômes qui chuchotent sur la ligne… Rose, psychologue et thérapeute, a aussi des pouvoirs mystérieux. Ce n’est qu’une fois installée dans la ville de Clèves, au pays basque, qu’elle aura le courage ou la folie d’aller chercher Younès, jusqu’à Calais où il l’attend, très affaibli. Toute la petite famille apprend alors à vivre avec lui. Younès finira par réaliser son rêve : rejoindre l’Angleterre. Mais qui parviendra à faire de sa vie chaotique une aventure voulue et accomplie ?