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  • L'enragé (Sorj chalandon)

    L’enragé (Sorj chalandon)

    « En 1977, alors que je travaillais à Libération, j’ai lu que le Centre d’éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer allait être fermé. Ce mot désignait en fait une colonie pénitentiaire pour mineurs. Entre ses hauts murs, où avaient d’abord été détenus des Communards, ont été « rééduqués » à partir de 1880 les petits voyous des villes, les brigands des campagnes mais aussi des cancres turbulents, des gamins abandonnés et des orphelins. Les plus jeunes avaient 12 ans.
    Le soir du 27 août 1934, cinquante-six gamins se sont révoltés et ont fait le mur. Tandis que les fuyards étaient cernés par la mer, les gendarmes offraient une pièce de vingt francs pour chaque enfant capturé. Alors, les braves gens se sont mis en chasse et ont traqué les fugitifs dans les villages, sur les plages, dans les grottes. Tous ont été capturés.Tous ? Non : aux premières lueurs de l’aube, un évadé manquait à l’appel.
    Je me suis glissé dans sa peau et c’est son histoire que je raconte. Celle d’un enfant battu qui me ressemble. La métamorphose d’un fauve né sans amour, d’un enragé, obligé de desserrer les poings pour saisir les mains tendues. » S.C.

  • L'île aux arbres disparus (Elif Shafak)

    L’île aux arbres disparus (Elif Shafak)

    Ce roman commence par un cri et s’achève par un rêve. Le cri, interminable, est celui que lance aujourd’hui une adolescente de seize ans, prénommée Ada, en plein cours d’histoire dans un lycée londonien.Le rêve est celui d’une renaissance. Entre les deux a lieu la rencontre du Grec Kostas Kazantzakis et d’une jeune fille turque, Defne, en 1974, dans une Chypre déchirée par la guerre civile. Elif Shafak crée des personnages débordant d’humanité mais aussi de failles et de doutes, d’élans de générosité et de contradictions, pour conter l’histoire d’un amour interdit dans un climat de haine et de violence qui balaie tout sur son passage. Sa prose puissante convoque un savant mélange de merveilleux, de rêve, d’amour, de chagrin et d’imagination pour libérer la parole des générations précédentes, souvent réduites au silence.

  • L'île aux arbres disparus (Elif Shafax)

    L’île aux arbres disparus (Elif Shafax)

    Ce roman commence par un cri et s’achève par un rêve. Le cri, interminable, est celui que lance aujourd’hui une adolescente de seize ans, prénommée Ada, en plein cours d’histoire dans un lycée londonien.Le rêve est celui d’une renaissance. Entre les deux a lieu la rencontre du Grec Kostas Kazantzakis et d’une jeune fille turque, Defne, en 1974, dans une Chypre déchirée par la guerre civile. Elif Shafak crée des personnages débordant d’humanité mais aussi de failles et de doutes, d’élans de générosité et de contradictions, pour conter l’histoire d’un amour interdit dans un climat de haine et de violence qui balaie tout sur son passage. Sa prose puissante convoque un savant mélange de merveilleux, de rêve, d’amour, de chagrin et d’imagination pour libérer la parole des générations précédentes, souvent réduites au silence.

  • L'ordre du jour (Eric Julliard)

    L’ordre du jour (Eric Julliard)

    Ils étaient vingt-quatre, près des arbres morts de la rive, vingt-quatre pardessus noirs, marron ou cognac, vingt-quatre paires d’épaules rembourrées de laine, vingt-quatre costumes trois pièces, et le même nombre de pantalons à pinces avec un large ourlet. Les ombres pénétrèrent le grand vestibule du palais du président de l’Assemblée ; mais bientôt, il n’y aura plus d’Assemblée, il n’y aura plus de président, et, dans quelques années, il n’y aura même plus de Parlement, seulement un amas de décombres fumants. Eric Vuillard

  • La bibliothèque des rêves secrets (Michiko Aoyama)

    La bibliothèque des rêves secrets (Michiko Aoyama)

    Femme imposante et énigmatique coincée entre le paravent et le bureau d’angle du coin Conseils d’une petite bibliothèque en plein coeur de Tokyo, Sayuri Komachi attend patiemment ceux qui décident de venir la voir. Hommes ou femmes, jeunes ou vieux, salariés ou retraités… ils sont au croisement de leur vie. Et à chacun, la mystérieuse bibliothécaire propose un ouvrage totalement inattendu, bien loin de celui qu’ils croyaient être venus chercher. Mais ce choix ne relève pas du hasard, car derrière cette lecture imprévue et surprenante se dessinent les premiers jalons d’un nouveau départ.Un roman choral poétique qui célèbre le pouvoir des livres et l’importance qu’une personne attentive et à l’écoute peut avoir sur le destin de chacun d’entre nous.Michiko Aoyama est une journaliste japonaise. Finaliste du Prix des libraires au Japon, La Bibliothèque des rêves secrets, son premier roman, s’est immédiatement hissé en tête des ventes avant de connaître un succès international.

  • La callas et Pasolini- un amour impossible (Sara Briotti/Jean  Dufaux)

    La callas et Pasolini- un amour impossible (Sara Briotti/Jean Dufaux)

    1969, point de rupture pour Pier Paolo Pasolini et Maria Callas.

    Eux qui ont chacun été des icônes des milieux artistiques et culturels voient leurs carrières se déliter, leurs lumières ternir, et leurs amours échouer.

    Autour d’eux, c’est la danse des passions compliquées, des gens usés par les sentiments et le cinéma, Elizabeth Taylor et Richard Burton, Jacky et Onassis, le clan Kennedy…

    Ils se croisent, le temps du tournage éprouvant de Médée, où l’un est réalisateur et l’autre joue le rôle-titre.

    C’est la naissance d’une relation atypique et complexe entre ces deux figures aux vies tourmentées. Un amour platonique, intense, qui s’épanouit le temps d’un voyage au Brésil, comme une parenthèse dans leurs destins tragiques. L’occasion pour eux de se ressourcer et de découvrir un univers fascinant et dangereux, aux antipodes des sphères mondaines italiennes auxquelles ils sont habitués.

    Avec Un Amour impossible, Jean Dufaux peut librement exprimer son amour pour le cinéma et la poésie en romançant la touchante histoire de deux icônes de la scène artistique des années 60.

    Sara Briotti est une jeune dessinatrice italienne. Son amour pour sa ville natale, Rome, l’aide à sublimer les ambiances chaudes de la dolce vita italienne.

  • La danseuse (Patrick Modiano)

    La danseuse (Patrick Modiano)

    « La danseuse arrivait, le matin, à sept heures quarante-cinq, gare du Nord. Ensuite le métro jusqu’à la place de Clichy. Le bâtiment du studio Wacker était vétuste. Au rez-de-chaussée, une dizaine de pianos d’occasion, rangés en désordre comme dans un dépôt. Aux étages, une sorte de cantine avec un bar et les studios de danse. Elle prenait des cours avec Boris Kniaseff, un Russe que l’on considérait comme l’un des meilleurs professeurs… Une odeur particulière de vieux bois, de lavande et de sueur. »

  • La dernière de Stanfield (Marc Lévy)

    La dernière de Stanfield (Marc Lévy)

    Eleanor-Rigby est journaliste au magazine National Geographic, elle vit à Londres.
    Un matin, en rentrant de voyage, elle reçoit une lettre anonyme lui apprenant que sa mère a eu un passé criminel.
    George-Harrison est ébéniste, il vit dans les Cantons-de-l’Est au Québec.
    Lui aussi reçoit un message accusant sa mère des mêmes faits.
    Eleanor-Rigby et George-Harrison ne se connaissent pas.
    L’auteur des lettres leur donne rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore.
    Quel est le lien qui les unit ?
    Quel crime leurs mères ont-elles commis ?
    Qui est le corbeau et quelles sont ses intentions ?
    Au cœur d’un mystère qui hante trois générations, La Dernière des Stanfield nous entraîne de la France occupée de l’été 1944, à Baltimore dans la liberté des années 1980, jusqu’à Londres et Montréal de nos jours.

  • La disparition de Stéphanie Mailer (Joël Dicker)

    La disparition de Stéphanie Mailer (Joël Dicker)

    30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
    L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
    Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque.
    Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses.

    Qu’est-il arrivé à Stephanie Mailer?
    Qu’a-t-elle découvert?
    Et surtout: que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea?

  • Là où les chiens aboient par la queue (Estelle-Sarah Bulle)

    Là où les chiens aboient par la queue (Estelle-Sarah Bulle)

    Une jeune femme née en banlieue parisienne, que seuls sa couleur de peau et des souvenirs de vacances relient à la Guadeloupe d’où est originaire son père, s’interroge sur son identité métisse. À sa demande, Antoine, une vieille tante baroque et indomptable, déroule l’histoire de leur famille, les Ezechiel, qui épouse celle de l’île dans la seconde moitié du xxe siècle. Dans un récit bouillonnant, entrecoupé par les commentaires des autres membres de la famille, Antoine raconte : l’enfance dans la campagne profonde entre un père un peu brigand et une mère à la peau claire prématurément disparue, les splendeurs et les taudis de Pointe-à-Pitre, le commerce dans la mer des Caraïbes, les traditions et les croyances, l’irruption de la modernité, les rapports hommes-femmes, les clivages d’une société très hiérarchisée… Au fil des échanges se dessine aussi l’état d’esprit de cette génération d’Antillais, « immigrés de l’intérieur », qui choisiront de s’installer en métropole. Porté par des personnages inoubliables et une langue bluffante d’inventivité, Là où les chiens aboient par la queue restitue toutes les nuances de la culture guadeloupéenne, ses richesses et ses blessures secrètes.

  • La police, des fleurs, des arbres et des forêts (Romain Puertolas)

    La police, des fleurs, des arbres et des forêts (Romain Puertolas)

    Durant la canicule de l’été 1961, un officier de police de la grande ville est dépêché à P., petit village perdu dans lequel on vient de faire une macabre découverte : Joël, seize ans, a été retrouvé découpé en morceaux dans une des cuves de l’usine de confiture. L’inspecteur citadin est accueilli par le garde-champêtre, qui tient plus du gendarme de Guignol que de l’adjoint efficace, et se retrouve dans une communauté où les habitants semblent étonnamment peu affectés par le drame. Pour compliquer l’affaire, un orage empêche toute liaison téléphonique, l’autopsie a été pratiquée par le vétérinaire improvisé légiste, et la victime est déjà enterrée.

    Insolite et surprenante, cette enquête littéraire jubilatoire de Romain Puértolas déjoue tous les codes.

  • La porte du voyage sans retour (David Diop)

    La porte du voyage sans retour (David Diop)

     » La porte du voyage sans retour  » est le surnom donné à l’île de Gorée, d’où sont partis des millions d’Africains au temps de la traite des Noirs. C’est dans ce qui est en 1750 une concession française qu’un jeune homme débarque, venu au Sénégal pour étudier la flore locale. Botaniste, il caresse le rêve d’établir une encyclopédie universelle du vivant, en un siècle où l’heure est aux Lumières. Lorsqu’il a vent de l’histoire d’une jeune Africaine promise à l’esclavage et qui serait parvenue à s’évader, trouvant refuge quelque part aux confins de la terre sénégalaise, son voyage et son destin basculent dans la quête obstinée de cette femme perdue qui a laissé derrière elle mille pistes et autant de légendes.

  • La reine du silence (Marie Nimier)

    La reine du silence (Marie Nimier)

    « Mon père a trouvé la mort un vendredi soir. Son Aston Martin s’est écrasée contre le parapet d’un pont. Je n’étais pas dans la voiture. J’avais 5 ans. De lui, il me reste peu de souvenirs, et quelques trésors : une montre qui sonne les heures, un stylo dont la plume penche à droite et cette carte postale, où il me demandait en lettres capitales : QUE DIT LA REINE DU SILENCE ? Cette phrase posait une énigme impossible à résoudre pour la petite fille que j’étais, énigme cruelle et envoûtante qui résume toute la difficulté du métier d’enfant. Énigme qui, à l’époque, se formulait ainsi : Que pourrait bien dire la Reine du silence sans y perdre son titre, et l’affection de son papa ? Ou encore : comment, à la fois, parler, et ne pas parler ? J’étais coincée. Prise au piège de l’intelligence paternelle. » Marie Nimier ose avec ce nouveau livre s’attacher à la figure de son père, Roger Nimier. Elle explore l’amas de tôles froissées, interrogeant avec gravité le destin de cet écrivain que ses amis décrivent tour à tour, et parfois simultanément, comme un être désinvolte, sérieux, menteur, loyal, tendre, indifférent et malhabile de ses sentiments comme on est maladroit de ses mains.

  • La serpe (Philippe Jaenada)

    La serpe (Philippe Jaenada)

    Un matin d’octobre 1941, dans un château sinistre au fin fond du Périgord, Henri Girard appelle au secours : dans la nuit, son père, sa tante et la bonne ont été massacrés à coups de serpe. Il est le seul survivant. Toutes les portes étaient fermées, aucune effraction n’est constatée. Dépensier, arrogant, violent, le jeune homme est l’unique héritier des victimes. Deux jours plus tôt, il a emprunté l’arme du crime aux voisins. Pourtant, au terme d’un procès retentissant (et trouble par certains aspects), il est acquitté et l’enquête abandonnée. Alors que l’opinion publique reste convaincue de sa culpabilité, Henri s’exile au Venezuela. Il rentre en France en 1950 avec le manuscrit du Salaire de la peur, écrit sous le pseudonyme de Georges Arnaud.
    Jamais le mystère du triple assassinat du château d’Escoire ne sera élucidé, laissant planer autour d’Henri Girard, jusqu’à la fin de sa vie (qui fut complexe, bouillonnante, exemplaire à bien des égards), un halo noir et sulfureux. Jamais, jusqu’à ce qu’un écrivain têtu et minutieux s’en mêle…
    Un fait divers aussi diabolique, un personnage aussi ambigu qu’Henri Girard ne pouvaient laisser Philippe Jaenada indifférent. Enfilant le costume de l’inspecteur amateur (complètement loufoque, mais plus sagace qu’il n’y paraît), il s’est plongé dans les archives, a reconstitué l’enquête et déniché les indices les plus ténus pour nous livrer ce récit haletant dont l’issue pourrait bien résoudre une énigme vieille de soixante-quinze ans.

  • La taille de nos seins (Agnès Jaoui)

    La taille de nos seins (Agnès Jaoui)

    « Nous étions trois amies, venues d’horizons complètement différents. Je débarquais de Sarcelles, Isabelle d’Amérique, et Cécile de la rue Poliveau. Nous avions sept ans quand nous nous sommes rencontrées à l’école de la rue Buffon, et nous avons découvert ensemble les garçons, la transformation de nos corps, le point de vue de l’autre, et l’infini réconfort de l’amitié.

    C’est cette histoire que j’ai voulu raconter, avec les dessins de Cécile, peintre que j’admire et qui, comme Isabelle, est toujours mon amie chérie, plus de cinquante ans après notre rencontre. »
    A. J.
    Où l’on rencontre Mademoiselle Sahoute, la maîtresse-juge suprême, Couik, le caniche sans poils, des parents en plein apprentissage de la liberté des années 70, l’exhibitionniste du Jardin des Plantes, les poupées Barbie et les Claudette, le premier amoureux (sur une balançoire), les enfants tyranniques… Autant de personnages qui façonnent le quotidien de « Mademoiselle Chichi », surnom donné par une maîtresse à la petite Agnès.

    Pour la première fois, Agnès Jaoui prend la plume et raconte : l’amitié, d’abord, indéfectible mais aussi faite de rivalités, d’étonnements, de trahisons. L’apprentissage de son genre, joyeux ou angoissant, empreint de doutes et d’injonctions parfois douloureuses. Et les humiliations scolaires, les codes sociaux, le mépris de classe, tout ce qui a forgé sa personnalité convaincue et déterminée. Tendre, cocasse, absolument personnel, l’ouvrage prend vie avec les illustrations de Cécile Partouche, pleines d’esprit et de sensibilité.

  • La très catastrophique visite du zoo (Joël Dicker)

    La très catastrophique visite du zoo (Joël Dicker)

    LE livre à mettre entre toutes les mains

    « Pendant des années, dans la petite ville où j’ai grandi, les esprits restèrent marqués par les évènements qui se produisirent au zoo local un vendredi de décembre, à quelques jours de Noël.
    Et pendant toutes ces années, personne ne sut la vérité sur ce qui s’était réellement passé là-bas. Jusqu’à ce livre. »

    À la veille de Noël, une visite scolaire dans un zoo tourne à la catastrophe.
    Que s’est-il passé exactement ? Les parents de Joséphine, qui participait à cette sortie et qui semble être l’une des protagonistes de cette affaire, sont bien déterminés à le découvrir.
    Dans cette quête de vérité, on comprend peu à peu qu’une catastrophe n’arrive jamais seule. Les apparences sont trompeuses et le récit des évènements va prendre une tournure que personne n’était près d’imaginer.

    La Très Catastrophique Visite du Zoo est une enquête qui nous tient en haleine jusqu’au bout, mais aussi un roman drôle et touchant, parsemé de clins d’œil sur nos modes sociétales (démocratie, éducation inclusive, rapports parents-enseignants). Et c’est justement le tour de force de ce livre, mêlant plusieurs niveaux de compréhension, qui émerveillera lecteurs de tous âges et tous horizons. Un livre pour lire et faire lire. À mettre entre toutes les mains !