• Le tout dernier été (Anne Bert)

    Le tout dernier été (Anne Bert)

    «  Je viens de rencontrer mes passeurs. Ces hommes qui font désormais partie de ma vie puisqu’ils vont m’aider à la quitter.
    Je les ai sentis rigoureux, exigeants, prudents. Et engagés à me tendre doucement la main. Une autre médecine qui, quand elle ne peut plus soigner le corps, se décide à soigner l’âme.  »
    Parce qu’elle aime furieusement la vie et qu’elle est condamnée, Anne Bert a décidé de choisir et de ne pas subir jusqu’au bout les tortures que lui inflige la maladie de Charcot. C’est ce cheminement qu’elle nous raconte ici. Celui de devoir mourir hors-la-loi, et hors-les-murs, puisque la loi française ne l’autorise pas à abréger ses souffrances. Celui aussi de son dernier été.
    Il faut découvrir le goût des dernières fois et des renoncements, apprendre à penser la mort, dire au revoir à ceux qu’elle aime, en faisant le pari de la joie malgré le chagrin.
    Un récit poignant, une ode à la liberté et à la vie, permise seulement par sa détermination à dire non.
  • Les impatientes (Djaili Amadou)

    Les impatientes (Djaili Amadou)

    Trois femmes, trois histoires, trois destins liés.
    Ce roman polyphonique retrace le destin de la jeune Ramla, arrachée à son amour pour être mariée à l’époux de Safira, tandis que Hindou, sa sœur, est contrainte d’épouser son cousin. Patience !
    C’est le seul et unique conseil qui leur est donné par leur entourage, puisqu’il est impensable d’aller contre la volonté d’Allah. Comme le dit le proverbe peul : « Au bout de la patience
    il y a le ciel. » Mais le ciel peut devenir un enfer. Comment ces trois femmes impatientes parviendront-elles à se libérer ?
    Mariage forcé, viol conjugal, consensus et polygamie : ce roman de Djaïli Amadou Amal brise les tabous en dénonçant la condition féminine au Sahel et nous livre un roman bouleversant sur la question universelle des violences faites aux femmes.
    Née en 1975 dans l’extrême nord du Cameroun, Djaïli Amadou Amal est peule et musulmane. Mariée à 17 ans, elle a connu tout ce qui fait la difficulté de la vie des femmes au Sahel. C’est une conteuse hors pair.

  • Les jours heureux (Adélaïde de Clermont-Tonnerre)

    Les jours heureux (Adélaïde de Clermont-Tonnerre)

    «  Edouard Vian et Laure Brankovic ont formé puis déformé pendant trente ans le couple le plus terrible et le plus célèbre du cinéma européen. Ils se sont mariés trois mois avant ma naissance. Ils ont divorcé quand j’avais un an. Se sont remariés quand j’en avais cinq et se sont à nouveau séparés pour mes quinze ans. Ils ont signé leur dernier divorce la veille de mes vingt-cinq ans. Entre temps ils ont fait une trentaine de film ensemble et un seul enfant  : moi. A eux deux ils ont créé une sorte de légende, lui à la réalisation, elle au scénario. Moi… c’est une autre histoire.  »
    Oscar, un jeune homme talentueux tente d’échapper à l’amour écrasant de ses parents, couple infernal et merveilleux qui ne sait vivre que dans l’urgence et la passion. Les tenir à distance est pour lui la meilleure manière de les aimer, jusqu’à ce matin de février où, dans le bureau glacial d’un hôpital, il apprend que sa mère est condamnée. Un secret qu’elle tient farouchement à garder. Naît alors en Oscar une idée absurde et obsédante  : inciter ses parents à se retrouver une dernière fois, avec l’espoir secret que sa mère en sera sauvée.
    La difficulté  ? Edouard Vian s’affiche depuis deux ans avec Natalya, une jeune franco-russe, influenceuse dans le milieu de la mode. Si, au départ, Oscar a le plus grand mal à supporter cette évaporée, Natalya va se révéler beaucoup plus complexe qu’il ne l’imaginait…
    Ainsi commence une ronde, entre Fitzgerald et Schnitzler, où ces héros fantasques et attachants jouent, se cachent, s’aiment, des marches de Cannes aux studios hollywoodiens, de Paris à New York et de la Grèce au Mexique, avant d’être percutés par les secousses de la grande histoire qui font peu à peu basculer le monde dans une ère nouvelle. A leur côté, dans les rues de Paris, sur un plateau de tournage, ou au sommet des Alpes, des amis, des amants, des femmes venues du passé.   Mais aussi des disparus, des êtres de cruauté, et bien des énigmes. Tout mot est réplique. Tout personnage porte un masque. Connaître est impossible sans se départir d’un secret. Et tous aiment la vie, imparfaite mais follement vécue.
    Un talent romanesque magnifique et tendre, qui voit Oscar grandir, se débattre, oser, écrire, dissimuler avant de comprendre enfin ce qui l’affranchira de ses démons.

  • Les matins bleus (Jean - Marie Laclavetine)

    Les matins bleus (Jean – Marie Laclavetine)

    Un matin de mai, salle des pas perdus. Depuis sa nacelle suspendue à l’armature de l’immense verrière qui surplombe la gare, un peintre observe l’humanité en marche. Il y a là beaucoup d’histoires qui attendaient d’être racontées, de drames grands et petits, de bonheurs fugitifs, de cœurs qui battent, beaucoup de vies qu’un hasard espiègle va entrechoquer… Attention au départ !

  • Les oubliés du dimanche (Valérie Perrin)

    Les oubliés du dimanche (Valérie Perrin)

    Justine, vingt et un ans, vit chez ses grands-parents avec son cousin Jules depuis la mort de leurs parents respectifs dans un accident. Justine est aide-soignante aux Hortensias, une maison de retraite, et aime par-dessus tout les personnes âgées. Notamment Hélène, centenaire, qui a toujours rêvé d’apprendre à lire. Les deux femmes se lient d’amitié, s’écoutent, se révèlent l’une à l’autre. Grâce à la résidente, Justine va peu à peu affronter les secrets de sa propre histoire. Un jour, un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite et fait une terrible révélation.
    À la fois drôle et mélancolique,  un roman d’amours passées, présentes, inavouées… éblouissantes.

  • Les passants de Lisbonne (Philippe Besson)

    Les passants de Lisbonne (Philippe Besson)

     » On ne renonce jamais vraiment, on a besoin de croire que tout n’est pas perdu, on se rattache à un fil, même le plus ténu, même le plus fragile. On se répète que l’autre va finir par revenir. On l’attend. On se déteste d’attendre mais c’est moins pénible que l’abandon, que la résignation totale. Voilà : on attend quelqu’un qui ne reviendra probablement pas.  »
    Hélène a vu en direct à la télévision les images d’un tremblement de terre dévastateur dans une ville lointaine ; son mari séjournait là-bas, à ce moment précis.
    Mathieu, quant à lui, a trouvé un jour dans un appartement vide une lettre de rupture.
    Ces deux-là, qui ne se connaissent pas, vont se rencontrer par hasard à Lisbonne. Et se parler.
    Une seule question les taraude : comment affronter la disparition de l’être aimé ? Et le manque ?
    Au fil de leurs déambulations dans cette ville mélancolique, dont la fameuse saudade imprègne chacune des ruelles tortueuses, ne cherchent-ils pas à panser leurs blessures et à s’intéresser, de nouveau, aux vivants ?

  • Lettre d'une inconnue (Stefan zweig)

    Lettre d’une inconnue (Stefan zweig)

    Un écrivain viennois apprend en lisant son courrier qu’une femme l’aime en secret d’un amour absolu depuis des années… Une nuit, un voyageur rencontre dans un bar un homme autrefois dominateur, aujourd’hui humilié par une fille à matelots… Ces deux nouvelles publiées en 1922 témoignent de l’art de Stefan Zweig pour dépeindre les tourments de l’amour non partagé, la passion qui brûle les cœurs et détruit les vies…
  • Loin de chez moi (Maryse Burgot)

    Loin de chez moi (Maryse Burgot)

    « Sur une route du Donbass, nous venons d’essuyer un tir d’obus. C’est un miracle que nous soyons en vie. Nous roulons, pied au plancher, pour échapper à une nouvelle attaque. Mon téléphone sonne. Il est dans la poche de mon gilet pare-balles. Impossible de ne pas répondre. C’est l’un de mes fils.
    Je décroche. Il s’agit d’un problème de cuisson de riz. J’explique ma méthode. Je ne parle pas trop fort, j’ai peur que les membres de mon équipe me prennent pour une folle. Mais ce soir, le riz sera bon à la maison. »
    Rien ne prédestinait Maryse Burgot, fille d’agriculteurs bretons, à sillonner le monde au péril de sa vie. Les directs et les reportages de cette évadée de son milieu d’origine sont, depuis les années 1990, des rendez-vous incontournables des téléspectateurs de France 2. Avec sa voix singulière et son approche de l’information, elle s’est définitivement installée dans nos salons le soir à 20 heures.
    Des Balkans à l’Ukraine en passant par l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie et le conflit israélo-palestinien, Maryse Burgot a couvert les plus grands conflits de notre époque.

    Correspondante de France Télévisions à Londres, puis à Washington, pour concilier ses aspirations familiales et professionnelles, Maryse Burgot montre aussi l’espoir qui résiste au coeur des catastrophes et nous fait vivre le grand reportage dans son versant le plus noble.

  • Mésopotamia (Olivier Guez)

    Mésopotamia (Olivier Guez)

    Vous ne la connaissez pas, pourtant elle a tenu le monde entre ses mains. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Gertrude Bell a dessiné les frontières de l’Orient, dans ce désert sauvage où tout a commencé : le pays entre deux fleuves, le Tigre et l’Euphrate.
    Aventurière, archéologue, espionne, parlant l’arabe et le persan, elle fut la première femme puissante de l’Empire britannique, mais aussi une héroïne tragique. Idéaliste comme son ami et frère d’âme Lawrence d’Arabie. Impérialiste et courageuse comme le jeune Winston Churchill. Enfant aimée et incomprise d’une riche famille victorienne. Amoureuse éperdue. Et une énigme pour nous : celle des femmes que l’Histoire a effacées.
    Olivier Guez lui rend sa gloire et nous offre une épopée flamboyante : de la découverte de gigantesques gisements pétroliers aux jeux de pouvoir cruels entre Britanniques, Français et Allemands, des négociations sous les tentes bédouines aux sables de Bagdad où se perdent nos rêves.
    Le roman de Gertrude Bell dessine la vaste fresque de la première mondialisation, quand le plus grand empire de tous les temps s’approprie une contrée mythique et maudite, terre d’Abraham, du déluge et de Babel, tombeau d’Alexandre le Grand : la Mésopotamie.

  • Mon enfant, ma soeur (Eric Fottorino)

    Mon enfant, ma soeur (Eric Fottorino)

    chaque 10 janvier de sa vie depuis soixante ans maman reste couchée elle te remet au monde c’est de ça que je veux parler de ça et de rien d’autre » Dans Dix-sept ans, Éric Fottorino évoquait le fantôme qui hantait le début de son roman familial : une petite fille née trois ans après lui et aussitôt arrachée à sa mère, Lina, puis adoptée dans la clandestinité d’une institution religieuse bordelaise. Mon enfant, ma soeur est d’abord la quête de cette inconnue. Ce monologue sensible, long poème en prose, se transforme peu à peu en une sidérante enquête qui conduira le narrateur sur la trace de sa soeur disparue. Éric Fottorino continue sa bouleversante recherche d’identité entamée en 1991 avec Rochelle, et poursuivie depuis avec Korsakov et L’homme qui m’aimait tout bas.

  • Mon enfant, ma soeur (Eric Fottorino)

    Mon enfant, ma soeur (Eric Fottorino)

    chaque 10 janvier de sa vie depuis soixante ans maman reste couchée elle te remet au monde c’est de ça que je veux parler de ça et de rien d’autre » Dans Dix-sept ans, Éric Fottorino évoquait le fantôme qui hantait le début de son roman familial : une petite fille née trois ans après lui et aussitôt arrachée à sa mère, Lina, puis adoptée dans la clandestinité d’une institution religieuse bordelaise. Mon enfant, ma soeur est d’abord la quête de cette inconnue. Ce monologue sensible, long poème en prose, se transforme peu à peu en une sidérante enquête qui conduira le narrateur sur la trace de sa soeur disparue. Éric Fottorino continue sa bouleversante recherche d’identité entamée en 1991 avec Rochelle, et poursuivie depuis avec Korsakov et L’homme qui m’aimait tout bas.

  • No et moi (Delphine de Vigan)

    No et moi (Delphine de Vigan)

    Elle avait l’air si jeune. En même temps il m’avait semble qu’elle connaissait vraiment la vie, ou plutôt qu’elle connaissait de la vie quelque chose qui faisait peur.

    Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d’amour, observe les gens, collectionne les mots, multiple les expériences domestiques et les théories fantaisistes.

    Jusqu’au jour ou elle rencontre No, une jeune fille a peine plus âgée qu’elle. No, ses vêtements sales, son visage fatigue, No dont la solitude et l’errance questionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expérience de grande envergure menée contre le destin.

    Mais nul n’est à l’ abri.

  • Nuit d'épine (Christiane Taubira)

    Nuit d’épine (Christiane Taubira)

    La nuit, chacun la voit, la vit, la sent, l’apprivoise à sa manière. De celle de Guyane, trouée d’un faible lampadaire sous la lueur duquel, enfant, à la faveur de la moiteur et du silence, elle allait lire en cachette, à celle qui lui permettait de régler ses comptes avec les péchés capitaux que les religieuses lui faisaient réciter dans la journée, la nuit a souvent été, pour Christiane Taubira, une complice, une alliée, une sorte de soeur intime, un moment particulier.
    C’est la nuit des chansons qu’on adore et dévore, la nuit du sommeil qui refuse qu’on annonce la mort d’une mère, la nuit des études passionnées et des yeuxen feu à force de scruter les auteurs sacrés, la nuit qui ouvre sur les petits matins des métros bougons et racistes. C’est aussi la nuit des militantismes, de la Guyane qui se révolte, des combats furieux à l’Assemblée autour du mariage pour tous – un cathéter au bras et le courage en bandouillère. C’est enfin la nuit d’un tragique vendredi 13, bientôt suivie de celle où l’on décide d’un adieu.
    Ces nuits des espoirs, des questions, des inquiétudes parfois, des colères aussi sont un roman du vrai. Un récit littéraire où l’auteur montre que la vie est souvent plus forte, inventive, poétique, envoûtante, dure, terrible que bien des fictions.

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  • Où vont les larmes quand elles sèchent ? ( Baptiste Beaulieu)

    Où vont les larmes quand elles sèchent ? ( Baptiste Beaulieu)

    La salle d’attente de Jean déborde de patients. Tous les jours, il entend des histoires. Parfois, il les lit directement sur le corps des malades. Il soigne, écoute, console. Mais lui ne pleure jamais. Ses larmes sont coincées dans sa gorge. Il ne sait plus comment pleurer depuis cette nuit où il lui a manqué six minutes.
    Où vont les larmes quand elles sèchent, roman phénomène, a déjà conquis plus de 100 000 lecteurs et lectrices.

  • Pour l'amour d'Elena (Yasmina Khadra)

    Pour l’amour d’Elena (Yasmina Khadra)

    A l’Enclos de la Trinité, un trou perdu dans l’Etat mexicain de Chihuahua, Elena et Diego s’aiment depuis l’enfance. On les appelle les « fiancés ». Un jour, Elena est sauvagement agressée sous les yeux de Diego, tétanisé. Le rêve se brise comme un miroir. Elena s’enfuit à Ciudad Juárez, la ville la plus dangereuse au monde. Diego doit se perdre dans l’enfer des-cartels pour tenter de sauver l’amour de sa vie. Pour l’amour d’Elena s’inspire librement d’une histoire vraie.

  • Quelqu'un pour qui trembler (Gilles Legardinier)

    Quelqu’un pour qui trembler (Gilles Legardinier)

    Pour soigner ceux que l’on oublie trop souvent, Thomas a vécu des années dans un village perdu en Inde. Lorsqu’il apprend que la femme qu’il a autrefois quittée a eu une fille de lui, ses certitudes vacillent.
    Il lui a donné la vie, mais il a moins fait pour elle que pour n’importe quel inconnu. Est-il possible d’être un père quand on arrive si tard ? Comment vit-on dans un monde dont on ne connaît plus les codes ? Pour approcher celle qui est désormais une jeune femme et dont il ne sait rien, secrètement, maladroitement, Thomas va devoir tout apprendre, avec l’aide de ceux que le destin placera sur sa route.