• Marie Curie prend un amant (Irène frain)

    Marie Curie prend un amant (Irène frain)

    Le 4 novembre 1911, un journal à grand tirage annonce une nouvelle extravagante : Marie Curie a un amant. La presse et l’opinion s’enflamment. Procès, duels, publication de lettres volées, l’ouragan médiatique est énorme. Marie manque d’y laisser la vie. C’est vrai, elle a une liaison. Veuve depuis cinq ans de Pierre Curie – le…

  • Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

    Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

    Depuis le ventre de sa mère, Maryam vit de front les premières heures de la révolution iranienne. Six ans plus tard, elles rejoignent le père en exil à Paris.
    À travers ses souvenirs d’enfance, Maryam dit l’abandon du pays, l’éloignement de sa famille, l’effacement progressif du persan au profit du français.
    Maryam Madjidi raconte avec humour et tendresse les racines comme fardeau, comme rempart, comme moyen de socialisation, et même comme arme de séduction massive.

    Depuis le ventre de sa mère, Maryam vit de front les premières heures de la révolution iranienne.
    Six ans plus tard, sa mère et elle rejoignent le père en exil à Paris.

    À travers les souvenirs de ses premières années, Maryam raconte l’abandon du pays, l’éloignement de sa famille, la perte de ses jouets – donnés aux enfants pauvres de Téhéran sous l’injonction de ses parents communistes -, l’effacement progressif du persan sans cesse en opposition avec le français, qu’elle va tour à tour rejeter, puis adopter frénétiquement, au point de laisser enterrée de longues années sa langue natale.

    Maryam Madjidi raconte avec humour et tendresse les racines comme fardeau, comme rempart, comme moyen de socialisation, et même comme arme de séduction massive.

  • Méditation heureuse sous un cerisier du Japon (Franck Audriat)

    Méditation heureuse sous un cerisier du Japon (Franck Audriat)

    Et si vivre l’instant présent était la clé de l’harmonie ? L’univers de Grégoire s’effondre le jour où Lorena le quitte. Pour se reconstruire, il va devoir trouver un sens aux gestes du quotidien. Au cours de ses méditations, « accompagné » par un cerisier du Japon, il apprend que la sérénité résulte d’un subtil équilibre entre les ombres et la lumière. Après sa terrible rupture, il retrouve la confiance et l’amour. Ne cherchez pas dans ce livre une histoire à rebondissements qui vous tienne en haleine… Au fil de ses pages, vous suivrez Grégoire dans sa quête de lui-même. De silence en silence, d’émerveillement en émerveillement, de moments de doute en moments de grâce, il apprend à vivre avec conscience les événements de la vie de tous les jours. Par la voix de Grégoire, Frank Andriat nous parle, avec la sensibilité et la délicatesse qu’on lui connaît, de nos vies fragiles en quête d’amour et de lumière.

  • Même les méchants rêvent d'amour (Anne- Gaëlle Huon)

    Même les méchants rêvent d’amour (Anne- Gaëlle Huon)

    Jeannine a 85 ans passés. Elle aime : les bals musette, les costumes des patineuses artistiques et faire un six aux petits chevaux. Elle n’aime pas le sucre sur le pamplemousse, les films d’horreur et les gens qui postillonnent. Le jour où on lui annonce que sa mémoire s’apprête à mettre les voiles, Jeannine est déterminée à ne pas se laisser faire. Alors elle fait des listes. Toutes sortes de listes. Et elle consigne dans un carnet tous les bonheurs qui ont marqué sa vie. Quand Julia, sa petite-fille, la rejoint en Provence, elle découvre ce que sa grand-mère n’a jamais osé raconter. L’histoire d’un secret, d’un mensonge. Entourée d’une bande de joyeux pensionnaires, Julia va tenter de faire la lumière sur les zones d’ombre du récit. Et s’il n’était pas trop tard pour réécrire le passé ?

  • Ne réveille pas les enfants (Ariane Chemin)

    Ne réveille pas les enfants (Ariane Chemin)

    La sœur jumelle. Puis la mère. Puis la petite fille. Puis le fils adolescent, et enfin le père. Le 24 mars 2022 une famille française se jette du septième étage de son balcon, face au lac Léman, à Montreux, en Suisse.

    “Suicide collectif”, concluent presque aussitôt les enquêteurs, malgré la présence de deux enfants mineurs. Un an plus tard, le dossier est clos. Les autorités ont posé une chape sur le “mystère de Montreux”, un peu comme soixante ans plus tôt un cercueil fut scellé sans autre forme de procès sur le corps du grand-père des jumelles, l’écrivain Mouloud Feraoun, assassiné par l’OAS aux derniers jours de la guerre d’Algérie.

    Quel scénario s’est imposé à cette famille lorsque la police a frappé à sa porte ? D’où lui vient sa “grande méfiance à l’égard de l’État” ? Pourquoi faudrait-il laisser à cette tragédie sa “part de mystère”, comme l’enjoint le commissaire qui commente l’affaire ? Peut-on relier des morts par-delà les pays et les sépultures ?

  • Négo (Laurent Combalbert)

    Négo (Laurent Combalbert)

    « Stan est dans sa bulle. Contact imminent. Le téléphone se met à vibrer. – Contact ! Silence ! En un dixième de seconde, Stan a basculé dans sa peau de négociateur. – Allô. » Stanislas Monville est négociateur professionnel. Il intervient dans les kidnappings, les séquestrations, les extorsions… Ses années de service dans les forces spéciales comme les missions privées qu’il conduit désormais lui ont donné un instinct très sûr pour repérer les situations à risque. Aussi, lorsqu’il est contacté pour prendre en charge une négociation ultrasecrète autour du plus grand conservatoire de la biodiversité au monde, il sent bien un piège, mais la curiosité l’emporte. Très vite, il comprend qu’il a mis les pieds dans un engrenage dangereux, où écologie rime avec violence et fanatisme, et où chaque ultimatum risque d’être le dernier.

  • Olga (Bernard Schlink)

    Olga (Bernard Schlink)

    L’est de l’empire allemand à la fin du XIXe siècle. Olga est orpheline et vit chez sa grand-mère, dans un village coupé de toute modernité. Herbert est le fils d’un riche industriel et habite la maison de maître. Tandis qu’elle se bat pour devenir enseignante, lui rêve d’aventures et d’exploits pour la patrie. Amis d’enfance, puis amants, ils vivent leur idylle malgré l’opposition de la famille de Herbert et ses voyages lointains. Quand il entreprend une expédition en Arctique, Olga reste toutefois sans nouvelles. La Première Guerre mondiale éclate, puis la Deuxième. A la fin de sa vie, Olga raconte son histoire à un jeune homme qui lui est proche comme un fils. Mais ce n’est que bien plus tard que celui-ci, lui-même âgé, va découvrir la vérité sur cette femme d’apparence si modeste. Bernhard Schlink nous livre le récit tout en sensibilité d’un destin féminin marqué par son temps. A travers les décennies et les continents, il nous entraîne dans les péripéties d’un amour confronté aux rêves de grandeur d’une nation.

  • On ne fait que passer (Christiane Rancé)

    On ne fait que passer (Christiane Rancé)

    Prenez une maison de vacances dans le Sud-Ouest. Mettez-y des autochtones et citadins égarés amis choisis et pièces rapportées, ados hurleurs et aïeux malentendants, voisins anglais et sangliers en goguette, sans compter tous ceux qui ne font que passer… Ajoutez-y un grand soleil d’été et laissez agir… Chacun pourra se reconnaître dans cette comédie de moeurs savoureuse et irrésistible. Comment survit-on aux vacances en famille ? L’auteur répond avec humour et tendresse à cette éternelle question.

  • Paméla ( Stéphanie des Horts)

    Paméla ( Stéphanie des Horts)

    Légère, séduisante, insolente, Pamela décide très tôt de capturer l’homme qui la mènera à la gloire. Randolph Churchill, qu’elle épouse à dix-neuf ans, Ali Khan, Agnelli, Sinatra, Harriman, Druon, Rubirosa, Rothschild… aucun ne résiste à son charme. S’ils ont le pouvoir, elle exerce sur eux une attirance fatale. Ils l’ont tous désirée. Elle les a tous aimés. Les conquêtes de Pamela sont des alliances, des trophées qu’elle brandit sans crainte de choquer les cercles mondains. Elles vont lui ouvrir les portes du pouvoir et de la diplomatie, jusqu’alors réservées aux hommes, et lui permettre d’assumer toutes ses libertés. Scandaleuse ? Intrigante ? Courtisane ? La ravissante anglaise à la réputation sulfureuse, morte comme une légende dans la piscine du Ritz à Paris où elle était ambassadrice des États-Unis, a emporté ses secrets. Stéphanie des Horts en recherche les parfums et nous révèle l’existence flamboyante d’une séductrice hors norme qui a marqué l’histoire de son temps. Le roman vrai d’une femme amoureuse de l’amour.

  • Pars avec lui (Agnès Ledig)

    Pars avec lui (Agnès Ledig)

    Ils s’appellent Roméo et Juliette. Comme s’ils étaient prédestinés. Mais c’est à eux d’écrire leur histoire, en dépit des accrocs, des cahots et des heurts.
    Lui est pompier, un héros du quotidien, solide comme un roc. Mais pas assez pour résister à une chute de huit étages, heureusement amortie par des arbres.
    Elle est infirmière. De celles pour qui leur travail va bien plus loin que soigner les corps. Attentive, attentionnée, elle donne aux autres sans compter ce que son propre compagnon, Laurent, lui refuse.
    Ces deux êtres cabossés par la vie vont se tendre la main. Et apprendre qu’envers et contre tout être heureux ce n’est pas regarder d’où l’on vient, mais où l’on va.

  • Plus folles que ça tu meurs (Denise Bombardier)

    Plus folles que ça tu meurs (Denise Bombardier)

    Cinq amies franches, directes, indépendantes et décomplexées. Elles ont tout réussi. Ou presque. Car leur vie amoureuse, bien que trépidante, vire au désastre… Partagées entre la peur de vieillir et le désir de savourer à fond les belles années qu’il leur reste, elles ont choisi de se dire que la vie et la sexualité ne s’arrêtaient pas à 60 ans. Dans ce roman truculent, tendre et drôle, où les héroïnes parlent sans tabous, Denise Bombardier montre une nouvelle fois qu’elle sait toucher le coeur des femmes.

  • Question de standing (Sophie de Villennoisy)

    Question de standing (Sophie de Villennoisy)

    Caroline n’a jamais eu de problèmes avec l’argent. Elle a même toujours été assez douée pour le dépenser !
    A 43 ans, Caroline d’Adhémar de Gransac a tout ce dont une femme peut rêver : la beauté, l’argent, l’amour de ses enfants et l’admiration de ses amis. Sa vie ressemble à une pub de magazine, elle est aussi réussie que son brushing. Marc, son ex-mari et avocat d’affaires, pourvoit à son standing. Jusqu’au couac, le congé parental de Marc, qu’elle n’a pas vu venir et qui la laisse du jour au lendemain sans revenus.
    Caroline, qui n’a jamais travaillé, va devoir mettre les mains dans le cambouis et sa manucure va prendre cher. Son ego aussi. Acculée, elle fait un choix terrible, que la morale et sa bonne éducation réprouvent. Ses proches pourront-ils lui pardonner?
  • Regarder (Serge Mestre)

    Regarder (Serge Mestre)

    En 1933, à Leipzig, Gerta Pohorylle ne s’appelle pas encore Gerda Taro. Arrêtée à tort, la jeune juive de Galicie répond avec dédain à la brute nationale-socialiste qui l’interroge, laissant son esprit vagabonder vers ses deux amoureux du moment. Dans la cellule où elle est jetée, son aplomb et son élégance détonnent. D’abord méfiantes, ses codétenues sont vite conquises par la générosité et l’inaltérable joie de vivre de cette jeune fille si libre, audacieuse et séduisante.
    La personnalité de la future photo-reporter est tout entière dans cette première scène, qui donne le ton du portrait tendre et résolument féministe qu’en cisèle Serge Mestre. Celle dont l’histoire a surtout retenu le tandem qu’elle a formé avec Robert Capa – à Paris où ils se sont rencontrés, puis pendant la guerre civile espagnole –, apparaît, sous la plume complice du romancier, comme une femme singulière, dont le talent, le panache et la modernité firent l’admiration de ses contemporains, parmi lesquels Aragon et José Bergamín.
    Jusqu’à sa mort absurde à vingt-sept ans – écrasée par un char républicain, elle qui avait tant rêvé de photographier la déroute fasciste –, Gerda Taro

  • Roman de plages (Arnaud Cathrine)

    Roman de plages (Arnaud Cathrine)

    « Une séparation, ce n’est rien. Et c’est toute une vie. » Ces mots, Raphaël les a accueillis comme une consolation. Sans doute aussi comme l’impulsion qu’il lui fallait pour arrêter de croire qu’il était irrémédiablement brisé. Certes, il n’a pas vécu une tragédie mais quand même : Anna l’a quitté après vingt ans passés ensemble. Une épreuve à fragmentations qui l’a laissé longtemps à terre. Mais après ? Raphaël prend la mesure de tout ce qu’il va falloir réinventer, sans elle. D’abord, où habiter, à présent qu’Anna conserve l’appartement familial et que leur fille part étudier à Toulouse ? Tout est possible. Et comme rien ne s’impose ni ne presse, il décide de s’exiler en faisant le tour des littoraux français, avec l’intuition que la fréquentation quotidienne des rivages, leur beauté puissante pourraient réveiller la vie en lui. Ce sera La Grande-Motte, Arcachon, Bénerville-sur-mer et Préfailles. Avec, comme imprévues au voyage, des rencontres qu’il n’aurait jamais faites du temps d’Anna. Roman de plages est le récit d’une traversée intime et existentielle, celle d’un homme qui saisit ce moment où, après l’effondrement, s’esquisse enfin un retour au monde, le beau monde du vivant et des vivants.

  • Saturne (Sarah Chiche)

    Saturne (Sarah Chiche)

    Sa fille est encore un bébé quand Harry meurt à 34 ans dans des circonstances tragiques. Il est issu d’une grande lignée de médecins contraints à l’exil au moment de l’indépendance de l’Algérie, et qui ont rebâti un empire médical en France. L’aîné, Armand, mettra ses pas dans ceux de sa famille. Mais la passion de Harry pour une femme à la beauté incendiaire fera voler en éclats les reliques d’un royaume où l’argent coule à flots. Saturne dépeint le crépuscule d’un monde et de ses dieux. C’est aussi un roman sur l’épreuve de nos deuils, et une grande histoire d’amour : celle d’une enfant guettée par la folie et la mort, mais qui est devenue écrivain parce que, une nuit, elle en avait fait la promesse au fantôme de son père.

  • Seul au monde (Sébastien Destreneau)

    Seul au monde (Sébastien Destreneau)

     » J’ai 52 ans, cinq enfants, et un bateau avec lequel j’ai fait le tour du monde. Pour participer à cette aventure du Vendée Globe, j’ai tout cédé, tout sacrifié, tout vendu. Aujourd’hui, je ne possède rien, ni carrière, ni chez-moi. Mais j’ai peut-être conquis le bien le plus précieux : ma liberté.

    De l’Atlantique aux mers du Sud, je n’ai pas doublé grand monde, mais je me suis dépassé chaque jour, chaque nuit, chaque heure, presque chaque minute.  » Il ne passera pas l’équateur… « , avançaient les plus optimistes. Finalement, je l’ai passé. Dans les deux sens. Et aussi le cap de Bonne-Espérance, le cap Leeuwin, le cap Horn, ce caillou mythique où tant de marins ont englouti leurs rêves. Le mien a survécu. Je sais enfin ce qu’est devenu l’enfant qui s’était juré de briser l’injustice et d’épater les siens.

    De là-haut, je suis sûr que mon père, avec qui ce fut si difficile quand j’étais petit, me regarde. Peut-être même est-il étonné…  »

    Le livre de Sébastien Destremau n’est pas l’histoire d’une course, c’est l’histoire d’une vie. Dix-huitième et dernier à avoir franchi la ligne d’arrivée aux Sables-d’Olonne, le 11 mars 2017, celui qui n’avait jamais fait une course en solitaire a remporté une formidable victoire sur lui-même.