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  • Dans la mer, il y a des crocodiles (Fabio Geda)

    Enaiat a dix ans lorsque sa mère l’oblige à fuir leur petit village de Nava, dans la vallée de Ghazni, en Afghanistan. Elle l’abandonne de l’autre côté de la frontière, au Pakistan, pour le protéger car Enaiat appartient à l’ethnie des Hazaras, persécutée par les Pachtounes et les talibans. Pour lui débute alors un périple de cinq années jusqu’en Italie en passant par l’Iran, la Turquie et la Grèce

  • Des lendemains qui chantent (Alexia Stresi)

    Paris, 1935. Lors de la première du Rigoletto de Verdi à l’Opéra-Comique, un jeune ténor défraie la chronique en volant la vedette au rôle-titre. Né en Italie à l’orée de la Première Guerre mondiale, orphelin parmi tant d’autres, Elio Leone a une voix en or, comme il en existe peut-être trois ou quatre par siècle. Une belle histoire, mais l’homme a des failles. Rêvait-il vraiment de succès ?
    Des personnages inoubliables dans ce récit vibrant et romanesque qui nous embarque dès les premières pages et nous raconte que ce sont les rencontres et la manière dont on les honore qui font que nos lendemains chantent.

  • Douleur (Zeruya Shalev)

    Dix ans après avoir été blessée dans un attentat, Iris semble avoir surmonté le traumatisme. Malgré des douleurs persistantes, des problèmes avec ses enfants et un mariage de plus en plus fragile, la directrice d’école ambitieuse et la mère de famille engagée qu’elle est s’efforce de prouver qu’elle contrôle la situation. Tout bascule cependant le jour où elle reconnaît, sous les traits d’un médecin qu’elle consulte, Ethan, son premier amour, qui l’avait brutalement quittée lorsqu’elle avait dix-sept ans. Dans un vertige sensuel et existentiel, Iris éprouve alors la tentation de faire revivre cette passion qu’elle croyait éteinte : et si une seconde chance se présentait à elle ? Ce roman aussi puissant que subtil dévoile les séquelles que le passé peut laisser sur les corps et les esprits, tout en interrogeant notre capacité à faire des choix, au moment même où la vie nous renvoie à l’essentiel.

  • Edmonde l’envolée (Dominique de St Pern)

    Edmonde, la jeune effrontée née sous une bonne étoile, délivrée de la 5e division blindée du Général de Lattre, sort de la guerre, vivante. Quoique surnommée « Edmondaine », la fille de l’ambassadeur François Charles-Roux, la sœur de la trop belle Cyprienne Del Drago, la complice de son frère Jean, qui n’est pas encore entré dans les ordres, quitte le clan familial que nous avions si superbement rencontré dans le premier tome de Dominique de Saint Pern.
    Qui est-elle alors, en 1945, à 25 ans, les pommettes hautes, le feu au cœur, ni mariée ni fiancée, ni soumise ni offerte ? On lui donnerait le Bon Dieu sans confession. Elle sourit : voilà que les Lazareff, le couple qui fait la presse et les dîners parisiens les plus courus, lui offre son premier emploi à Elle. Elle cligne des yeux sous les flashs de son ami Robert Doisneau : voilà que le puissant groupe Condé Nast lui déroule le tapis de Vogue, dont elle prendra la direction, et dont seule l’arrachera en 1966 une cover avec un mannequin trop noir et très Pop Art. Elle dénude une épaule : voilà le lit où tombent les hommes de pouvoir et d’importance, les lions qui s’apaisent en se frottant à une tigresse, Orson Welles, André Derain, François-Régis Bastide, Maurice Druon, et chut ! les redoutés orientaux, le Général Oufkir et l’alors fréquentable Kadhafi. « Il faut que le cœur se brise ou se bronze », a écrit un moraliste. Le cœur d’Edmonde se brise parfois.
    Mais l’année 1966, où elle remporte le prix Goncourt avec Oublier Palerme, son cœur bat la chamade en croisant le maire de Marseille, Gaston Defferre, l’homme au chapeau et au groupe de presse. La demoiselle a fait sa métamorphose : Edmonde en dame de fer, en compagnon de route du socialisme, en Marseillaise parfois éprise du peuple qui l’amuse, cumule les contradictions : Yves Saint-Laurent et François Mitterrand, les chauffeurs et les fêtes du parti communiste, le poing levé et les ors de la République, l’amitié d’Aragon et le couvert au Goncourt, l’amour toujours et le chagrin noir après la mort si brutale de Gaston, le cœur des siciliens et la vengeance d’une femme, la joie d’écrire et l’Orient redécouvert : cet Orient qui lui va si bien, avec ses ombres et ses cruautés.
    Edmonde s’envole. Où ? Elle veut tout, elle aura tout.

  • Enfant de salaud (Sorj Chalandon)

    Depuis l’enfance, une question torture le narrateur :
    – Qu’as-tu fait sous l’occupation ?
    Mais il n’a jamais osé la poser à son père.
    Parce qu’il est imprévisible, ce père. Violent, fantasque. Certains même, le disent fou. Longtemps, il a bercé son fils de ses exploits de Résistant, jusqu’au jour où le grand-père de l’enfant s’est emporté  : «Ton père portait l’uniforme allemand. Tu es un enfant de salaud !  »
    En mai 1987, alors que s’ouvre à Lyon le procès du criminel nazi Klaus Barbie, le fils apprend que le dossier judiciaire de son père sommeille aux archives départementales du Nord. Trois ans de la vie d’un «  collabo  », racontée par les procès-verbaux de police, les interrogatoires de justice, son procès et sa condamnation.
    Le narrateur croyait tomber sur la piteuse histoire d’un «  Lacombe Lucien  » mais il se retrouve face à l’épopée d’un Zelig. L’aventure rocambolesque d’un gamin de 18 ans, sans instruction ni conviction, menteur, faussaire et manipulateur, qui a traversé la guerre comme on joue au petit soldat. Un sale gosse, inconscient du danger, qui a porté cinq uniformes en quatre ans. Quatre fois déserteur de quatre armées différentes. Traître un jour, portant le brassard à croix gammée, puis patriote le lendemain, arborant fièrement la croix de Lorraine.
    En décembre 1944, recherché par tous les camps, il a continué de berner la terre entière.
    Mais aussi son propre fils, devenu journaliste.
    Lorsque Klaus Barbie entre dans le box, ce fils est assis dans les rangs de la presse et son père, attentif au milieu du public.
    Ce n’est pas un procès qui vient de s’ouvrir, mais deux. Barbie va devoir répondre de ses crimes. Le père va devoir s’expliquer sur ses mensonges.
    Ce roman raconte ces guerres en parallèle.
    L’une rapportée par le journaliste, l’autre débusquée par l’enfant de salaud.

  • Happy birthday grand- mère (Valérie Saubade)

     » J’ai décidé hier après-midi de tuer ma fille. À quatre-vingts ans, cela ne va pas être facile. D’autant que je me déplace en fauteuil roulant.  »

    Mais cette octogénaire hémiplégique est bien déterminée à parvenir à ses fins. Car entre mère et fille, la haine est réciproque et implacable. Ancienne pianiste, adulée par les hommes, despotique, Éléonore ne s’est jamais préoccupée de personne sauf d’elle-même. Terne et aigrie, sa fille Élisabeth attend de pied ferme l’héritage. Et soigne sa mère indigne de façon très personnelle…

  • J’emporterai le feu (Leïla Slimani)

    « Mehdi se sécha, enfila un tee-shirt propre et un pantalon de toile, et il chercha au fond de sa sacoche le livre qu’il avait acheté pour sa fille. Il poserait sa main sur son épaule, il lui sourirait et lui ordonnerait de ne jamais se retourner. « Mia, va-t’en et ne rentre pas. Ces histoires de racines, ce n’est rien d’autre qu’une manière de te clouer au sol, alors peu importent le passé, la maison, les objets, les souvenirs. Allume un grand incendie et emporte le feu. » »

    Enfants de la troisième génération de la famille Belhaj, Mia et Inès sont nées dans les années 1980. Comme leur grand-mère Mathilde, leur mère Aïcha ou leur tante Selma, elles cherchent à être libres chacune à sa façon, dans l’exil ou dans la solitude. Il leur faudra se faire une place, apprendre de nouveaux codes, affronter les préjugés, le racisme parfois.
    Leïla Slimani achève ici de façon splendide la trilogie du Pays des autres, fresque familiale emportée par une poésie vigoureuse et un souffle d’une grande puissance.

  • Kaiser Karl (Raphaëlle Bacqué)

    Qui était vraiment Karl Lagerfeld ?
    – Un grand couturier
    – Un adorateur de la féminité
    – Un patron hyperactif

    Mais il était plus que ça :
    – Un homme du monde
    – Un manipulateur de haut vol
    – Un extraordinaire séducteur un rien pervers
    – Un seigneur à l’allure très Grand Siècle
    – Un provocateur impénitent
    – Un amoureux transi dans la vie
    – Une icône mondiale

    Raphaëlle Bacqué va au-delà de la légende dans ce livre exceptionnel qui dresse le portrait féroce d’un monstre sacré, tenant à la fois du grand document nourri de révélations et de la fresque littéraire d’actualité

  • L’attentat (Yasmina Khadra)

    Amine, chirurgien israélien d’origine palestinienne, a toujours refusé de prendre parti dans le conflit qui oppose son peuple d’origine et son peuple d’adoption, et s’est entièrement consacré à son métier et à sa femme, Sihem, qu’il adore. Jusqu’au jour où, au cœur de Tel Aviv, un kamikaze se fait sauter dans un restaurant, semant la mort et la désolation. Toute la journée, Amine opère les victimes de l’attentat, avec pour tout réconfort l’espoir de trouver le soir l’apaisement dans les bras de Sihem. Mais quand il rentre enfin chez lui, au milieu de la nuit, elle n’est pas là. C’est à l’hôpital, où le rappelle son ami Naveed, un haut fonctionnaire de la police, qu’il apprend la nouvelle terrifiante : non seulement il doit reconnaître le corps mutilé de sa femme mais on l’accuse elle,

  • L’aube sera grandiose ( Anne – Laure Bondoux)

    Ce soir, Nine, seize ans, n’ira pas à la fête de son lycée. Titania, sa mère, en a décidé autrement. Elle embarque sa fille vers une destination inconnue, une cabane isolée, au bord d’un lac. Il est temps pour elle de lui révéler l’existence d’un passé soigneusement caché. Commence alors une nuit entière de révélations… Qui sont Octo, Orion et Rose-Aimé ? A qui appartient cette mystérieuse cabane ? Et ce vélo rouge, posé sous l’escalier ?

    Au fil d’un récit souvent drôle, parfois tragique et bouleversant, Nine découvre un étonnant roman familial.

    Quand l’aube se lèvera sur le lac, plus rien ne sera comme avant.

  • L’autoportrait fait à Sarah Ikler (Yasmina Khadra)

     » Sarah aurait tant aimé que son mari se réveille et qu’il la surprenne penchée sur lui, pareille à une étoile veillant sur son berger. Mais Driss ne se réveillerait pas. Restitué à lui-même, il s’était verrouillé dans un sommeil où les hantises et les soupçons se neutralisaient, et Sarah lui en voulait de se mettre ainsi à l’abri des tourments qui la persécutaient. Aucun ange ne t’arrive à la cheville, lorsque tu dors, mon amour, pensa-t-elle. Pourquoi faut-il qu’à ton réveil tu convoques tes vieux démons, alors qu’il te suffit d’un sourire pour les tenir à distance ?  »
    Couple comblé, Sarah et Driss Ikker mènent la belle vie à Tanger jusqu’au jour où l’outrage s’invite à leur table. Dès lors, Driss n’a plus qu’une seule obsession : identifier l’intrus qui a profané son bonheur conjugal.

  • L’enragé (Sorj chalandon)

    « En 1977, alors que je travaillais à Libération, j’ai lu que le Centre d’éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer allait être fermé. Ce mot désignait en fait une colonie pénitentiaire pour mineurs. Entre ses hauts murs, où avaient d’abord été détenus des Communards, ont été « rééduqués » à partir de 1880 les petits voyous des villes, les brigands des campagnes mais aussi des cancres turbulents, des gamins abandonnés et des orphelins. Les plus jeunes avaient 12 ans.
    Le soir du 27 août 1934, cinquante-six gamins se sont révoltés et ont fait le mur. Tandis que les fuyards étaient cernés par la mer, les gendarmes offraient une pièce de vingt francs pour chaque enfant capturé. Alors, les braves gens se sont mis en chasse et ont traqué les fugitifs dans les villages, sur les plages, dans les grottes. Tous ont été capturés.Tous ? Non : aux premières lueurs de l’aube, un évadé manquait à l’appel.
    Je me suis glissé dans sa peau et c’est son histoire que je raconte. Celle d’un enfant battu qui me ressemble. La métamorphose d’un fauve né sans amour, d’un enragé, obligé de desserrer les poings pour saisir les mains tendues. » S.C.

  • L’enragé (Sorj Chalandon)

    « En 1977, alors que je travaillais à Libération, j’ai lu que le Centre d’éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer allait être fermé. Ce mot désignait en fait une colonie pénitentiaire pour mineurs. Entre ses hauts murs, où avaient d’abord été détenus des Communards, ont été « rééduqués » à partir de 1880 les petits voyous des villes, les brigands des campagnes mais aussi des cancres turbulents, des gamins abandonnés et des orphelins. Les plus jeunes avaient 12 ans.
    Le soir du 27 août 1934, cinquante-six gamins se sont révoltés et ont fait le mur. Tandis que les fuyards étaient cernés par la mer, les gendarmes offraient une pièce de vingt francs pour chaque enfant capturé. Alors, les braves gens se sont mis en chasse et ont traqué les fugitifs dans les villages, sur les plages, dans les grottes. Tous ont été capturés.Tous ? Non : aux premières lueurs de l’aube, un évadé manquait à l’appel.
    Je me suis glissé dans sa peau et c’est son histoire que je raconte. Celle d’un enfant battu qui me ressemble. La métamorphose d’un fauve né sans amour, d’un enragé, obligé de desserrer les poings pour saisir les mains tendues. » S.C.

  • L’espoir des poupées russes (Ahava Soraruff)

    Dans les années 1950 en Russie, Katarina s’ennuie à mourir, perdue dans sa Sibérie natale. La jeune femme rêve de rejoindre Moscou, ville de tous les possibles où elle pourrait devenir actrice. Alors, quand on lui offre l’opportunité d’aller faire des études dans la capitale, elle part sans se retourner.

    Pour subvenir à ses besoins, Katarina décroche un emploi de vendeuse dans un magasin. Du moins, officiellement. Car dans le secret de l’arrière-boutique, elle écoule des marchandises américaines pour le compte d’un trafiquant. En échange, il lui a promis de l’aider à fuir la Russie pour rejoindre les États-Unis.

    Peu à peu, Katarina se prend à imaginer un avenir radieux à l’Ouest. Mais sur fond de guerre froide, dans le chaos de l’Histoire, l’espoir est un luxe. Pour se l’offrir, Katarina devra être prête à tous les sacrifices…

  • L’île des femmes de la mer (Lisa See)

    Corée du Sud, dans les années 1930.Sur l’île de Jeju, la plongée et la pêche sous-marine rythment le quotidien des femmes. Dans cette société qui repose sur les mères et leur descendance, les haenyeo, ces extraordinaires plongeuses en apnée, travaillent pour subvenir aux besoins de leurs familles pendant que les hommes s’occupent des enfants.Unies par leur amour de la mer, Mi-Ja et Young-sook, deux filles aux caractères opposés, aspirent à prendre la relève de leurs aînées. Au fil des ans, elles nouent une profonde amitié, jusqu’à se considérer comme soeurs. Mais alors que la Seconde Guerre mondiale ébranle l’île, les causes de discorde se multiplient, et tandis que partout le conflit fait rage, leurs liens semblent voués à se rompre.

  • L’impératrice des 7 collines (Kate Quinn)

    Empire romain, IIe siècle de notre ère, sous le règne de Trajan.
    Fougueux et obstiné, le jeune Vix, ancien gladiateur, revient à Rome en quête de gloire.
    Fille d’un sénateur, l’insaisissable Sabine a soif d’aventure. Tous deux se connaissent depuis l’adolescence et nourrissent une passion réciproque. Mais Sabine rêve d’un grand destin – ce que Vix ne pourra jamais lui offrir, contrairement à Hadrien, le futur empereur, auquel elle est promise.
    Alors que Rome se prépare à de grands changements, les deux amants sont bientôt happés chacun de leur côté par le tourbillon de l’Histoire…