• Panorama (Lilia Hassaine)

    Panorama (Lilia Hassaine)

    « C’était il y a tout juste un an. Une famille a disparu, là où personne ne disparaissait jamais. On m’a chargée de l’enquête, et ce que j’ai découvert au fil des semaines a ébranlé toutes mes certitudes. Il ne s’agissait pas d’un simple fait-divers, mais d’un drame attendu, d’un mal qui irradiait tout un quartier, toute une ville, tout un pays, l’expression soudaine d’une violence qu’on croyait endormie. » Hélène, ex-commissaire de police, reprend du service pour retrouver un couple et leur petit garçon, Milo. Elle rencontre les dernières personnes à avoir été en contact avec eux. Depuis que la France a basculé dans l’ère de la Transparence, ces hommes et ces femmes vivent dans un monde harmonieux, libéré du mal, où chacun évolue sous le regard protecteur de ses voisins. Mais au cours de son enquête, Hélène va dévoiler une vérité aussi surprenante que terrifiante. À travers cette contre-utopie, c’est le monde d’aujourd’hui que l’auteur interroge. Ce roman haletant montre des êtres en proie à leurs pulsions et à leurs fêlures derrière leur apparente perfection.

  • Par les routes (Sylvain Prud'homme)

    Par les routes (Sylvain Prud’homme)

    «J’ai retrouvé l’autostoppeur dans une petite ville du sud-est de la France, après des années sans penser à lui. Je l’ai retrouvé amoureux, installé, devenu père. Je me suis rappelé tout ce qui m’avait décidé, autrefois, à lui demander de sortir de ma vie. J’ai frappé à sa porte. J’ai rencontré Marie.»

    Avec Par les routes, Sylvain Prudhomme raconte la force de l’amitié et du désir, le vertige devant la multitude des existences possibles.

  • Par une nuit obscure, je sortis de ma maison tranquille (Peter Handke)

    Par une nuit obscure, je sortis de ma maison tranquille (Peter Handke)

    Le pharmacien de Taxham, faubourg de Salzbourg, raconte à l’écrivain-narrateur l’étrange voyage qui l’a mené à l’improviste, à l’aventure, des mois durant, depuis l’Autriche jusqu’en Andalousie. Parti solitaire et muet, il en est revenu éveillé et serein, après un parcours apparemment arbitraire qui fut en somme initiatique. Jamais le grand écrivain autrichien n’a sans doute mieux allié le romanesque à la poésie.

  • Parfum de cendres (Marie Mangez)

    Parfum de cendres (Marie Mangez)

    Les parfums sont toute la vie de Sylvain Bragonard. Il a le don de cerner n’importe quelle personnalité grâce à de simples senteurs, qu’elles soient vives ou délicates, subtiles ou entêtantes. Tout le monde y passe, même les morts dont il s’occupe tous les jours dans son métier d’embaumeur.

    Cette manière insolite de dresser des portraits stupéfie Alice, une jeune thésarde qui s’intéresse à son étrange profession. Pour elle, Sylvain lui-même est une véritable énigme : bourru, taiseux, il semble plus à l’aise avec les morts qu’avec les vivants. Elle sent qu’il cache quelque chose et cette curieuse impénitente veut percer le mystère.

    Doucement, elle va l’apprivoiser, partager avec lui sa passion pour la musique, et comprendre ce qu’il cache depuis quinze ans.

  • Paris- Briançon (Philippe Besson)

    Paris- Briançon (Philippe Besson)

    Le temps d’une nuit à bord d’un train-couchettes, une dizaine de passagers, qui n’auraient jamais dû se rencontrer, font connaissance, sans se douter que certains n’arriveront jamais à destination. Un roman aussi captivant qu’émouvant, qui dit l’importance de l’instant et la fragilité de nos vies.

    Rien ne relie les passagers montés à bord du train de nuit no 5789. À la faveur d’un huis clos imposé, tandis qu’ils sillonnent des territoires endormis, ils sont une dizaine à nouer des liens, laissant l’intimité et la confiance naître, les mots s’échanger, et les secrets aussi. Derrière les apparences se révèlent des êtres vulnérables, victimes de maux ordinaires ou de la violence de l’époque, des voyageurs tentant d’échapper à leur solitude, leur routine ou leurs mensonges. Ils l’ignorent encore, mais à l’aube, certains auront trouvé la mort.
    Ce roman au suspense redoutable nous rappelle que nul ne maîtrise son destin. Par la délicatesse et la justesse de ses observations, Paris-Briançon célèbre le miracle des rencontres fortuites, et la grâce des instants suspendus, où toutes les vérités peuvent enfin se dire.

  • Pars avec lui (Agnès Ledig)

    Pars avec lui (Agnès Ledig)

    Ils s’appellent Roméo et Juliette. Comme s’ils étaient prédestinés. Mais c’est à eux d’écrire leur histoire, en dépit des accrocs, des cahots et des heurts.
    Lui est pompier, un héros du quotidien, solide comme un roc. Mais pas assez pour résister à une chute de huit étages, heureusement amortie par des arbres.
    Elle est infirmière. De celles pour qui leur travail va bien plus loin que soigner les corps. Attentive, attentionnée, elle donne aux autres sans compter ce que son propre compagnon, Laurent, lui refuse.
    Ces deux êtres cabossés par la vie vont se tendre la main. Et apprendre qu’envers et contre tout être heureux ce n’est pas regarder d’où l’on vient, mais où l’on va.

  • Pars avec lui (Agnès Ledig)

    Pars avec lui (Agnès Ledig)

    Ils s’appellent Roméo et Juliette. Comme s’ils étaient prédestinés. Mais c’est à eux d’écrire leur histoire, en dépit des accrocs, des cahots et des heurts.
    Lui est pompier, un héros du quotidien, solide comme un roc. Mais pas assez pour résister à une chute de huit étages, heureusement amortie par des arbres.
    Elle est infirmière. De celles pour qui leur travail va bien plus loin que soigner les corps. Attentive, attentionnée, elle donne aux autres sans compter ce que son propre compagnon, Laurent, lui refuse.
    Ces deux êtres cabossés par la vie vont se tendre la main. Et apprendre qu’envers et contre tout être heureux ce n’est pas regarder d’où l’on vient, mais où l’on va.

  • Partir ( Tahar Ben Jelloun)

    Partir ( Tahar Ben Jelloun)

    La petite Malika, ouvrière dans une usine du port de Tanger, demanda à son voisin Azel, sans travail, de lui montrer ses diplômes. – Et toi, lui dit-il, que veux-tu faire plus tard ? – Partir. – Partir… ce n’est pas un métier ! – Une fois partie, j’aurai un métier. – Partir où ? – Partir n’importe où, là-bas par exemple. – L’Espagne ? – Oui, l’Espagne, França, j’y habite déjà en rêve. – Et tu t’y sens bien ? – Cela dépend des nuits. » Tahar Ben Jelloun.

  • Patiente n°99 (Greer Macallister)

    Patiente n°99 (Greer Macallister)

    Quand ses parents envoient sa sœur à l’asile, Charlotte Smith décide de tout risquer pour la ramener à la maison. La jeune femme privilégiée de San Francisco abandonne sa véritable identité pour se faire interner à son tour. Elle devient la patiente numéro 99.
    Mais plus elle passe de temps à Goldengrove, mieux elle comprend que beaucoup de femmes qui y sont enfermées n’ont rien à y faire. Leur seule erreur a été de déranger. Dans une société patriarcale où certains sont prêts à tout pour enterrer leurs plus sombres secrets, la recherche de Charlotte pour sa sœur va la mener plus loin qu’elle ne l’aurait imaginé et menacer bien plus que l’équilibre familial.

  • Pays sans chapeau (Dany Laferrière)

    Pays sans chapeau (Dany Laferrière)

    Ce livre de Dany Laferrière est l’histoire d’un retour. Après vingt années passées à Montréal et Miami, l’hauteur rentre chez lui, à Port-au-Prince, Haïti. Le pays, en apparence, est le même. L’odeur du café est la même, la pauvreté aussi, crue et violente, jusqu’aux amis qui sont restés fidèles à leur jeunesse. Mais au fil des jours, des silences de ses proches, des mots chuchotés par la rue, c’est à une enquête sur les morts que se livre l’auteur, zombis haïtiens et fantômes installés dans le quotidien de chaleur et de bruit de la ville. Un recensement en Haïti, tu parles… Les gens disent n’importe quoi. « Combien d’enfants avez-vous, madame? – Seize – Où sont-ils ? – Tous les neuf sont à l’école. – Et les autres ? – Quels autres ? – Les autres sept enfants. – Mais, monsieur, ils sont morts. – Madame, on ne compte pas les morts. – Et pourquoi ? Ce sont mes enfants. Pour moi, ils sont vivants à jamais. » Un livre très touchant qui oscille entre l’émotion du retour au pays et la magie des anciens dieux.

  • Peggy dans les phares (Marie- Eva Lacasse)

    Peggy dans les phares (Marie- Eva Lacasse)

    « Depuis que je te connais je vis avec l’inquiétude de te perdre. Pour la drogue, des hommes fantasques, des femmes bouleversantes qui t’emmènent ailleurs, là où je n’ai pas accès. Il y a les rivages poétiques qui ne m’ont jamais enchantée, les bals somptueux où je n’ai pas mes entrées, la rivalité vénéneuse d’un papier imbibé sous la langue et la complicité des piqûres que je n ai jamais voulu partager. Je suis toujours arrivée à me frayer un chemin jusqu’à toi, conservant comme je le peux une dignité impériale.» Mannequin, styliste, journaliste de mode, mariée à un grand résistant puis à Claude Brasseur, Peggy Roche a aussi été pendant vingt ans la compagne discrète de Françoise Sagan. Peggy dans les phares est le roman de cette passion dévorante traversée des plus grandes figures de la vie littéraire et artistique de l’époque.

  • Peine perdue (Olivier Adam)

    Peine perdue (Olivier Adam)

    En morte-saison sur la Côte d’Azur, la vie continue, plus mouvante que jamais. Les habitants sont successivement bouleversés par la violente agression d’Antoine, gloire locale du football amateur, laissé pour mort, et par une tempête inattendue qui ravage le littoral, provoquant une importante série de noyades. Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités, petits mafieux, vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, sont confrontés à la folie des éléments et emportés par les drames qui agitent la côte. Olivier Adam nous met en présence de ceux dont il n’est jamais question, ces gens à la vie banale, nous-mêmes.

  • Personne n'a peur des gens qui sourient (Véronique Ovaldé)

    Personne n’a peur des gens qui sourient (Véronique Ovaldé)

    Gloria a choisi ce jour de juin pour partir. Elle file récupérer ses filles à l’école et les embarque sans préavis pour un long voyage. Toutes trois quittent les rives de la Méditerranée en direction du Nord, la maison alsacienne dans la forêt de Kayserheim où Gloria, enfant, passait ses vacances. Pourquoi cette désertion soudaine ? Quelle menace fuit-elle ? Pour le savoir, il faudra revenir en arrière, dans les eaux troubles du passé, rencontrer Giovannangeli, qui l’a prise sous son aile à la disparition de son père, lever le voile sur la mort de Samuel, le père de ses enfants où était Gloria ce soir-là ? , et comprendre enfin quel rôle l’avocat Santini a pu jouer dans toute cette histoire. Jusqu’où peut-on protéger ses enfants ? Dans ce roman tendu à l’extrême, Véronique Ovaldé met en scène un fascinant personnage de mère dont l’inquiétude face au monde se mue en un implacable sang-froid pour l’affronter.

  • Petit éloge du transat (Vanessa Postec)

    Petit éloge du transat (Vanessa Postec)

    « Le transat est un instrument buissonnier. Un pousse-au-crime sans victime. Un frêle esquif en partance pour nulle part. Objet de loisir, il est le symbole d’une émancipation des normes, d’une résistance aux bienveillantes sollicitations, aux distractions forcées. »

    Alors pourquoi aucun chercheur en sciences humaines, dures et molles, n’a-t-il jugé utile de se pencher sur le cas si mystérieux du transat ? Réhabilitant avec humour la plus belle monture de la slow philosophie, Vanessa Postec nous invite à adopter sans plus tarder une paresse éclairée dans ce monde qui galope toujours plus vite.

  • Pietra Viva ( Léonor de Récondo)

    Pietra Viva ( Léonor de Récondo)

    Michelangelo, en ce printemps 1505, quitte Rome bouleversé. Il vient de découvrir sans vie le corps d’Andrea, le jeune moine dont la beauté lumineuse le fascinait. Il part choisir à Carrare les marbres du tombeau que le pape Jules II lui a commandé. Pendant six mois, cet artiste de trente ans déjà, à qui sa pietà a valu gloire et renommée, va vivre au rythme de la carrière, sélectionnant les meilleurs blocs, les négociants, organisant leur transport. Sa capacité à discerner la moindre veine dans la montagne a tôt fait de lui gagner la confiance des tailleurs de pierre. Lors de ses soirées solitaires à l’auberge, avec pour seule compagnie le petit livre de Pétrarque que lui a offert Lorenzo de Medici et la bible d’Andrea, il ne cesse d’interroger le mystère de la mort du moine, tout à son désir impétueux de capturer dans la pierre sa beauté terrestre. Au fil des jours, le sculpteur arrogant et tourmenté, que rien ne doit détourner de son oeuvre, se laisse pourtant approcher : par ses compagnons les carriers, par la folie douce de Cavallino, mais aussi par Michele, un enfant de six ans dont la mère vient de mourir.

  • Pleurer des rivières (Alain Jaspard)

    Pleurer des rivières (Alain Jaspard)

    Court, rythmé, incisif, Pleurer des rivières explore les clivages sociaux et révèle les multiples visages de la détresse. Alain Jaspard se glisse derrière l’apparente vérité, souvent froide et implacable, et refusant de s’engouffrer dans les évidences, il prend un malin plaisir à les démonter.

    Franck le savait, il n’aurait pas dû se laisser attendrir quand Sammy, fauché comme les blés, lui a parlé de son plan infaillible – sur le banc des accusés le constat est amer. Heureusement, Julien, leur avocat commis d’office, connaît ses dossiers et obtient facilement sa relaxe. Franck est un type bien, marié à Mériem et père de sept enfants. D’ailleurs la joyeuse bande vit, ou survit, sur l’aire des gens du voyage d’Argenteuil, où Julien fait leur connaissance.
    Choc des cultures pour ce bourgeois parisien confortablement installé avec Séverine, auteur jeunesse à succès qui écrit pour les enfants qu’elle ne parvient pas à avoir. Et si rien ne prédestinait les deux couples à se rencontrer, le ventre fécond de Mériem va sceller un pacte dont ils ne pourront plus revenir…