Le père de la petite (Marie Sizun)

Paris, 1944. Une petite fille de quatre ans vit dans l’insouciance de la guerre, seule avec sa mère fantasque qu’elle adore. Lorsque revient le père, qu’elle n’a jamais vu, prisonnier de guerre libéré, l’existence de celle qu’on appelle  » la petite  » est bouleversée. Pour cet intrus qui lui prend sa mère et entend imposer son autorité, elle éprouve d’abord de la haine, de l’effroi aussi devant sa dureté, sa violence, son étrangeté. Puis, avec tout l’excès dont est capable un enfant, elle se met à l’aimer d’un amour absolu, excessif, un peu fou. Mais elle va être à l’origine d’un drame familial dont l’ombre se dessinait dès les premières pages du livre. Qu’est-ce qu’un père ? C’est la question qui court tout au long de cette remontée des souvenirs, poignants mais distanciés, écrits à la troisième personne et dans une grande économie de style. La réponse, lumineuse, nous sera donnée dans les tout derniers mots du texte.

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