La belle époque (Franz Olivier Giesbert)

C’était le bon temps. Quand la France contemporaine nous accable, il suffit, pour aller mieux, de se ramentevoir celle des années 1970, rythmées par les films de Sautet, les chansons de Dalida, Nino Ferrer, Alain Bashung. Sous le signe – très masculin – de Pompidou, Giscard, Mitterrand, Barre, Rocard, Sartre et Mao, elles furent à la fois insouciantes, bourgeoises et révolutionnaires.Pour écrire cette trilogie, j’ai épluché plus de cinquante ans d’archives personnelles. Ce qui m’a permis de confronter mes regards d’hier et d’aujourd’hui, ceux des acteurs de l’époque aussi, avec mes souvenirs les plus personnels comme avec les grands évènements historiques, dans un mouvement de va-et-vient permanent. Très vite, je me suis rendu compte que ce travail permettrait d’éclairer la question qui nous étreint tous, plus ou moins : que nous est-il arrivé ?Pendant la décennie 1970, sujet de ce deuxième tome, la France a continué de progresser, dans la foulée du « Sursaut » gaullien que je vous ai raconté dans le précédent volume. Portée par une croissance économique incroyable, c’est la Belle Époque de la Vᵉ. Mais après avoir été frappée par deux chocs pétroliers très violents, elle a peiné à relever les défis qui se posaient : l’urgence écologique, le début de la désindustrialisation et du chômage, l’immigration, la perte de l’autorité, des repères… Tous les germes étaient à l’oeuvre, à bas bruit, au cours de ces années-là, peut-être moins radieuses qu’elles ne le semblent aujourd’hui, la nostalgie aidant.

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