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  • Tropique de la violence (Natacha Appanah)

    Tropique de la violence (Natacha Appanah)

    «De là où je vous parle, ce pays ressemble à une poussière incandescente et je sais qu’il suffira d’un rien pour qu’il s’embrase.» Sur l’île française de Mayotte dans l’océan Indien, les enfants errent, sans foi ni loi. Moïse a été recueilli à la naissance par Marie, une infirmière, qui le couve comme un cadeau inespéré. Mais à l’adolescence, le garçon se lie avec Bruce, chef de gang animé par la rage, qui l’embarque dans l’enfer des rues. Dans ce pays magnifique et au bord du chaos, cinq destins vont se croiser et révéler la violence de leur quotidien.

  • Tsunami ( Marc Dugain)

    Tsunami ( Marc Dugain)

    On est dans la tête d’un président qui gouverne une France de plus en plus agitée. Sollicité à chaque seconde, menacé par des affaires compromettantes dont lui seul a la clé, on découvre, dans ce roman vrai, au-delà des apparences, sa vie quotidienne chaotique, et c’est fascinant. Il veut réformer mais hésite souvent.

    Marc Dugain nous ouvre les portes de l’Élysée, palais byzantin, plongé dans une ambiance fébrile. Il dévoile avec une férocité lucide, les secrets de cette étrange machine à gouverner. Celle-ci repose sur un homme seul puisque, comme le dit le président: «Tout ce qui ne marche pas dans ce pays remonte jusqu’à moi ! » Le pouvoir hier, aujourd’hui, demain, tel qu’on n’avait jamais osé le décrire

    Marc Dugain est l’un des romanciers français les plus populaires. Il construit depuis 1999 son oeuvre littéraire avec des romans qui s’attachent à décrire des univers très différents, où les personnages sont confrontés à la grande histoire. Il est l’auteur de nombreux best-sellers dont La Chambre des officiers (Lattès), La Malédiction d’Edgar (Gallimard), ou Une exécution ordinaire (Gallimard). Il est aussi le coauteur avec Chrisophe Labbé d’essais à succès.

     

     » Bluffant. » Le populaire du centre

  • Un avenir radieux (Pierre Lemaître)

    Un avenir radieux (Pierre Lemaître)

    «  Je viens sauver quelqu’un, se répétait-il, et maintenant qu’il se trouvait à deux heures de Prague, il sentait monter en lui une vive anxiété. »

    Une échappée belle de Paris à Prague, d’un studio de radio à des ruelles hostiles, d’un cachot glacé à une académie de  billard, d’une école de bonnes sœurs aux bureaux obscurs de la République.
    Chacun des Pelletier, à son heure, devra choisir entre son intérêt et son devoir, et pour certains entre la raison du cœur et  la raison d’État.
    Un dilemme parfois déchirant, sauf pour le chat Joseph, qui lui a choisi depuis longtemps.

    Passionnant, intense, bouleversant. Un grand roman de Pierre Lemaitre.

  • Un avion sans elle (Michel Bussi)

    Un avion sans elle (Michel Bussi)

    Lyse-Rose ou Émilie ? Quelle est l’identité de l’unique rescapée d’un crash d’avion, une fillette de trois mois ? Deux familles, l’une riche, l’autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée « Libellule ». Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l’affaire, avant d’être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête. Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu’à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, la jeune femme va dénouer les fils de sa propre histoire jusqu’à ce que les masques tombent. Hasards et coïncidences ne sont-ils que les ricochets du destin ? Ou bien quelqu’un, depuis le début, manipule-t-il tous les acteurs de ce drame ?

  • Un jour viendra couleur d'orange (Grégoire Delacourt)

    Un jour viendra couleur d’orange (Grégoire Delacourt)

    Tandis que le pays s’embrase de colères, Geoffroy, treize ans, vit dans un monde imaginaire qu’il ordonne par chiffres et par couleurs. Sa pureté d’enfant «  différent  » bouscule les siens  : son père, Pierre, incapable de communiquer avec lui et rattrapé par sa propre violence  ; sa mère, Louise, qui le protège tout en cherchant éperdument la douceur. Et la jeune Djamila, en butte à la convoitise des hommes, fascinée par sa candeur de petit prince.
    Fureurs, rêves et désirs s’entrechoquent dans une France révoltée. Et s’il suffisait d’un innocent pour que renaisse l’espoir  ? Alors, peut-être, comme l’écrit Aragon, «  un jour viendra couleur d’orange (…) Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront ».
    Lumineuse, vibrante, une grande histoire d’humanité.

  • Un monde à portée de main (Maylis de Kerangal)

    Un monde à portée de main (Maylis de Kerangal)

    « Paula s’avance lentement vers les plaques de marbre, pose sa paume à plat sur La paroi, mais au lieu du froid glacial de la pierre, c’est le grain de la peinture qu’elle éprouve. Elle s’approche tout près, regarde : c’est bien une image. Etonnée, elle se tourne vers les boiseries et recommence, recule puis avance, touche, comme si elle jouait à faire disparaître puis à faire revenir l’illusion initiale, progresse le long du mur, de plus en plus troublée tandis qu’elle passe les colonnes de pierre, les arches sculptées, les chapiteaux et les moulures, les stucs, atteint la fenêtre, prête à se pencher au-dehors, certaine qu’un autre monde se tient là, juste derrière, à portée de main, et partout son tâtonnement lui renvoie de la peinture. Une fois parvenue devant la mésange arrêtée sur sa branche, elle s’immobilise, allonge le bras dans l’aube rose, glisse ses doigts entre les plumes de l’oiseau, et tend l’oreille dans le feuillage. »

  • Une femme fuyant l'annonce (David Grossman)

    Une femme fuyant l’annonce (David Grossman)

    Sur le point de terminer son service militaire, le jeune Ofer accepte une dangereuse mission de vingt-huit jours en territoire palestinien. Comme pour conjurer le sort, sa mère décide de s’absenter durant cette période. Fuyant la nouvelle tant redoutée de sa mort, elle entreprend un long voyage en compagnie de son ami Avram. Tant qu’elle continuera à raconter à son ami la vie d’Ofer, tant que les messagers de l’armée ne parviendront pas jusqu’à eux, son fils sera sauf.

  • Une machine comme moi (Ian Ma Ewan)

    Une machine comme moi (Ian Ma Ewan)

    Londres, 1982. Dans un monde qui ressemble à s’y méprendre au nôtre, quelques détails dissonent : les Beatles sont toujours au complet, les Anglais ont perdu la guerre des Malouines et le chercheur Alan Turing est encore en vie. Grâce à lui, les prouesses technologiques sont inouïes et les avancées scientifiques en matière d’intelligence artificielle fulgurantes. C’est ainsi que Charlie fait l’acquisition d’un « Adam » , un androïde doté de l’intelligence artificielle la plus perfectionnée qui soit. Adam ressemble beaucoup à un humain, sait faire la conversation, écrit des poèmes et proclame son amour pour Miranda, la compagne de Charlie. En dépit de la jalousie que cette déconcertante situation induit, le trio vit en bonne entente, insensible aux catastrophes économiques et sociales qui bouleversent l’Angleterre après l’assassinat du Premier ministre et la possibilité d’une sortie de l’Union européenne. Mais Adam et ses semblables ont été conçus pour respecter les règles et ne parviennent pas à accepter les imperfections du monde – notamment le mensonge. La situation va alors se compliquer au sein de cet inquiétant ménage à trois. Dans ce roman subtil et subversif, à l’humour noir et à la pertinence redoutable, Ian McEwan explore le danger de créer ce que l’on ne peut contrôler, et pose une question mélancolique : Si nous construisions une machine qui puisse lire dans nos coeurs, pourrions-nous vraiment espérer qu’elle aime ce qu’elle y trouve ?