Sylvie

  • Le temps est assassin (Michel Bussi)

    Le temps est assassin (Michel Bussi)

    Été 1989. La Corse, presqu’île de la Revellata, entre mer et montagne. Sur cette route de corniche, au-dessus d’un ravin de vingt mètres, une voiture roule trop vite et bascule dans le vide. Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère n’ont pas eu la même chance.
    Été 2016. Clotilde revient pour la première fois sur les lieux du drame, accompagnée de son mari et de sa fille adolescente. Elle veut profiter de ces vacances pour exorciser le passé. C’est au camping dans lequel elle a vécu son dernier été avec ses parents que l’attend une lettre… de sa mère. Vivante ?

  • Le train des enfants (Viola Ardone)

    Le train des enfants (Viola Ardone)

    Naples, 1946. Amerigo quitte son quartier pour monter dans un train. Avec des milliers d’autres enfants du Sud, il traversera toute la péninsule et passera quelques mois dans une famille du Nord : une initiative du parti communiste vouée à arracher les plus jeunes à la misère après le dernier conflit mondial. Loin de ses…

  • Les ciels furieux (Angélique Villeneuve)

    Les ciels furieux (Angélique Villeneuve)

     » Il y a un grand bruit du côté de la porte, un grand froid, plusieurs vitres tombent comme la glace qui finit par céder à la lisière du toit, mais pas vraiment pareil. Des hommes, on ne sait pas qui ni combien tant ils semblent pressés, envahissent la pièce tels des chevaux furieux.  »

    À l’est de l’Europe, quelque part dans la Zone de Résidence où sont cantonnés les Juifs en ce début du XXe siècle.
    Henni a huit ans et vit avec sa famille dans un village ordinaire. Zelda, sa sœur aînée, est son modèle en tout. Un soir, à la fin de l’hiver, des hommes en furie pénètrent dans leur maison, comme dans tant de maisons ils sont entrés et entreront encore pour piller, pour punir et pour tuer. Dans l’affolement, une partie de la fratrie parvient à s’enfuir.
    Les Ciels furieux raconte vingt-quatre heures de la vie d’Henni après cette intrusion. Et c’est comme si on marchait derrière elle, dans le froid, effaré mais renversé aussi par le monde que, pour survivre, elle recompose en pensée. Ce chemin semé de batailles, d’éblouissements et de crocs transcende à la fois l’incompréhensible nuit des violences et le feu de l’enfance.
    Dans sa langue puissante et charnelle, Angélique Villeneuve traque les sursauts de grâce dans le moindre repli et brosse le portrait d’une petite fille exceptionnelle : actrice de sa propre vie, portée par un amour fou pour les siens, Henni est inoubliable.

  • Les conditions idéales ( Moktar Amoudi)

    Les conditions idéales ( Moktar Amoudi)

    « Dans mon nouveau collège, j’étais excellent, comme le sont les élèves qui portent des lunettes. Le niveau moyen était cependant faible et certains élèves très jaloux. Ils me demandaient des réponses sans politesse : “Eh, le nouveau, c’est quand Clovis, enculé ?” Ils m’étonnaient par leur ignorance. Alors je leur disais d’en faire plus, que c’était pas compliqué l’histoire de France. Rapidement j’ai donc pris des baffes. » À dix ans, Skander atterrit à Courseine, en banlieue parisienne. L’Aide sociale à l’enfance lui a trouvé une famille d’accueil : la mystérieuse Madame Khadija. Là-bas, il comprend vite que sa passion pour le dictionnaire ou ses bons résultats scolaires ne l’aideront pas à s’intégrer. Entraîné par les jeunes du Grand Quartier, il parvient à faire de la rue son royaume, mais s’éloigne chaque jour davantage de son rêve de devenir quelqu’un…

  • Les déracinés (Catherine Bardon)

    Les déracinés (Catherine Bardon)

    Almah et Wilhelm se rencontrent dans la Vienne brillante des années 1930. Après l’Anschluss, le climat de plus en plus hostile aux juifs les pousse à quitter leur ville natale avant qu’il ne soit trop tard. Perdus sur les routes de l’exil, ils tirent leur force de l’amour qu’ils se portent : puissant, invincible, ou presque. Ils n’ont d’autre choix que de partir en République dominicaine, où le dictateur promet 100 000 visas aux juifs d’Europe. Là, tout est à construire et les colons retroussent leurs manches. Pour bâtir, en plein cœur de la jungle hostile, plus qu’une colonie : une famille, un avenir. Quelque chose qui ressemble à la vie, peut-être au bonheur…

  • Les dieux voyagent toujours incognito (Laurent Gounelle)

    Les dieux voyagent toujours incognito (Laurent Gounelle)

    Imaginez : vous êtes au bord du précipice. À l’instant fatidique, un homme vous sauve la vie.
    En échange : votre engagement à faire tout ce qu’il vous demandera. Vous acceptez et vous voilà embarqué dans un incroyable voyage où tout semble vous échapper.

    Plus qu’un roman, une réflexion sur soi-même qui nous invite à prendre notre destin en main.

  • Les enfants du blizzard (Mélanie Benjamin)

    Les enfants du blizzard (Mélanie Benjamin)

    1888. Un blizzard s’abat sur les plaines du Dakota. Comment sauver les enfants de cette terrible tempête?Au matin du 12 janvier 1888, un redoux inattendu s’installe dans les plaines hostiles du Dakota. Les fermiers sortent enfin de chez eux et les enfants regagnent l’école sans leurs lourds manteaux d’hiver. Mais à l’heure de la sortie des classes, un blizzard aussi fulgurant que terrifiant s’abat sur la région. Raina et Gerda Olsen, deux soeurs institutrices de 16 et 17 ans, sont confrontées à un dilemme : garder leurs élèves au risque qu’ils meurent de froid une fois le bois de chauffe épuisé, ou les renvoyer chez eux en priant pour qu’ils survivent. Tandis que les éléments se déchaînent, les deux jeunes filles, livrées à elles-mêmes, se retrouvent au coeur d’un véritable cauchemar et devront faire preuve d’un grand courage et d’une véritable abnégation…

  • Les liens sacrés du mariage (Franck Courtes)

    Les liens sacrés du mariage (Franck Courtes)

    « On peut s’aimer, s’en faire une fête, s’en vanter, l’afficher, croire qu’on a découvert le secret du bonheur, un jour les rouages se grippent. » Les quatorze histoires qui composent ce recueil forment autant d’épisodes liés par deux thèmes communs : l’insoluble question du bonheur dans l’amour et le crépuscule de la passion. Dans cette anthologie du couple contemporain, des hommes et des femmes se débattent avec des sentiments trop grands pour eux. Inattendu, quiproquos et humour s’invitent dans le ballet qui se joue entre ces êtres qui s’attirent, s’affrontent, se blessent et se reconstruisent. Saisissant avec brio l’essence d’un couple, d’un désir, d’une impossibilité, Franck Courtès confirme ici son talent de nouvelliste.

  • Les yeux de Mona (Thomas Schlesser)

    Les yeux de Mona (Thomas Schlesser)

    C’est le temps que s’est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l’initier, chaque mercredi après l’école, à une oeuvre d’art, avant qu’elle ne perde, peut-être pour toujours, l’usage de ses yeux.

    Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg.

    Ensemble, ils vont s’émerveiller, s’émouvoir, s’interroger, happés par le spectacle d’un tableau ou d’une sculpture. Empruntant les regards de Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Claudel, Kahlo ou Basquiat, Mona découvre le pouvoir de l’art et apprend le don, le doute, la mélancolie ou la révolte, un précieux trésor que son grand-père souhaite inscrire en elle

  • Long Island ( Colm Toibin)

    Long Island ( Colm Toibin)

    Une inoubliable passion amoureuse, après le chef-d’œuvre du Magicien, par un des maîtres de la fiction contemporaine.
    Tout bascule lorsqu’un inconnu à l’accent irlandais frappe à la porte d’Eilis Lacey. Après vingt ans de mariage, Tony et elle profitent du confort offert par les années 1970 aux familles américaines. Installés à Long Island, ils ont deux enfants, bientôt adultes, et mènent une vie tranquille où les seuls tracas proviennent de l’oppressante belle-famille italienne d’Eilis. Mais en apprenant au seuil de sa maison que Tony l’a trompée et qu’une autre femme attend un enfant de lui, ce bonheur patiemment construit vole en éclats.
    Sans promesse de retour, elle part en Irlande, à Enniscorthy. Rien n’a changé dans sa ville natale, ce monde clos où, de générations en générations, tout se sait sur tout le monde. Alors qu’il a repris le pub familial, même Jim Farrell est resté tel qu’il était vingt ans plus tôt, pendant l’été qu’Eilis et lui avaient passé ensemble, bien qu’elle fût déjà secrètement fiancée à Tony. La blessure du départ d’Eilis est toujours vive mais son retour ravive cet amour de jeunesse – et l’Amérique s’éloigne plus que jamais…

  • Madelaine avant l'aube ( Sandrine Colette)

    Madelaine avant l’aube ( Sandrine Colette)

    C’est un endroit à l’abri du temps. Ce minuscule hameau, qu’on appelle Les Montées, est un pays à lui seul pour les jumelles Ambre et Aelis, et la vieille Rose.
    Ici, l’existence n’a jamais été douce. Les familles travaillent une terre avare qui appartient à d’autres, endurent en serrant les dents l’injustice. Mais c’est ainsi depuis toujours.
    Jusqu’au jour où surgit Madelaine. Une fillette affamée et sauvage, sortie des forêts. Adoptée par Les Montées, Madelaine les ravit, passionnée, courageuse, si vivante. Pourtant, il reste dans ses yeux cette petite flamme pas tout à fait droite. Une petite flamme qui fera un jour brûler le monde.

    Avec Madelaine avant l’aube, Sandrine Collette questionne l’ordre des choses, sonde l’instinct de révolte, et nous offre, servie par une écriture éblouissante, une ode aux liens familiaux.

    « Sandrine Collette s’élève au sommet de son art. » Le Parisien

    « Tout simplement impressionnant » Lire Magazine littéraire

    « Un roman intense et terrible » – Femme Actuelle

    « La romancière est au sommet de son art. » – Version Femina

    « Eblouissant » – Point de Vue

    « Artisane d’une écriture mêlant tournures incantatoires et mots rugueux, sensations précises comme des coupures, images vives, nature puissante, Sandrine Collette fait tourbillonner les éléments du décor et les pantins qui l’habitent en un ballet macabre, captivant, tandis que les planètes s’alignent pour précipiter ce petit monde dans le chaos. » Le Point

    « Un génial tour de force » La Vie

    « Ce texte déborde de vie » Télérama

    « Une écriture magnifique » Madame Figaro

    « Notre Goncourt à nous. » Le Parisien

    « Une grande réussite » Le Monde des Livres

    « Un talent hors pair de raconteuse d’histoires » L’OBS

  • Maïmaï (Aki Shimazaki)

    Maïmaï (Aki Shimazaki)

    La mort subite de la séduisante Mitsuko prend tout le monde par surprise, y compris les clients de sa librairie. Alors que des visiteurs se présentent pour rendre un dernier hommage à sa mère, Tarô, son fils sourd et muet, est préoccupé par certains détails de son histoire familiale. Mais qu’importe. Il est charmé par la beauté naturelle d’une jeune femme venue lui offrir ses condoléances. Tous deux éprouvent rapidement des sentiments si vifs qu’ils désirent s’épouser. Ce bonheur semble complet, rien ne pourrait le compromettre.

  • Nagasaki (Eric Faye)

    Nagasaki (Eric Faye)

    Shimura-san mène une existence solitaire et ordonnée dans la banlieue de Nagasaki. Mais voilà que des objets se déplacent, chaque jour, insidieusement, que de la nourriture disparaît. Fantôme ? Hallucinations ? Grâce à une webcam, la vérité se fait jour : une femme habite clandestinement chez lui, depuis un an… Grand Prix du roman de l’Académie française 2010, Nagasaki est un chef-d’oeuvre de mélancolie, un récit percutant sur l’isolement, où les ombres qui peuplent l’histoire du Japon ne sont pas loin.

  • Nuit (Bernard Minier)

    Nuit (Bernard Minier)

    Nuit de tempête en mer du Nord. Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose Kirsten Nigaard sur une plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base offshore. Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de Martin Servaz.
    L’absent s’appelle Julian Hirtmann, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des
    années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît.
    Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant. Au dos, juste un prénom : Gustav.
    Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable
    des ennemis.

  • Nymphéas noirs (Michel Bussi)

    Nymphéas noirs (Michel Bussi)

    Le jour paraît sur Giverny.
    Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes… Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l’une, les yeux couleur nymphéa, rêve d’amour et d’évasion ; l’autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au cœur d’un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé…

  • On était des loups (Sandrine Colette)

    On était des loups (Sandrine Colette)

    Ce soir-là, quand Liam rentre des forêts montagneuses où il est parti chasser, il devine aussitôt qu’il s’est passé quelque chose.
    Son petit garçon de cinq ans, Aru, ne l’attend pas devant la maison. Dans la cour, il découvre les empreintes d’un ours.
    À côté, sous le corps inerte de sa femme, il trouve son fils. Vivant. Au milieu de son existence qui s’effondre, Liam a une certitude.
    Ce monde sauvage n’est pas fait pour un enfant. Décidé à confier son fils à d’autres que lui, il prépare un long voyage au rythme du pas des chevaux.
    Mais dans ces profondeurs, nul ne sait ce qui peut advenir. Encore moins un homme fou de rage et de douleur accompagné d’un enfant terrifié.