• Sérotonine (Michel Houellebecq)

    Sérotonine (Michel Houellebecq)

    « Mes croyances sont limitées, mais elles sont violentes. Je crois à la possibilité du royaume restreint. Je crois à l’amour » écrivait récemment Michel Houellebecq. Le narrateur de Sérotonine approuverait sans réserve. Son récit traverse une France qui piétine ses traditions, banalise ses villes, détruit ses campagnes au bord de la révolte. Il raconte sa vie d’ingénieur agronome, son amitié pour un aristocrate agriculteur (un inoubliable personnage de roman son double inversé), l’échec des idéaux de leur jeunesse, l’espoir peut-être insensé de retrouver une femme perdue. Ce roman sur les ravages d’un monde sans bonté, sans solidarité, aux mutations devenues incontrôlables, est aussi un roman sur le remords et le regret.

  • Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (Jean-Paul Dubois)

    Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon (Jean-Paul Dubois)

    Cela fait deux ans que Paul Hansen purge sa peine dans la prison provinciale de Montréal, où il partage une cellule avec Horton, un Hells Angel incarcéré pour meurtre. Fils d’un pasteur danois et d’une exploitante de cinéma à Toulouse, Paul Hansen vivait déjà au Canada quand s’est produit le drame.
    À l’époque des faits, Hansen est superintendant à L’Excelsior, une résidence où il trouve à employer ses talents de concierge, de gardien, de factotum, et – plus encore – de réparateur des âmes et consolateur des affligés. Lorsqu’il n’est pas occupé à venir en aide aux habitants de L’Excelsior ou à entretenir les bâtiments, il rejoint Winona, sa compagne.
    Aux commandes de son avion, Winona l’emmène en plein ciel, au-dessus des nuages.
    Mais bientôt tout change. Un nouveau gérant arrive à L’Excelsior, des conflits éclatent. Et l’inévitable se produit. Une église ensablée dans les dunes d’une plage, une mine d’amiante à ciel ouvert et les méandres d’un fleuve couleur argent, les ondes sonores d’un orgue ou les traînées de condensation d’un aéroplane composent les paysages de ce roman.

    Histoire d’une vie, Tous les hommes n’habitent
    pas le monde de la même façon est l’un des romans les plus aboutis de Jean-Paul Dubois. On y découvre un écrivain possédant au plus haut point le sens de la fraternité et animé par un sentiment de révolte à l’égard de toutes les formes d’injustice.

  • Très chère Valentine ( Adriana Trigiani )

    Très chère Valentine ( Adriana Trigiani )

    Valentine et sa grand-mère, Teodora Angelini, travaillent dans la boutique familiale, un atelier spécialisé dans la fabrication de chaussures de mariage sur mesure depuis 1903. Un métier fait de savoir-faire ancestral et de passion. Aussi, lorsque Valentine comprend que l’entreprise est au bord de la faillite et que son frère n’attendait que cette occasion pour vendre l’immeuble, avantageusement situé en plein cœur de New York, elle fait ses bagages et embarque Teodora dans l’aventure. Direction l’Italie pour trouver de nouveaux fournisseurs. Mais au cours de ce voyage, elles trouvent toutes deux plus que ce qu’elles espéraient… un moyen de sauver l’entreprise familiale et peut-être le début d’une grande aventure romantique !

  • Une éducation (Tara Westover)

    Une éducation (Tara Westover)

    Enfant, Tara Westover n’a jamais fréquenté l’école, ni vu de médecins, ni même été déclarée à l’administration parce que son père, mormon, ne croyait ni en la Médecine officielle ni en l’école publique, orchestrée par le diable. Il attendait la Fin des temps. Alors que son père s’enferme dans ses convictions survivalistes et radicales et qu’un de ses frères cède à la violence, Tara décide à seize ans de prendre son destin en main et de s’éduquer toute seule. Sa détermination l’éloignera de ceux qu’elle aime et l’emmènera au-delà des océans, d’Harvard à Cambridge sans qu’elle ne cesse de s’interroger. Quel est le prix à payer quand la loyauté envers sa famille entre en conflit avec la loyauté envers soi-même ?

    Une éducation est le récit d’une construction de soi et d’une rupture douloureuse. Forte de la lucidité propre aux grands auteurs, Tara Westover nous raconte comment elle est devenue adulte grâce à une éducation qui lui a appris à penser, à douter, tout en restant fidèle à elle-même.

  • Une famille presque normale (Mathias T. Edvardsson)

    Une famille presque normale (Mathias T. Edvardsson)

    Une famille suédoise tout ce qu’il y a de normal, ces Sandell…
    Le père, pasteur. La mère, avocate. Une fille de 19 ans, bosseuse, qui rêve de voyages au long cours.
    Le samedi, on file au cinéma. Le dimanche, en forêt. Ils trient leurs déchets, n’oublient jamais leur clignotant, rendent toujours à temps leurs livres à la bibliothèque.
    Normale en apparence, du moins, comme toutes les familles qu’un meurtre sordide s’apprête à faire basculer dans l’horreur…