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En Haute-Savoie, dans les années 50. Camille, une jeune parisienne malmenée par la vie, vient s’installer dans un village de la vallée du Haut-Giffre. Elle a acheté une masure que le propriétaire a quittée en y laissant tous ses biens.
Quand elle découvre des carnets écrits de la main de l’occupant précédent, elle comprend qu’il était guide de haute montagne et que, au-delà de ce métier, il a vécu le pire drame que peut connaître un homme.
Camille se renseigne auprès d’anciens du pays, des guides pour la plupart, qui d’abord se méfient d’elle puis la prennent en amitié. Ce qu’elle va découvrir bouleversera sa vie à jamais…
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« Ba » veut dire mère en bambara. « N’Ba » signifie « ma mère ». N’Ba est l’hommage d’une fille, Aya Cissoko, à sa mère, née dans un petit village malien et qui débarque en France au milieu des années 70, habillée d’un simple boubou en wax, et chaussée de tongs en plastique.
Le livre s’ouvre sur la mort de cette mère, que l’auteur fait revivre en fouillant dans ses propres souvenirs. C’est l’occasion pour le lecteur de plonger dans la culture de l’Afrique de l’Ouest où les femmes sont les piliers de la famille, en charge de l’éducation des enfants, gardienne des traditions et de leurs transmissions, gardiennes de la langue aussi, qui rythme ce texte.
N’Ba est ainsi le regard croisé de deux femmes : la mère, qui se bat pour la préservation de son identité malgré une vie qui n’est qu’une succession d’épreuves ; sa fille, qui tente de se construire en rupture avec ce qui a fait sa mère. Deux femmes que leur destin rapproche et sépare à la fois.
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Se souvenir des belles choses…
Que fait-elle là, toute seule, sur sa balançoire ? Alors qu’Izumi, comme à chaque Nouvel An, vient rendre visite sa mère, c’est au milieu du parc voisin qu’il la trouve, déboussolée… Tout à son travail et à son enfant à naître, le jeune homme n’y prend pas garde au premier abord. Avant de se rendre à l’évidence : Yuriko, qui l’a élevée seule, perd peu à peu la mémoire… Les médecins confirment qu’elle est atteinte d’Alzheimer. Dès lors, toutes ces choses qu’Izumi a oubliées lui reviennent du passé – les belles choses dont il va falloir, désormais, se souvenir pour deux…
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« On dirait nous, à leur âge… »
Deux jeunes amoureux en détresse.
Un vieux couple irrésistible qui envahit leur vie et réalise leurs rêves.
Le bonheur absolu ?
Ou le plus dangereux des pièges… ?
Soline est une jeune violoncelliste, Illan un brillant glandeur au potentiel en sommeil. En dehors de leur amour, rien ne va plus dans leur vie… jusqu’au jour où un vieux couple attachant leur propose une existence de rêve. Mais qu’attendent-ils en échange ?
Après l’immense succès de Jules, Didier van Cauwelaert nous entraîne à nouveau, avec tout son humour et sa puissance d’émotion, dans une formidable histoire de renaissance mutuelle.
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Ils s’appellent Roméo et Juliette. Comme s’ils étaient prédestinés. Mais c’est à eux d’écrire leur histoire, en dépit des accrocs, des cahots et des heurts.
Lui est pompier, un héros du quotidien, solide comme un roc. Mais pas assez pour résister à une chute de huit étages, heureusement amortie par des arbres.
Elle est infirmière. De celles pour qui leur travail va bien plus loin que soigner les corps. Attentive, attentionnée, elle donne aux autres sans compter ce que son propre compagnon, Laurent, lui refuse.
Ces deux êtres cabossés par la vie vont se tendre la main. Et apprendre qu’envers et contre tout être heureux ce n’est pas regarder d’où l’on vient, mais où l’on va.
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Quand ses parents envoient sa sœur à l’asile, Charlotte Smith décide de tout risquer pour la ramener à la maison. La jeune femme privilégiée de San Francisco abandonne sa véritable identité pour se faire interner à son tour. Elle devient la patiente numéro 99.
Mais plus elle passe de temps à Goldengrove, mieux elle comprend que beaucoup de femmes qui y sont enfermées n’ont rien à y faire. Leur seule erreur a été de déranger. Dans une société patriarcale où certains sont prêts à tout pour enterrer leurs plus sombres secrets, la recherche de Charlotte pour sa sœur va la mener plus loin qu’elle ne l’aurait imaginé et menacer bien plus que l’équilibre familial.
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« Hélène regarde le marronnier au centre de la cour. Le vent agite ses feuilles qui bruissent en cadence. Elle se laisse bercer par cette musique que les autres ne semblent pas entendre. A ses pieds, une pierre abritant une fourmilière. Les petits êtres s’activent avec frénésie, dans quel but ? Hélène ne sait pas, elle se doute bien qu’il y a une raison à cela même si elle ne la comprend pas. Elle devine qu’ils doivent faire vite et bien, leur survie en dépend ». « Samedi matin, pas un bruit dans la maison. C’est d’un pas feutré qu’Hélène avance et emprunte l’escalier. Le jour vient à peine de se lever, une lumière diffuse se fraie un chemin à travers les volets roulants mal jointés du salon. Bientôt, les effluves de la brioche grillée et du chocolat chaud envahissent le rez-de-chaussée. La nuit n’a pas été bonne, comme beaucoup l’ayant précédée. Des images se sont immiscées dans ses rêves d’enfant, mais Hélène ne peut pas en parler. Ce phénomène lui fait peur, alors elle a choisi de se taire ».
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« Sous un ciel de crépon, ils pénétrèrent dans la forêt. Une forêt qui était toutes les forêts à la fois ; là où le sacrifice n’était pas un vain mot et où la mort était féconde. » Elias a grandi à Eden Creek dans le Montana. Élevé par un couple d’Indiens descendant de la tribu des Rêveurs, il croit son destin lié à ce monde. Mais avant de mourir, pour s’alléger d’un poids trop lourd, Mama Tulssa lui fait une révélation qui va bouleverser le cours de son existence. Elias s’envole alors pour la France où l’attend une terrible vérité, le secret de ses origines.
Dans un décor majestueux, un drame où l’histoire s’égrène à une vitesse folle. Un style limpide et efficace. Bertrand Hugot, librairie Le Serpent d’étoiles (Île d’Oléron), Page des libraires.
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1962. Un hiver terrible enserre les bidonvilles de Nanterre. La Seine est gelée. C’est donc cela la France, cette terre d’accueil dont son père lui a tant parlé ? Le froid partout, les regards en biais, les chantiers pour horizon – l’usine, au mieux ? À l’école des Pâquerettes, on doute qu’un petit Algérien de 10 ans, tout juste déraciné, puisse rattraper son retard et rêver mieux. C’est compter sans les livres, le cinéma du quartier et le pouvoir des mots…
» Un récit bouleversant : des éclats de souvenirs, d’impressions, d’odeurs, de sentiments cuisants ou attendrissants s’échappent en de brefs chapitres, au pouvoir d’évocation hors pair. «
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A Rome, Ottavia Selvaggio a décidé à quinze ans d’être maîtresse de son destin.
Ni ses histoires d’amour, ni le mariage, ni même la maternité ne la font dévier de sa route. Pendant que son mari s’occupe de leurs enfants, elle invente dans son restaurant une cuisine qui ne doit rien à personne. En robe noire et sans frémir, Ottavia avance droit, jusqu’au jour où un homme surgit du passé avec un aveu qui la pousse à douter de ses décisions. Comment être certaine d’avoir choisi sa vie ?
Le désir a-t-il une fin ?
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Tant que les citronniers fleuriront, il y aura de l’espoir…
Salama Kassab, 18 ans, avait la vie devant elle, quand la révolution a commencé en Syrie et quand les combats lui ont tout pris : sa famille, son avenir de pharmacienne.
Il ne lui reste plus que Layla, sa belle-sœur enceinte, et sa conviction de pouvoir aider son pays grâce à son travail bénévole à l’hôpital. Mais elle est tiraillée entre l’envie de se rendre utile, et celle de mettre Layla à l’abri. Au moment où elle se résigne finalement à fuir la Syrie, une rencontre avec un jeune militant plein d’espoir va tout remettre en cause.
» Une histoire brûlante de guerre, de deuil, de famille et d’amour. Une lecture incontournable. « Sabaa Tahir, autrice de Une braise sous la cendre
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Un jeune homme est réfugié dans la maison de vacances de ses parents, en bord de mer, hors saison. C’est peut-être cela sa vie : la sensation d’être toujours hors saison, abandonné depuis l’enfance à un monde flottant et douloureux. Funambule, il se sent entraîné dans une course à l’abîme, à laquelle il ne peut rien. Mais un billet de train a été déposé sur la table et un taxi commandé. Demain, c’est le jour de la fête des Mères et tout a été organisé pour qu’il retrouve les siens : une petite réception, et aussi un rendez-vous pris par son père – dont il ne sait rien. Dans son troisième roman, Alexandre Seurat plonge le lecteur en apnée, dans un monde intérieur sans repères : est-ce l’effet de la perception troublée du personnage ou de la violence du monde extérieur ? Comme dans ses deux premiers livres, La maladroite et L’administrateur provisoire, l’auteur excelle à faire naître de ses phrases dépouillées une émotion à vif.
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Le récit bouleversant d’une famille face à l’horreur du meurtre de deux jeunes étudiantes, le combat pour ne pas succomber à la haine et au désir de vengeance aveugle Un soir d’avril 1991, à la faible lueur de leurs briquets, deux sœurs, Julie et Robin Kerry, font découvrir à leur cousin Tom Cummins les poèmes…
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Les montagnes des Catskills, au nord de New York. Dans la douceur de l’été indien, un jeune homme se promène sur un pont lorsqu’une voiture se dirige droit sur lui et le percute.
Une maison cossue de la région nantaise. Au milieu de la nuit, Catherine reçoit l’appel d’un inconnu. Il lui apprend que son fils Alexis, vingt-huit ans, est dans le coma. Il a déjà pris deux billets pour New York et propose de venir la chercher. Qui est cet homme ? Que lui cache-t-il ?
Catherine et lui ne se connaissent pas mais ils n’ont plus le choix. Ils doivent se faire confiance. Le début d’un long voyage sur le chemin de la vérité. Au bout d’une nuit qui semble ne jamais vouloir finir.
» En phase avec son époque, Benoit d’Halluin impose son rythme et nous tient en joue de son intrigue. Une révélation. «
Pierre Vavasseur, Le Parisien
Avec Une nuit sans aube,Benoit d’Halluin livre un premier roman puissant sur les secrets de famille, l’acceptation de la différence et la difficulté d’aimer. Entre suspense et passion, une écriture d’une grande justesse qui raconte les désirs et les incertitudes d’aujourd’hui.