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Sarah, Suzanne et l’écrivain (Eric Reinhardt)
Sarah a confié l’histoire de sa vie à un écrivain qu’elle admire, afin qu’il en fasse un roman. Dans ce roman, Sarah s’appelle Susanne. Au départ de ce récit, Susanne ne se sent plus aimée comme autrefois. Chaque soir, son mari se retire dans son bureau, la laissant seule avec leurs enfants. Dans le même temps, elle s’aperçoit qu’il possède soixante-quinze pour cent de leur domicile conjugal. Troublée, elle demande à son époux de rééquilibrer la répartition et de se montrer plus présent, en vain. Pour l’obliger à réagir, Susanne lui annonce qu’elle va vivre ailleurs quelque temps. Cette décision provoquera un enchaînement d’événements aussi bouleversants qu’imprévisibles… Réflexion sur le lien troublant et mystérieux qui peut apparaître entre lecteurs et écrivains, ce roman puissant, porté par la beauté de son écriture, fait le portrait d’une femme qui cherche à être à sa juste place, quelque périlleux que puisse être le chemin qui y mène.
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Se résoudre aux adieux (Philippe Besson)
Lorsque l’homme qu’elle aime la quitte pour une autre femme, Louise décide de fuir Paris. Mais ni le voyage ni l’exotisme de Cuba ne suffisent à dissiper son chagrin, à détourner ses pensées de son amant. Afin de garder un contact avec lui, aussi dérisoire et masochiste soit-il, Louise décide alors de lui écrire une série de lettres, comme on lance des bouteilles à la mer. Depuis La Havane, New York, Venise, l’Orient Express et même Paris où s’achève son exil, naît une correspondance à une voix, implacablement honnête et poignante. S’y succèdent souvenirs des temps heureux, prémisses de la rupture, déchirement de l’abandon, désespoir de la solitude. Bientôt, l’évidence s’impose à Louise : la véritable destinataire de ces lettres n’est autre qu’elle-même. Tout au long de ce processus, se dessine alors la possibilité d’une guérison… Philippe Besson aime à s’imposer des contraintes formelles pour donner un cadre à ses fictions. En se réappropriant le genre du roman épistolaire, il fait de chaque lettre une méditation sur l’amour, le couple, le manque de l’absent, la solitude nécessaire à la reconstruction de soi… Et démontre que tout travail de deuil passe nécessairement par les mots. Au style singulier de Besson, tout à la fois dense et lyrique, s’ajoute l’admirable capacité à épouser une sensibilité féminine. Par ce roman optimiste, l’auteur d’Un instant d’abandon rompt volontairement avec la noirceur de ses derniers écrits. -
Se taire ( Mazarine Pingeot)
Avec pour seule expérience ses vingt ans et son talent de photographe, Mathilde est envoyée par un grand magazine chez une sommité du monde politique, récemment couronnée du prix Nobel de la paix. Quand l’homme, à la stature et à la personnalité imposantes, s’approche d’elle avec de tout autres intentions que celle de poser devant son appareil, Mathilde est tétanisée, incapable de réagir. Des années plus tard, une nouvelle épreuve la renvoie à cet épisode de son passé, exigeant d’elle qu’elle apprenne une fois pour toutes à dire non. Dans ce roman sombre et puissant, tendu comme un thriller, Mazarine Pingeot continue d’explorer les thèmes qui lui sont chers : le poids du secret, le scandale, l’opposition entre les valeurs familiales et individuelles… En mettant en miroir deux instantanés de la vie d’une femme contrainte au silence par son éducation et son milieu, elle démonte les mécanismes psychologiques de répétition et de domination, en même temps qu’elle construit une intrigue passionnante.
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Sentinelle de la pluie (Tatiana de Rosnay)
Sentinelle de la pluie est un roman d’une rare intensité dramatique où Tatiana de Rosnay déploie une tension psychologique magnifiée par un cadre apocalyptique renversant. Elle fait surgir de l’ordinaire bouleversé, l’insubmersible pouvoir de l’amour et de la rédemption.La famille Malegarde est réunie à Paris pour fêter les 70 ans de Paul, le père, arboriste de renommée internationale. Sa femme Lauren prépare l’événement depuis deux ans, alors qu’importe les pluies diluviennes qui s’abattent sur la Ville Lumière et contrarient les retrouvailles. Mais Linden, le fils cadet, photographe charismatique, pressent que la redoutable crue de la Seine n’est pas la plus grande menace qui pèse sur l’unité de sa famille. Les secrets enfouis déferlent sous le ciel transpercé par les flots…
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Son carnet rouge (Tatiana de Rosnay)
L’infidélité est-elle indissociable du couple ? Le conjoint trompé est-il toujours victime ? Le fruit est-il plus savoureux lorsqu’il est défendu ? Tels sont les thèmes que Tatiana de Rosnay décline au fil de ces nouvelles drôles et décapantes. Jeune fille au pair ou meilleure amie, les profils sont divers et les tentations multiples pour un homme. Pourtant les femmes, qu’elles soient bafouées ou volages, ne sont pas en reste. Elles se surpassent même : rendre leur bague sans un mot, tromper en retour, dévaster le domicile conjugal et déchirer les cœurs… ou simplement pardonner par amour ou par dépit. À travers ces histoires brûlantes d’amours interdites et de duperies démasquées, l’auteur revisite l’adultère dans tous ses états. Vengeances machiavéliques, situations tantôt tragiques, tantôt cocasses, les chutes inattendues de ces récits sont toujours croustillantes et parfois glaçantes. Sur un ton léger et souvent sarcastique, Tatiana de Rosnay nous offre un ouvrage jouissif, où le rire se mêle à la compassion et la transgression au désir.
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Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une (Raphaëlle Giordano)
– Vous souffrez probablement d’une forme de routinite aiguë. – Une quoi ? – Une routinite aiguë. C’est une affection de l’âme qui touche de plus en plus de gens dans le monde, surtout en Occident. Les symptômes sont presque toujours les mêmes : baisse de motivation, morosité chronique, perte de repères et de sens, difficulté à être heureux malgré une opulence de biens matériels, désenchantement, lassitude… – Mais… Comment vous savez tout ça ? – Je suis routinologue. – Routino-quoi ? Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l’impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu’elle veut, c’est retrouver le chemin de la joie et de l’épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l’y aider, elle n’hésite pas longtemps : elle fonce. À travers des expériences étonnantes, créatives et riches de sens, elle va, pas à pas, transformer sa vie et repartir à la conquête de ses rêves…
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Ta promesse ( Camille Laurens)
« Au moment où s’ouvre ce livre, je romps une promesse. Lorsque je l’ai faite, c’est idiot, j’étais sûre que je la tiendrais. Enfin, idiot, je ne sais pas. La moindre des choses, quand on fait une promesse, n’est-ce pas d’y croire ? » Que s’est-il passé avec son compagnon pour que la romancière Claire Lancel doive se défendre devant un tribunal ? Au fil du récit, elle raconte comment elle s’est peu à peu laissé entraîner dans une histoire faite de manipulations et de mensonges. Dans ce roman haletant comme un thriller, Camille Laurens questionne le narcissisme contemporain, l’absence d’empathie, et se demande comment sauver l’amour de ses illusions. Elle nous invite à le célébrer et à le vivre, au-delà des promesses trahies.
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Tibi la blanche ( Hadrien Bels)
Tibilé, Issa et Neurone, trois amis d’un quartier proche de la capitale sénégalaise s’apprêtent à passer les épreuves du diplôme tant convoité qui leur ouvrira les portes d’un monde nouveau. Issa, le roi de la machine à coudre et du boubou pas toujours ajusté, veut devenir styliste.
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Tous les hommes désirent naturellement savoir (Nina Bouraoui)
« Tous les hommes désirent naturellement savoir » est l’histoire des nuits de ma jeunesse, de ses errances, de ses alliances et de ses déchirements. C’est l’histoire de mon désir qui est devenu une identité et un combat. J’avais dix-huit ans. J’étais une flèche lancée vers sa cible, que nul ne pouvait faire dévier de sa trajectoire. J’avais la fièvre.Quatre fois par semaine, je me rendais au Kat, un club réservé aux femmes, rue du Vieux-Colombier. Deux coeurs battaient alors, le mien et celui des années quatre-vingt.Je cherchais l’amour. J’y ai appris la violence et la soumission. Cette violence me reliait au pays de mon enfance et de mon adolescence, l’Algérie, ainsi qu’à sa poésie, à sa nature, sauvage, vierge, brutale.Ce livre est l’espace, sans limite, de ces deux territoires.
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Trois ( Valérie Perrin)
« Je m’appelle Virginie. Aujourd’hui, de Nina, Adrien et Etienne, seul Adrien me parle encore.
Nina me méprise. Quant à Etienne, c’est moi qui ne veux plus de lui. Pourtant, ils me fascinent depuis l’enfance. Je ne me suis jamais attachée qu’à ces trois-là. »
1986. Adrien, Etienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.
2017. Une voiture est découverte au fond d’un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l’événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d’enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d’amitié ?
Valérie Perrin a ce don de saisir la profondeur insoupçonnée des choses de la vie. Au fil d’une intrigue poignante et implacable, elle nous plonge au coeur de l’adolescence, du temps qui passe et nous sépare.
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Un soir d’été (Philippe Besson)
» Nous étions six – cinq garçons et une fille – insouciants, frivoles, joyeux, dans un été de tous les possibles. Pourquoi a-t-il fallu que l’un d’entre nous disparaisse ? »
S’inspirant d’une histoire vécue, Philippe Besson retrace un drame de sa jeunesse, survenu dans l’île de Ré, un soir de juillet, au milieu des années 80. -
Une époque en or (Titiou Lecoq)
Les aventures extraordinaires d’une famille ordinaire
Chloé Berthoul habite la ville moyenne de Gabarny avec son compagnon, sa belle-fille et son fils. Seule petite folie dans son quotidien, le lundi elle se défoule au BMA, le club des Belles-Mères anonymes. La lassitude la guette, entre deux crises d’angoisse sur le réchauffement climatique. Comment reprendre sa vie en main quand le seul espace de liberté est de changer de fournisseur d’électricité ?
Soudain tout bascule avec la révélation d’un secret de famille. Chloé va devoir jongler entre un trésor perdu, des masculinistes hargneux, un plan pour la fin du monde, une grand-mère machiavélique et un lave-vaisselle qui ne se vide pas tout seul.
Une époque en or est l’histoire d’une famille ordinaire tout à fait géniale. Un roman qui déborde de vie, d’adrénaline et de paniers de linge sale. -
Une joie féroce (Sorj Chalandon)
Sur mon carnet bleu, j’ai écrit : « C’est l’histoire de trois femmes. Elles se sont aventurées au plus loin. Jusqu’au plus obscur, au plus dangereux, au plus dément. Ensemble, elles ont détruit le pavillon des cancéreuses pour élever une joyeuse citadelle. »
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Vivre vite (Brigitte Giraud)
J’ai été aimantée par cette double mission impossible. Acheter la maison et retrouver les armes cachées. C’était inespéré et je n’ai pas flairé l’engrenage qui allait faire basculer notre existence.Parce que la maison est au coeur de ce qui a provoqué l’accident. »En un récit tendu qui agit comme un véritable compte à rebours, Brigitte Giraud tente de comprendre ce qui a conduit à l’accident de moto qui a coûté la vie à son mari le 22 juin 1999. Vingt ans après, elle fait pour ainsi dire le tour du propriétaire et sonde une dernière fois les questions restées sans réponse. Hasard, destin, coïncidences ? Elle revient sur ces journées qui s’étaient emballées en une suite de dérèglements imprévisibles jusqu’à produire l’inéluctable. À ce point électrisé par la perspective du déménagement, à ce point pressé de commencer les travaux de rénovation, le couple en avait oublié que vivre était dangereux.Brigitte Giraud mène l’enquête et met en scène la vie de Claude, et la leur, miraculeusement ranimées.