• Les lettres d'Esther (Cécile Pivot)

    Les lettres d’Esther (Cécile Pivot)

    « Cet atelier était leur bouée de sauvetage. Il allait les sauver de l’incompréhension d’un deuil qu’ils ne faisaient pas, d’une vie à l’arrêt, d’un amour mis à mal. Quand j’en ai pris conscience, il était trop tard, j’étais déjà plongée dans l’intimité et l’histoire de chacun d’eux. »

    En souvenir de son père, Esther, une libraire du nord de la France, ouvre un atelier d’écriture épistolaire. Ses cinq élèves composent un équipage hétéroclite :
    une vieille dame isolée, un couple confronté à une sévère dépression post-partum, un homme d’affaires en quête de sens et un adolescent perdu.
    À travers leurs lettres, des liens se nouent, des coeurs s’ouvrent. L’exercice littéraire se transforme peu à peu en une leçon de vie dont tous les participants
    sortiront transformés.
    Roman initiatique, pétri de tendresse et d’humanité, ces Lettres sont un éloge de la lenteur, une ode au pouvoir des mots.

  • Les loyautés (Delphine de Vigan)

    Les loyautés (Delphine de Vigan)

    «  Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d’innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révelerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ? »

  • Les mots nus (Rouda)

    Les mots nus (Rouda)

    «Je m’appelle Ben. Une seule syllabe qui en appelle d’autres. Tous mes potes m’appellent Benji. Ma mère m’appelle chéri. Mon père m’appelle rarement. J’ai 14 ans et le quotidien monotone d’un collégien de banlieue. Les cours, quelques galères, et beaucoup d’ennui. Rien d’exceptionnel. Je suis plutôt petit pour mon âge, je n’ai d’envergure que dans mes rêves. Mon corps menu devient celui d’un géant lorsqu’il se pose dans l’Odysseus aux côtés d’Ulysse 31. Rien ne me destine à devenir le leader de la révolution qui va demain embraser la France.»

     

    Entre Belleville et la Brousse, Ben cherche sa place. Il traverse les années 90, les bouleversements du monde et les luttes sociales qui secouent le pays. Un roman combatif et mordant sur les clivages et les failles de notre société, tendre et poétique sur les amitiés indéfectibles et l’amour pour toujours.

  • Les passants de Lisbonne (Philippe Besson)

    Les passants de Lisbonne (Philippe Besson)

     » On ne renonce jamais vraiment, on a besoin de croire que tout n’est pas perdu, on se rattache à un fil, même le plus ténu, même le plus fragile. On se répète que l’autre va finir par revenir. On l’attend. On se déteste d’attendre mais c’est moins pénible que l’abandon, que la résignation totale. Voilà : on attend quelqu’un qui ne reviendra probablement pas.  »
    Hélène a vu en direct à la télévision les images d’un tremblement de terre dévastateur dans une ville lointaine ; son mari séjournait là-bas, à ce moment précis.
    Mathieu, quant à lui, a trouvé un jour dans un appartement vide une lettre de rupture.
    Ces deux-là, qui ne se connaissent pas, vont se rencontrer par hasard à Lisbonne. Et se parler.
    Une seule question les taraude : comment affronter la disparition de l’être aimé ? Et le manque ?
    Au fil de leurs déambulations dans cette ville mélancolique, dont la fameuse saudade imprègne chacune des ruelles tortueuses, ne cherchent-ils pas à panser leurs blessures et à s’intéresser, de nouveau, aux vivants ?

  • Les ronces, Comme la signature d'un doigt sur la baie d'une vitre ( Cécile Coulon)

    Les ronces, Comme la signature d’un doigt sur la baie d’une vitre ( Cécile Coulon)

    Le recueil Les Ronces de Cécile Coulon est désormais accessible en poche.
    Sa poésie est une poésie de l’enfance, du quotidien, de celles qui rappellent les failles et les lumières de chacun.

    – Les Ronces convoque le souvenir de mollets griffés, de vêtements déchirés, mais aussi des mûres, qu’on cueille avec ses parents dans la lumière d’une fin de journée d’été, alors que la rentrée scolaire, littéraire, approche.

    – La poésie de Cécile Coulon est une poésie de l’enfance, du quotidien, de celles qui rappellent les failles et les lumières de chacun.

    –  » Cécile Coulon est devenue la nouvelle star de la poésie française. Sa poésie prosaïque et délicate réussit à toucher un public inédit.  » Les Inrocks

  • Les vivants ( Ambre Chalumeau)

    Les vivants ( Ambre Chalumeau)

    « Elle demande de répéter.
    On demande toujours de répéter, alors qu’en fait on a très bien entendu.
    Quelque part dans notre crâne, un globule blanc se lève et pète du coude la vitre à ne casser qu’en cas d’urgence, celle qu’on pensait ne jamais avoir à briser : on sait qu’on devrait déclencher un protocole spécial pour accueillir la nouvelle, sauf que personne n’a été briefé, les stagiaires sont incapables, en plus on est samedi soir les bureaux sont déserts, y’a bien les anciens qui sauraient quoi faire, les vieux neurones du fond là, paniqués en permanence, ils nous ont dit qu’un jour ça pouvait arriver mais on les écoute plus ils radotent tellement, et maintenant qu’on a besoin d’eux putain ils sont où ?
    Et aussi simplement que ça, une nuit comme les autres devient un Début. »

    Histoire du passage à l’âge adulte, histoire d’émotions contraires, Les Vivants est un premier roman à la sincérité désarmante où le drame et la comédie nous illuminent à chaque page.

  • Loin de Chandigarh (Tarun J. Tejpal)

    Loin de Chandigarh (Tarun J. Tejpal)

    L’Inde du Nord à la fin des années 1990. Un journaliste et sa femme, Fizz, partagent, depuis quinze ans, une intense passion, très sensuelle, très charnelle. Jusqu’au jour où, dans leur maison accrochée aux contreforts de l’Himalaya, le narrateur découvre soixante-quatre épais carnets, le journal intime et impudique d’une Américaine, Catherine – ancienne propriétaire des lieux -, dont la lecture va peu à peu détruire son couple…

  • Mariages de saisons (Jean-Philippe Blondel)

    Mariages de saisons (Jean-Philippe Blondel)

    Toujours les mêmes conversations, les mêmes buffets, les mêmes belles-mères… Vidéaste de mariage, Corentin connaît par cœur le spectacle du bonheur. Tous les samedis d’été, il enfile sa cravate, attrape son matériel et part assister à l’union des autres – qu’il sait regarder, enregistrer comme personne. Personne, il l’est – à leurs yeux du moins. À force de vivre en marge, sans s’engager, Corentin fait du surplace sans le savoir. Il est grand temps qu’il passe de l’autre côté de la caméra. Du côté de la vie, enfin…

  • Méchantes blessures (Abd Al Malik)

    Méchantes blessures (Abd Al Malik)

    Kamil, rappeur français esthète, noir et musulman, parce qu’il accompagne un ami qui n’en est pas vraiment un, meurt à Washington dans le parking d’une boîte de strip-tease. Alors qu’il est réduit au silence, c’est le moment qu’il choisit pour tout dire : la France, les banlieues, les migrants, l’islamisme, les femmes, le climat, les noirs, la politique et les médias.
    Kamil parle outre-tombe de son lien charnel et spirituel à la France et à l’Europe d’aujourd’hui, dont il perçoit la profondeur des fractures et la douleur de tous ceux qui y sombrent. Comme si, dans son nouvel état, il avait soudain une vision clair de l’universel et le souvenir de la promesse humaine initiale de bienveillance, de bonté et d’empathie.

  • Mon évasion (Benoîte Groult)

    Mon évasion (Benoîte Groult)

    Tant que je saurai où demeurer, tant que je serai accueillie en arrivant par le sourire de mes jardins, tant que j’éprouverai si fort le goût de revenir et non celui de fuir ; tant que la terre n’aura perdu aucune de ses couleurs, ni la mer de sa chère amertume, ni les hommes de leur étrangeté, ni l’écriture et la lecture de leurs attraits ; tant que mes enfants me ramèneront aux racines de l’amour, la mort ne pourra que se taire. Moi vivante, elle ne parviendra pas à m’atteindre. B. G. Benoîte Groult publie enfin son autobiographie : d’une enfance privilégiée dans les années 1930 à l’engagement féministe, d’un mariage bourgeois au contrat de liberté, l’auteure de La Touche étoile raconte ici sa traversée de la vie comme une perpétuelle évasion.

  • Nous aurons été vivants (Laurence Tardieu)

    Nous aurons été vivants (Laurence Tardieu)

    Est-ce Lorette, partie il y a sept ans sans laisser la moindre trace ni mot d’explication, qui se tient, en ce matin d’avril 2017, de l’autre côté du boulevard ? Hannah, sa mère, croit un instant l’apercevoir. Peut-être a-t-elle rêvé. Mais, dès
    lors, plus rien ne peut se passer comme avant : violent séisme intérieur, la vision a fait rejaillir tout ce qu’elle avait tenté d’oublier. Ce même jour, plusieurs destins, chacun lié à Hannah, voient leur existence basculer.
    Une journée particulière, donc, mais aussi trente ans de la vie intime d’Hannah Bauer, femme, artiste, mère, prise dans les soubresauts de son histoire familiale et de celle de l’Europe, Nous aurons été vivants est un hymne à la vie.

  • Nous étions nés pour être heureux (Lionel Duroy)

    Nous étions nés pour être heureux (Lionel Duroy)

    Depuis trente ans, Paul a fait de son histoire familiale, et du désastre que fut son enfance, la matière même de ses romans. Une démarche que ses frères et soeurs n’ont pas comprise, au point de ne plus lui adresser la parole pendant de longues années. Et puis arrive le temps de la réconciliation. Paul décide de réunir à déjeuner, dans la maison qui est devenue son refuge, tous les protagonistes de sa tumultueuse existence : ses neuf frères et soeurs, leurs enfants et les siens, et même ses deux ex-femmes. Viendra qui voudra. Et advienne que pourra. Le temps d’un singulier repas de famille, Lionel Duroy parvient à reconstituer tous les chapitres essentiels de la vie d’un homme. Avec sa profondeur psychologique habituelle et l’élégance de son style, il livre ici un récit vibrant de vérité sur les liens indestructibles de l’enfance, la résilience et la paix enfin retrouvée.

  • Nous serons des héros (Brigitte Giraud)

    Nous serons des héros (Brigitte Giraud)

    « Les nuits où je ne dormais pas, j’ouvrais le velux et je m’installais sur le toit, j’étais le seul dans la cité à jouir de ce privilège, passer la nuit à la belle étoile, dans le plus grand secret. Le ciel était-il le même ici qu’au Portugal, les constellations étaient-elles visibles depuis la lucarne de la prison de Peniche où mon père avait été enfermé ? »

    En ce début des années soixante-dix, Olivio et sa mère viennent de fuir la dictature portugaise. Ils s’installent dans une banlieue lyonnaise et emménagent bientôt chez Max, un rapatrié d’Algérie, avec qui ils espèrent un nouveau départ. Alors que Max accepte mal l’adolescent, Olivio se lie à Ahmed, un immigré algérien de son âge, auprès de qui il trouve tendresse et réconfort.

  • Nous traverserons des orages (Anne- Laure Bondoux)

    Nous traverserons des orages (Anne- Laure Bondoux)

    Voici l’histoire que je dois te raconter, Saule. C’est l’histoire d’une famille, d’une maison et d’un pays. Elle commence à la veille d’une guerre planétaire, dans une ferme de hameau qu’on appelle Les Chaumes. Elle s’achèvera un siècle plus tard, au même endroit. Entre ces deux époques, tu verras vivre ici quatre générations hantées par des secrets et des fantômes. Tu verras changer les saisons, les habitudes, les lois et les gouvernements. Tu verras des hommes tomber amoureux, rêver de grandes choses, partir à la guerre et en revenir sans mot et sans gloire. Jusqu’à moi. Jusqu’à toi. PÉPITE D’OR 2023 DU SALON DU LIVRE ET DE LA PRESSE JEUNESSE PRIX SORCIÈRES 2024 CATÉGORIE CARRÉMENT PASSIONNANT MAXI PRIX LE POINT 2024 DU MEILLEUR ROMAN POUR ADOS

  • Otages (Nina Bouraoui)

    Otages (Nina Bouraoui)

    «  Je m’appelle Sylvie Meyer. J’ai 53 ans. Je suis mère de deux enfants. Je suis séparée de mon mari depuis un an. Je travaille à la Cagex, une entreprise de caoutchouc. Je dirige la section des ajustements. Je n’ai aucun antécédent judiciaire.  »
    Sylvie est une femme banale, modeste, ponctuelle, solide, bonne camarade, une femme simple, sur qui on peut compter. Lorsque son mari l’a quittée, elle n’a rien dit, elle n’a pas pleuré, elle a essayé de faire comme si tout allait bien, d’élever ses fils, d’occuper sa place dans ce lit devenu trop grand pour elle.
    Lorsque son patron lui a demandé de faire des heures supplémentaires, de surveiller les autres salariés, elle n’a pas protesté  : elle a agi comme les autres l’espéraient. Jusqu’à ce matin de novembre où cette violence du monde, des autres, sa solitude, l’injustice se sont imposées à elle. En une nuit, elle détruit tout. Ce qu’elle fait est condamnable, passable de poursuite, d’un emprisonnement mais le temps de cette révolte Sylvie se sent vivante. Elle renaît.

  • Panorama (Lilia Hassaine)

    Panorama (Lilia Hassaine)

    « C’était il y a tout juste un an. Une famille a disparu, là où personne ne disparaissait jamais. On m’a chargée de l’enquête, et ce que j’ai découvert au fil des semaines a ébranlé toutes mes certitudes. Il ne s’agissait pas d’un simple fait-divers, mais d’un drame attendu, d’un mal qui irradiait tout un quartier, toute une ville, tout un pays, l’expression soudaine d’une violence qu’on croyait endormie. » Hélène, ex-commissaire de police, reprend du service pour retrouver un couple et leur petit garçon, Milo. Elle rencontre les dernières personnes à avoir été en contact avec eux. Depuis que la France a basculé dans l’ère de la Transparence, ces hommes et ces femmes vivent dans un monde harmonieux, libéré du mal, où chacun évolue sous le regard protecteur de ses voisins. Mais au cours de son enquête, Hélène va dévoiler une vérité aussi surprenante que terrifiante. À travers cette contre-utopie, c’est le monde d’aujourd’hui que l’auteur interroge. Ce roman haletant montre des êtres en proie à leurs pulsions et à leurs fêlures derrière leur apparente perfection.