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  • « Tu comprendras quand tu seras grande » (Anne Grimaldi)

    Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
    Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont  des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d’une résidente, qui ne lui est pas indifférent…
    Une histoire de résilience, d’amour, d’amitiés, un livre plein d’humour et d’humanité, qui donne envie de savourer les petites joies de l’existence.

  • Arpenter la nuit (Leila Mottley)

    En Californie, une adolescente noire est décidée à survivre, coûte que coûte, dans un monde qui se refuse à la protéger. Un premier roman coup de poing. 

    Kiara, dix-sept ans, et son frère aîné Marcus vivotent dans un immeuble d’East Oakland. Livrés à eux-mêmes, ils ont vu leur famille fracturée par la mort et par la prison. Si Marcus rêve de faire carrière dans le rap, sa soeur se démène pour trouver du travail et payer le loyer. Mais les dettes s’accumulent et l’expulsion approche.

    Un soir, ce qui commence comme un malentendu avec un inconnu devient aux yeux de Kiara le seul moyen de s’en sortir. Elle décide de vendre son corps, d’arpenter la nuit. Rien ne l’a pourtant préparée à la violence de cet univers, et surtout pas la banale arrestation va la précipiter dans un enfer qu’elle n’aurait jamais imaginé.

    Un roman à la beauté brute, porté par la langue à fleur de peau de Leila Mottley.

  • Au revoir là-haut (Pierre Lemaître)

    Ils ont miraculeusement survécu au carnage de la Grande Guerre, aux horreurs des tranchées. Albert, un employé modeste qui a tout perdu, et Edouard, un artiste flamboyant devenu une « gueule cassée », comprennent vite pourtant que leur pays ne veut plus d’eux. Désarmés, condamnés à l’exclusion, mais refusant de céder au découragement et à l’amertume, les deux hommes que le destin a réunis imaginent alors une escroquerie d’une audace inouïe… Fresque d’une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d’évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l’après-guerre de 14, de l’illusion de l’armistice, de l’État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants. Dans l’atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose avec talent la grande tragédie de cette génération perdue.

  • Avec les fées (Sylvain Tesson)

    L’été venait de commencer quand je partis chercher les fées sur la côte atlantique. Je ne crois pas à leur existence. Aucune fille-libellule ne volette en tutu au-dessus des fontaines. C’est dommage : les yeux de l’homme moderne ne captent plus de fantasmagories. Au XIIe siècle, le moindre pâtre cheminait au milieu des fantômes. On vivait dans les visions. Un Belge pâle (et très oublié), Maeterlinck, avait dit : « C’est bien curieux les hommes… Depuis la mort des fées, ils n’y voient plus du tout et ne s’en doutent point. » Le mot fée signifie autre chose. C’est une qualité du réel révélée par une disposition du regard. Il y a une façon d’attraper le monde et d’y déceler le miracle de l’immémorial et de la perfection. Le reflet revenu du soleil sur la mer, le froissement du vent dans les feuilles d’un hêtre, le sang sur la neige et la rosée perlant sur une fourrure de mustélidé : là sont les fées. Elles apparaissent parce qu’on regarde la nature avec déférence. Soudain, un signal. La beauté d’une forme éclate. Je donne le nom de fée à ce jaillissement. Les promontoires de la Galice, de la Bretagne, de la Cornouailles, du pays de Galles, de l’île de Man, de l’Irlande et de l’Écosse dessinaient un arc. Par voie de mer j’allais relier les miettes de ce déchiquètement. En équilibre sur cette courbe, on était certain de capter le surgissement du merveilleux. Puisque la nuit était tombée sur ce monde de machines et de banquiers, je me donnais trois mois pour essayer d’y voir. Je partais. Avec les fées.

  • Balzac ou la petite tailleuse chinoise (Dai Sijie)

    Années 1970. Durant la Révolution culturelle chinoise, deux lycéens citadins, le narrateur et son ami Luo, sont exilés dans un village de montagne pour y être «rééduqués». Les deux adolescents mènent une vie dure mais s’évadent dans la lecture de livres interdits : ces romans leur ouvrent la porte de la fille d’un tailleur, et d’un univers jusqu’alors insoupçonné…

  • Belle Greene (Alexandra Lapierre)

    Un bref instant de splendeur se présente sous la forme d’une lettre qu’un fils adresse à sa mère qui ne la lira jamais. Fille d’un soldat américain et d’une paysanne vietnamienne, elle est analphabète, parle à peine anglais et travaille dans un salon de manucure aux Etats-Unis. Elle est le pur produit d’une guerre oubliée. Son fils, dont la peau est trop claire pour un Vietnamien mais pas assez pour un Américain, entreprend de retracer leur histoire familiale : la schizophrénie de sa grand-mère traumatisée par les bombes ennemies au Vietnam, les poings durs de sa mère contre son corps d’enfant, son premier amour marqué d’un sceau funeste, sa découverte du désir, de son homosexualité et du pouvoir rédempteur de l’écriture. Ce premier roman, écrit dans une langue d’une beauté grandiose, explore avec une urgence et une grâce stupéfiantes les questions de race, de classe et de masculinité. Ocean Vuong signe une plongée dans les eaux troubles de la violence, du déracinement et de l’addiction, que la tendresse et la compassion viennent toujours adroitement contrebalancer. Un livre d’une justesse bouleversante sur la capacité des mots à panser les plaies ouvertes depuis des générations.

  • Berta Isla (Javier Marias)

    « Comme il est facile d’être dans l’obscurité, à moins que ce ne soit notre état naturel. »Berta Isla aime Tomás Nevinson depuis qu’elle l’a rencontré dans leur lycée madrilène. À l’université, tandis qu’elle se rebelle contre le franquisme, Tomás suit de brillantes études à Oxford. Mais une journée suffi t à faire basculer l’existence du jeune homme, le condamnant, jusque dans son couple, à la dissimulation et aux faux-semblants…

  • Cadres noirs (Pierre Lemaître)

    Alain Delambre est un cadre de cinquante-sept ans complètement usé par quatre années de chômage. Ancien DRH, il accepte des petits jobs qui le démoralisent. Au sentiment d’échec s’ajoute bientôt l’humiliation de se faire botter les fesses pour cinq cents euros par mois… Aussi quand un employeur, divine surprise, accepte enfin d’étudier sa candidature, Alain Delambre est prêt à tout, à emprunter de l’argent, à se disqualifier aux yeux de sa femme et de ses filles, et même à participer à l’ultime épreuve de recrutement : un jeu de rôle sous la forme d’une prise d’otages. Il s’engage corps et âme dans cette lutte pour retrouver sa dignité. S’il se rendait compte que les dés sont pipés, sa fureur serait sans limite. Et le jeu de rôle pourrait alors tourner au jeu de massacre…

  • Ceux qu’on aime (Victoria Hislop)

    Une odyssée familiale puissante et passionnante.
    Le grand retour de Victoria Hislop à la saga historique.

    Athènes, milieu des années 1940. Récemment libérée de l’occupation allemande, la Grèce fait face à de violentes tensions internes. Confrontée aux injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s’engager auprès des communistes et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, au nom de la liberté. Arrêtée et envoyée sur l’île de Makronissos, véritable prison à ciel ouvert, Themis rencontre une autre femme, militante tout comme elle, avec qui elle noue une étroite amitié. Lorsque cette dernière est condamnée à mort, Themis prend une décision qui la hantera pendant des années.
    Au crépuscule de sa vie, elle lève enfin le voile sur ce passé tourmenté,
    consciente qu’il faut parfois rouvrir certaines blessures pour guérir

  • Chaleur humaine ( Serge Joncour)

    Ceci est un roman total.

    Entrelaçant l’histoire du monde et une histoire de famille, il embrasse notre présent et nos fautes passées.

    En quelques semaines, du début du mois de janvier 2020 à la fin du mois de mars, le quotidien d’une famille française va basculer en même temps que l’humanité.

    Fuyant le confinement urbain, Vanessa, Caroline et Agathe se réfugient aux Bertranges, une ferme du Lot entre les collines et la rivière, où leurs parents vivent toujours. Les trois sœurs y retrouvent Alexandre, ce frère si rassurant avec qui elles sont pourtant en froid depuis quinze ans, ainsi que des animaux qui vont resserrer les liens du clan.

    Tandis que, du dérèglement climatique aux règlements de compte, des épidémies aux amours retrouvées, la nature reprend ses droits, ces hommes et ces femmes vont vivre un huis clos d’une rare intensité.

    Avec Chaleur humaine, Serge Joncour nous tend un miroir vertigineux et, ce faisant, il ajoute une pierre essentielle à son œuvre.

  • Chavirer (Lola Lafon)

    Entre corps érotisé et corps souffrant, magie de la scène et coulisses des douleurs, Chavirer raconte l’histoire de Cléo, jeune collégienne rêvant de devenir danseuse, tour à tour sexuellement piégée par une pseudo Fondation de la vocation, puis complice de ses stratégies de “recrutement”. Trente ans plus tard, alors qu’elle-même a fait carrière – des plateaux et coulisses de Champs-Elysées à la scène d’une prestigieuse revue” parisienne –  l’affaire ressurgitSous le signe des impossibles pardons, le personnage de Cléo se diffracte et se recompose à l’envi, au fil des époques et des évocations de celles et ceux qui l‘ont côtoyée, aimée, déçue ou rejetée.

  • Cinq dans tes yeux (Hadrien Bels)

    Marseille. Son Vieux-Port, ses calanques, son accent qui chante et son quartier du Panier.
    Stress y est né, y a grandi, y a fait les 400 coups. Son surnom, c’est Nordine qui le lui a donné.
    Il y avait aussi Ichem, Kassim, Djamel et Ange. Tous venus d’ailleurs, d’Algérie, des Comores
    ou du Toulon des voyous.
    Ses amis d’enfance sont toujours là, pour la plupart du bon côté de la rampe. Mais entre
    les ados qui se sentaient pousser des ailes dans les années 90 et les hommes d’aujourd’hui,
    il y a un monde, un monde perdu. La bande qui traînait ses vieilles baskets sur les pavés
    biscornus n’est plus la même. Les pauvres ont été expulsés du Panier, les bobos rénovent les
    taudis et les touristes adorent arpenter ses rues tortueuses. Un peu artiste, un peu loser, Stress rêve, lui, d’y tourner un film…

  • Couleur citron, côté coeur (Odile Grand)

  • Couleurs de l’incendie (Pierre Lemaître)

    Février 1927. Le Tout-Paris assiste aux obsèques de Marcel Péricourt. Sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière, mais le destin en décide autrement. Son fils, Paul, d’un geste inattendu et tragique, va placer Madeleine sur le chemin de la ruine et du déclassement. Face à l’adversité des hommes, à la cupidité de son époque, à la corruption de son milieu et à l’ambition de son entourage, Madeleine devra déployer des trésors d’intelligence, d’énergie mais aussi de machiavélisme pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d’autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l’incendie qui va ravager l’Europe.

  • D’or et de jungle (Jean- Christophe Rufin)

    « Aveuglés par le grand soleil, les rescapés se répandirent dans le parc en s’éloignant le plus possible du palais. Flora dévisageait avec angoisse les personnes qui sortaient. Enfin, elle aperçut Jo, apparemment indemne. »

    Sur les rivages de la mer de Chine méridionale, le sultanat de Brunei, petit pays d’or (noir) et de jungle, mène, dans un décor des Mille et Une Nuits, une existence prospère et en apparence paisible. Pourtant, un coup d’État d’un nouveau type va s’y dérouler et le livrer « clefs en main » à une grande entreprise californienne du numérique.
    Flora est la petite-fille d’un célèbre mercenaire qui a passé sa vie à renverser des pouvoirs établis. Fascinée par son exemple, elle s’engage dans le milieu dangereux des agences de sécurité privées. Elle se retrouve plongée au cœur de cette opération de subversion sans précédent.
    Ce grand roman d’aventures contemporain met en scène à la fois le basculement d’un pays et le parcours d’une femme, habitée par un irrépressible goût de l’action, de l’interdit et du danger.

    Jean-Christophe Rufin déploie dans ce nouvel ouvrage toute la puissance narrative qui a fait son succès (Rouge BrésilLe Parfum d’AdamCheck-Point…). Mais aussi son expérience internationale et sa capacité à saisir les enjeux de demain.

    Dans un monde où l’inimaginable devient réalité, le destin de Brunei pourrait bien être un jour le nôtre…

  • Daisy sisters ( Henning Mankell)

    Elles ont dix-sept ans. Elna, la brune, et Vivi, la blonde. À l’été 1941, les amies s’offrent une escapade à vélo le long de la frontière norvégienne occupée par les nazis. Mais Elna est violée par un soldat. Mère d’une petite Eivor, elle doit dire adieu à ses rêves de liberté. Vingt ans plus tard, sa fille fugue. Eivor, aussi frondeuse que sa mère, parviendra-t-elle à vivre comme elle l’entend ?