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  • “Une douce lueur de malveillance” (Dan Chaon)

    « Nous n’arrêtons pas de nous raconter des histoires sur nous-mêmes. Mais nous ne pouvons maîtriser ces histoires. Les événements de notre vie ont une signification parce que nous choisissons de leur en donner une. »

    Tel pourrait être le mantra de Dustin Tillman, psychologue dans la banlieue de Cleveland. Ce quadragénaire, marié et père de deux adolescents, mène une vie somme toute banale lorsqu’il apprend que son frère adoptif, Rusty, vient d’être libéré de prison. C’est sur son témoignage que, trente ans plus tôt, celui-ci a été condamné à perpétuité pour le meurtre de leurs parents et de deux proches. Maintenant que des tests ADN innocentent son frère, Dustin s’attend au pire.

    Au même moment, l’un de ses patients, un policier en congé longue maladie, lui fait part de son obsession pour une étrange affaire : la disparition de plusieurs étudiants des environs retrouvés noyés, y voyant la marque d’un serial killer. Pour échapper à sa vie personnelle, Dustin se laisse peu à peu entraîner dans une enquête périlleuse, au risque de franchir les limites que lui impose son rôle de thérapeute.

    Plongée dans les ténèbres, celles d’un homme submergé par ses propres contradictions et les failles de sa mémoire, Une douce lueur de malveillance est un livre virtuose et vénéneux. Une écriture glaçante, une inventivité littéraire qui bouscule les structures du roman contemporain : rarement un écrivain aura su explorer le mystère de l’identité avec un réalisme aussi obsédant

  • Glen Affric (Karine Giebel)

    –; Des fois, tu sais… Des fois j’ai envie de mourir, murmure soudain Léonard.
    –; À cause de ce qui arrive à Mona ?
    –; Oui, à cause de ça. Et aussi parce que je suis un débile et que tout le monde se moque de moi…
    –; Tu n’es pas débile et de toute façon tu ne peux pas mourir.
    –; Et pourquoi ?
    –; Parce que tu n’as pas vu Glen Affric. On ne peut pas mourir sans avoir vu Glen Affric…

    Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n’ai pas de cervelle.
    Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu’il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.
    Léo le triso. Léonard le bâtard.
    Léonard n’est pas comme les autres et il a compris que le monde n’aime pas ceux qui sont différents.
    Alors il rêve parfois de disparaître.
    Être ailleurs. Loin d’ici.
    À Glen Affric.
    Mais les rêves de certains sont voués à finir en cauchemars…

    Avec plus de deux millions de livres vendus à travers le monde, Karine Giebel s’est forgée une place à part dans le paysage littéraire français. Glen Affric, son douzième roman, est un thriller psychologique bouleversant sur la différence et l’amitié, où le plus beau côtoie le pire. Karine Giebel, indétrônable créatrice d’émotions fortes et authentiques, nous plonge comme elle seule sait le faire au plus profond de l’âme humaine…

  • Les incosolés ( Minh Tran Huy)

    Rétive aux renoncements de l’âge adulte, Lise s’est jetée tout entière dans la gueule de ses propres rêves d’enfance. Elle se repasse le film du grand amour qui l’a unie, puis désunie, à Louis – portrait craché de prince charmant ébréché par les contingences du réel. Entre thriller romantique et conte de fées cruel, l’auteur de La Double vie d’Anna Song nous livre aux vénéneux et impitoyables tentacules du malentendu.

  • Les oubliés (John Grisham)

    À Seabrook, petite ville de Floride, le jeune avocat Keith Russo est tué à coups de fusil alors qu’il travaille un soir dans son bureau. L’assassin n’a laissé aucun indice. Il n’y a aucun témoin, aucun mobile. Mais la police trouve bientôt un suspect, Quincy Miller, un homme noir et ancien client de Russo.
    Quincy est jugé et condamné à une peine de réclusion à perpétuité. Pendant vingt-deux ans, il se morfond en prison et ne cesse de clamer son innocence. De désespoir, il écrit une lettre aux Anges Gardiens, une fondation qui tente de réparer les erreurs judiciaires et sauver des innocents. Cullen Post, avocat et ancien pasteur de l’Église épiscopale, en fait partie. Les Anges Gardiens n’acceptent que très peu d’affaires. Mais le cas de Quincy Miller est lourd en enjeux. Des gens puissants, violents et sans pitié ont assassiné Keith Russo, et ils ne veulent pas voir Quincy Miller disculpé. Ils ont tué un avocat il y a vingt-deux ans, ils en tueraient un deuxième sans hésitation.

    John Grisham nous rappelle qu’il est le spécialiste du thriller judiciaire. Le Parisien week-end.

  • Les parias (Arnaldur Ingridason)

    Une veuve trouve un vieux revolver dans les affaires de son mari et l’amène à la police. Une vérification démontre qu’il a été utilisé pour un meurtre non résolu depuis de nombreuses années. Kónrad, détective à la retraite, s’y intéresse car son père a eu un revolver similaire…

    Kónrad apparaît dans toute son ambiguïté morale, la soif de vengeance le domine mais il résout les crimes restés sans réponses claires dans ses romans précédents, et nous révèle la dureté de la société islandaise à l’égard de ceux qui en dévient. Il découvre peut-être, enfin, qui est l’assassin de son père. De beaux personnages, de vrais méchants

    Un véritable roman noir en pleine tempête hivernale.

  • Négo (Laurent Combalbert)

    « Stan est dans sa bulle. Contact imminent. Le téléphone se met à vibrer. – Contact ! Silence ! En un dixième de seconde, Stan a basculé dans sa peau de négociateur. – Allô. » Stanislas Monville est négociateur professionnel. Il intervient dans les kidnappings, les séquestrations, les extorsions… Ses années de service dans les forces spéciales comme les missions privées qu’il conduit désormais lui ont donné un instinct très sûr pour repérer les situations à risque. Aussi, lorsqu’il est contacté pour prendre en charge une négociation ultrasecrète autour du plus grand conservatoire de la biodiversité au monde, il sent bien un piège, mais la curiosité l’emporte. Très vite, il comprend qu’il a mis les pieds dans un engrenage dangereux, où écologie rime avec violence et fanatisme, et où chaque ultimatum risque d’être le dernier.

  • Sacrifices (Pierre Lemaître)

    « Un événement est considéré comme décisif lorsqu’il désaxe complètement votre vie. Par exemple, trois décharges de fusil à pompe sur la femme que vous aimez. » Anne Forestier, la nouvelle compagne du commandant Verhoeven, est l’unique témoin d’un braquage dans une bijouterie des Champs-Elysées. Elle a été violemment tabassée et laissée pour morte. Atmosphère glaçante, écriture sèche, mécanique implacable : Pierre Lemaitre a imposé son style et son talent dans l’univers du thriller. Après Alex, il achève ici une trilogie autour du commandant Verhoeven, initiée avec Travail soigné. Par l’auteur de Au revoir là-haut, prix Goncourt 2013.

    Lemaitre sait se renouveler, surprendre à chaque nouveau récit et c’est encore le cas avec ce Sacrifices à la machinerie parfaite, aux rebondissements imprévisibles, qui est en outre œuvre d’écrivain authentique. Oppressant, haletant, Sacrifices ne triche jamais. Roger Martin, L’Humanité.

  • Sacrifices (Pierre Lemaître)

    Un événement est considéré comme décisif lorsqu’il désaxe complètement votre vie. Par exemple, trois décharges de fusil à pompe sur la femme que vous aimez. » Anne Forestier, la nouvelle compagne du commandant Verhoeven, est l’unique témoin d’un braquage dans une bijouterie des Champs-Elysées. Elle a été violemment tabassée et laissée pour morte. Atmosphère glaçante, écriture sèche, mécanique implacable : Pierre Lemaitre a imposé son style et son talent dans l’univers du thriller. Après Alex, il achève ici une trilogie autour du commandant Verhoeven, initiée avec Travail soigné. Par l’auteur de Au revoir là-haut, prix Goncourt 2013.

    Lemaitre sait se renouveler, surprendre à chaque nouveau récit et c’est encore le cas avec ce Sacrifices à la machinerie parfaite, aux rebondissements imprévisibles, qui est en outre œuvre d’écrivain authentique. Oppressant, haletant, Sacrifices ne triche jamais. Roger Martin, L’Humanité.

  • Travail soigné (Pierre Lemaître)

    Dès le premier meurtre, épouvantable et déroutant, Camille Verhoeven comprend que cette affaire ne ressemblera à aucune autre. Et il a raison. D’autres crimes se révèlent, horribles, gratuits… La presse, le juge, le préfet se déchaînent bientôt contre la « méthode Verhoeven ». Policier atypique, le commandant Verhoeven ne craint pas les affaires hors normes mais celle-ci va le placer totalement seul face à un assassin qui semble avoir tout prévu. Jusque dans le moindre détail. Jusqu’à la vie même de Camille qui n’échappera pas au spectacle terrible que le tueur a pris tant de soin à organiser, dans les règles de l’art