Affichage de 1–16 sur 47 résultats

  • “Colette et les siennes” (Dominique Bona)

    Août 1914, il n’y a plus d’hommes à Paris. Les femmes s’organisent. Dans une jolie maison, à l’orée du bois de Boulogne, Colette, la romancière, la journaliste célèbre, fait venir ses amies les plus proches. Toutes appartiennent au monde de la littérature et du spectacle. Il y a Marguerite Moreno, la comédienne. Annie de Pène, la chroniqueuse et « presque sœur ». Musidora dite Musi, bientôt la première vamp du cinéma…
    Ces quatre femmes libres s’inventent une vie tendre, pleine de rêves et de douceur : les cheveux courts et sans corsets, elles n’oublient pas le ciel de Paris où passent les dirigeables, ni leur travail, ni les hommes. Elles vont vers l’être aimé, quel qu’il soit. Au cœur de l’histoire, sanglante et sauvage, elles affirment leur personnalité, leur tendresse et leur insoumission.
    Avec sensualité et talent, Dominique Bona raconte les passions de ces femmes libres, qui resteront amies jusqu’à la mort.

  • “Comédie française” (Fabrice Luchini)

    Il nous a fait redécouvrir La Fontaine, Rimbaud et Céline. Il incarne l’esprit et le panache de la langue française. En prose, en vers et même en verlan, il a donné sa voix à d’immenses auteurs, auxquels il sait faire respirer l’air de notre temps – en racontant la fureur du Misanthrope à l’ère du téléphone portable, ou la sensualité de “La Laitière et le pot au lait” sur l’air d’une publicité pour Dim. Il a quitté l’école à quatorze ans pour devenir apprenti coiffeur. Il est aujourd’hui l’un de nos plus grands comédiens, célébré pour ses lectures-spectacles, couronné par la Mostra de Venise pour son rôle dans son dernier film, L’Hermine. Dans son autobiographie, Fabrice Luchini livre le récit d’une vie placée sous le signe de la littérature, à la recherche de la note parfaite.

  • Ajouter de la vie aux jours (Anne- Dauphine Julliand)

    ​J’ai déjà tout raconté, tout écrit. J’aurais dû m’arrêter là, garder pour moi ce qu’il nous restait à vivre. Mais Gaspard est mort. La veille de ses vingt ans.
    Il n’y a rien à écrire. Et pourtant, j’écris. Parce que je suis en vie. Pour ceux qui sont en vie. J’écris, au nom de tous les miens. Ceux Là-Haut et ceux ici-bas. J’écris le lien. J’écris ce qui nous maintient. J’écris la vie.

    Avec simplicité et justesse, Anne-Dauphine Julliand raconte les gestes, les paroles et les liens qui sont autant de lumières dans la nuit.

    ” Anne-Dauphine Julliand croque pêle-mêle ses tempêtes intérieures et les pépites de l’existence qu’elle n’a pas cessé de glaner depuis le suicide de son fils aîné. Elle nous cueille dans notre humanité, au-delà de nos singularités. ” Isabelle Francq – La Vie

  • Ame brisée (Akira Mizubayashi)

    Tokyo, 1938. Quatre musiciens amateurs passionnés de musique classique occidentale se réunissent régulièrement au Centre culturel pour répéter. Autour du Japonais Yu, professeur d’anglais, trois étudiants chinois, Yanfen, Cheng et Kang, restés au Japon, malgré la guerre dans laquelle la politique expansionniste de l’Empire est en train de plonger l’Asie. Un jour, la répétition est brutalement interrompue par l’irruption de soldats. Le violon de Yu est brisé par un militaire, le quatuor sino-japonais est embarqué, soupçonné de comploter contre le pays. Dissimulé dans une armoire, Rei, le fils de Yu, onze ans, a assisté à la scène. Il ne reverra jamais plus son père… L’enfant échappe à la violence des militaires grâce au lieutenant Kurokami qui, loin de le dénoncer lorsqu’il le découvre dans sa cachette, lui confie le violon détruit. Cet événement constitue pour Rei la blessure première qui marquera toute sa vie… Dans ce roman au charme délicat, Akira Mizubayashi explore la question du souvenir, du déracinement et du deuil impossible. On y retrouve les thèmes chers à l’auteur d’Une langue venue d’ailleurs : la littérature et la musique, deux formes de l’art qui, s’approfondissant au fil du temps jusqu’à devenir la matière même de la vie, défient la mort.

  • Autoportrait d’un fils, d’un peintre et d’un fou (Gérard Darouste)

    Une édition grand format, entièrement enluminée par Gérard Garouste, comprenant quatre gouaches originales en couleurs – dont trois présentées en triptyque – une vingtaine de dessins à l’encre noire, et un CD du texte lu par Jacques Weber.

    Une édition grand format, entièrement enluminée par Gérard Garouste, comprenant quatre gouaches originales en couleurs – dont trois présentées en triptyque – une vingtaine de dessins à l’encre noire, et un CD du texte lu par Jacques Weber.

  • Bakhita (Véronique Olmi)

    Elle a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l’esclavage. Rachetée à l’adolescence par le consul d’Italie, elle découvre un pays d’inégalités, de pauvreté et d’exclusion. Affranchie à la suite d’un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres. Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte. Avec une rare puissance d’évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d’âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu’elle soit razziée.

  • Blanc (Sylvain Tesson)

    Avec mon ami le guide de haute montagne Daniel du Lac, je suis parti de Menton au bord de la Méditerranée pour traverser les Alpes à ski, jusqu’à Trieste, en passant par l’Italie, la Suisse, l’Autriche et la Slovénie. De 2018 à 2021, à la fin de l’hiver, nous nous élevions dans la neige. Le…

  • Boza (Ulrich Cabrel)

    Le périple bouleversant d’un adolescent migrant à la conquête de sa liberté.

    ” Tu veux savoir ce qui m’a conduit à prendre la route de l’exil à quinze ans ? D’accord, je vais tout te confier et tu vas être renversé. Tu es prévenu ! Mes mots seront durs, car la réalité est brutale. Mais je vais aussi te faire rire, je suis beau gosse et j’ai la tchatche. Je te demande une seule chose : ne me juge pas, ça n’a pas de sens d’appliquer ta morale à ma vie. ”

    Né dans un bidonville de la banlieue de Douala au Cameroun, Petit Wat est un adolescent haut en couleurs qui fait les quatre cents coups avec ses copains. Mais, sans avenir chez lui, il prend la douloureuse décision de partir pour accomplir son rêve : faire un boza, passer en Europe.

    Avec un sac à dos troué et une immense foi en lui-même, Petit Wat découvre de nombreux dangers. Abandonné par un passeur aux portes du Niger, il doit affronter ghettos et déserts. Arrivé au Maroc, il rejoint des centaines de jeunes déshérités qui s’organisent pour affronter le ” Monstre-à-Trois-Têtes ” : des barrières massives séparant l’Afrique de l’Europe. Pourront-ils vraiment passer de l’autre côté ?

    Dans Boza !, Ulrich Cabrel et Étienne Longueville proposent un regard inédit sur les réalités migratoires. La verve des personnages et l’humour du narrateur contrastent avec les enfers qu’ils traversent, offrant à ce roman d’aventures une tonalité et un rythme captivants.

  • Deux petits pas sur le sable mouillé ( Anne- Dauphine Julliand )

    Tout commence sur une plage, quand Anne – Dauphine remarque que sa fille marche d’un pas hésitant. Après une série d’examens, les médecins découvrent que Thaïs est atteinte d’une maladie génétique orpheline. Elle vient de fêter ses deux ans et il ne lui reste que quelques mois à vivre. L’auteur lui fait alors une promesse : ” Tu vas avoir une belle vie. Pas une vie comme les autres, mais une vie dont tu pourras être fière. Et où tu ne manqueras jamais d’amour. ” Ce livre raconte l’histoire de cette promesse et la beauté de cet amour. Tout ce qu’un couple, une famille, des amis, une nounou sont capables de mobiliser et de donner. Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu’on ne peut pas ajouter de jours à la vie.

  • Femmes puissantes (Léa Salamé)

    ” On dit des femmes qu’elles sont belles, charmantes, piquantes, délicieuses, intelligentes, vives, parfois dures, manipulatrices ou méchantes. “Hystériques’ lorsqu’elles sont en colère. “Arrivistes’ lorsqu’elles réussissent. Mais on dit rarement d’elles qu’elles sont puissantes.
    Chez un homme, la puissance est légitime. Chez une femme, elle paraît suspecte, contre-nature. J’ai voulu savoir pourquoi, et j’ai entamé un voyage dans les mystères du pouvoir au féminin.
    On se construit en se confrontant à d’autres vies que la sienne. J’ai rencontré des femmes dont j’admirais le courage, la liberté et la singularité. Écrivaine, médecin, femme politique, cheffe d’entreprise, rabbine, sportive, jeunes ou plus âgées, de droite ou de gauche… elles ont toutes un point commun : leur force intérieure et leur influence dans la société, en un mot, leur puissance. Elles m’ont transformée, profondément. Ont fait voler en éclats mes préjugés. Mais surtout, comme à beaucoup d’auditrices, elles m’ont fait du bien. “

  • Inconsolable (Adèle Van Reeth)

    Le chagrin conduit le coeur vers la littérature et la philosophie dans l’espoir d’y trouver une consolation, comme un enfant se réfugie dans les bras de sa mère. Mais les mots des autres ne consolent pas. Regarder la mort en face, n’est-ce pas constater notre condition d’êtres résolument inconsolables ?Qu’est-ce que ça change, vraiment, de perdre son père ? Sans croyance en un au-delà, que signifie l’ultime disparition de ce qui est ? Rien ne change, et pourtant le monde n’est plus le même. Il faut s’habituer à vivre dans un monde sans lui. La vie continue, les matins se succèdent, les enfants grandissent, un nouveau chat rejoint la maison, et après la grande tristesse c’est la peur de l’oubli qui survient.Et si tout redevenait comme avant ? La vie, même dans l’impossible face-à-face avec la mort, se trouve dans cette alternative : quand le temps s’étire, on s’ennuie ; quand le temps s’arrête, on gémit. Le drame n’est-il qu’une suspension provisoire de nos soucis ? Mais alors, nous autres, êtres inconsolables, avons-nous la possibilité de jouir de l’existence en connaissance de cause ?A. V. R.

  • Je dirai malgré tout que cette vie fut belle (Jean d’Ormesson)

    Pour se défendre dans un procès qu’il s’intente à lui-même, l’auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l’âge d’or d’un classicisme qui règne sur l’Europe à l’effondrement de ce « monde d’hier » si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d’une vie et les tourbillons de l’histoire ne suffisent pas à l’accusé : « Vous n’imaginiez tout de même pas, que j’allais me contenter de vous débiter des souvenirs d’enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu’on appelle des Mémoires ». Les aventures d’un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l’éternité, et qui nous emportera.

  • Je n’ai pas su voir, ni entendre (Mémona Hintermann)

    Comment faire face à la tentative de suicide d’un proche ?

    « Pourquoi tant de gens sont-ils tentés un jour, un instant, de tourner brutalement la page de leur vie. »
    Mémona Hintermann

    Mémona Hintermann, grand reporter, – elle a couvert la plupart des grands conflits de la planète dans les années 80-90-, raconte comment son mari, le journaliste Lutz Krusche, correspondant
    pour le célèbre hebdomadaire allemand Der Spiegel, a réchappé de justesse à une tentative de suicide, retrouvé sur un parking un matin après avoir disparu des radars pendant une vingtaine d’heures (multipliées par 3600 secondes !)

    Ce témoignage (à deux voix) accompagné d’une enquête sur la dépression, les tentatives de suicide, et les moyens de les prévenir, concerne chaque année en France + de 200 000
    cas déclarées ! (40 pour cent des personnes qui font une TS ne vont pas à l’hôpital. Imagine-t-on le nombre de personnes «impactées» par de tels gestes ?
    Mené de manière personnelle et humaine, ce document à travers lequel victimes et proches pourront se reconnaître, vise à alerter l’opinion sur les questions liées à « la santé mentale »
    parent pauvre de la psychiatrie et de la médecine en France.

  • Journal d’Irlande (Benoîte Groult)

    Le dernier projet d’écrivaine de Benoîte Groult était de publier son  « Journal d’Irlande ». Elle avait l’intention d’entrecroiser ses « Carnets de pêche » en Irlande où elle avait passé plus de vingt étés avec son mari Paul Guimard, et les passages de son Journal intime tenu conjointement. Elle avait commencé ce travail d’orfèvrerie littéraire, que la maladie et la mort l’ont empêchée de mener à son terme. C’est sa fille Blandine qui a choisi de mettre ses pas dans ceux de sa mère pour lui rendre le plus beau des hommages en la faisant revivre à travers ce livre posthume établi selon sa volonté.
    Le livre se présente comme un Journal tenu durant vingt-six étés, rythmé par une quadruple dramaturgie : l’installation en Irlande, la maison que Benoîte et Paul y achètent, la vie locale avec ses figures pittoresques, la passion de la pêche, de la mer, du bateau, des produits de la pêche à cuisiner, etc.  L’expérience sans fard du trio amoureux dont la matière a donné lieu à la transposition fictionnelle de son best-seller Les vaisseaux du cœur  : Benoîte tiraillée entre son mari Paul Guimard et Kurt, l’amant américain rencontré en 1945 et retrouvé dans les années 60. Elle s’éloigne de Paul sans parvenir à le quitter tandis que Kurt espérera en vain qu’elle divorce pour lui. Les visiteurs de l’été dont elle dresse un portrait saisissant de justesse et, parfois, de rosserie  : ses filles et leurs maris, les amis de passage (François Mitterrand, Régis Debray, les Badinter, Tabarly, les Fasquelle…)  Le temps qui passe pour une femme qui se sent vieillir et qui vit un amour platonique avec un mari de son âge et un amour charnel avec un amant plus âgé qu’elle. Benoîte a 57 ans quand elle commence ce Journal et 83 ans quand il s’achève.

  • Kaiser Karl (Raphaëlle Bacqué)

    Qui était vraiment Karl Lagerfeld ?
    – Un grand couturier
    – Un adorateur de la féminité
    – Un patron hyperactif

    Mais il était plus que ça :
    – Un homme du monde
    – Un manipulateur de haut vol
    – Un extraordinaire séducteur un rien pervers
    – Un seigneur à l’allure très Grand Siècle
    – Un provocateur impénitent
    – Un amoureux transi dans la vie
    – Une icône mondiale

    Raphaëlle Bacqué va au-delà de la légende dans ce livre exceptionnel qui dresse le portrait féroce d’un monstre sacré, tenant à la fois du grand document nourri de révélations et de la fresque littéraire d’actualité

  • L’amour après (Marceline Loridan-Ivens)

    «  Le téléphone sonne. C’est Charlotte qui m’appelle d’Israël. Nous étions dans la même classe à Montélimar. Elle a été arrêtée après moi, mais je ne l’ai pas croisée à Birkenau.

    ―  Qu’est-ce que tu fais en ce moment  ? demande-t-elle.
    ―  Je travaille sur l’amour.
    Un silence alors, comme si le mot amour s’égarait, se cognait dans sa tête. Elle ne sait qu’en faire.
    ―  L’amour au camp ou quoi  ?
    ―  Après les camps.
    ―  Ah, c’est mieux. L’amour au camp, j’en ai pas vu beaucoup.  »

    Comment aimer, s’abandonner, désirer, jouir, quand on a été déportée à quinze ans  ?
    Retrouvant à quatre-vingt-neuf ans sa «  valise d’amour  », trésor vivant des lettres échangées avec les hommes de sa vie, Marceline Loridan-Ivens se souvient…
    Un récit merveilleusement libre sur l’amour et la sensualité.