Après les retours, nous échangeons sur nos devoirs de vacances, nos deux classiques: « L’étranger » de Camus et « Le bonheur des dames » de Zola.
Pour « L’étranger » , les avis sont partagés, difficile de comprendre l’absurde dans lequel Camus nous plonge. Cet anti-héros, étranger aux codes sociaux dérange, questionne…nous renvoie quelques idées philosophiques.
Camus disait à propos de « l’étranger »:
« Dans notre société, tout homme qui ne pleure pas à l’enterrement de sa mère risque d’être condamné à mort. »
Ce fut une lecture d’adulte d’un roman découvert avec des yeux d’ado.
En ce qui concerne « Le bonheur des dames », il a fait l’unanimité.
Quel bel univers de dames et pas que…
Quel modernisme que ce roman et Zola un vrai visionnaire en son temps: la mort des petits commerces, la pub, le monde cruel des petites vendeuses, la précarité de l’emploi, le drame de la société de consommation.
Les portraits précis des personnages sont remarquables, la description des tissus, des dentelles…
C’est une écriture dentelée du monde de la mode et de l’effervescence de ce grand magasin.
Notre héroïne Denise, que l’on voit évoluer de jeune fille fragile et perdue à belle jeune femme de caractère.
« Dans un grand magasin, les femmes vivent une expérience gratifiante alors que les hommes la subissent. Quand ils les accompagnent, ils viennent comme des condamnés. »
Et une vingtaine de nouveautés présentées…