Affichage de 33–48 sur 49 résultats

  • Les enfants du fleuve (Lisa Wingate)

    Memphis, 1939. Par une nuit pluvieuse, Rill Foss, douze ans, et ses quatre frère et sœurs sont enlevés par des inconnus. Emmenés loin de la péniche familiale et des bords du Mississippi, jetés dans un orphelinat, les enfants réalisent bien vite qu’ils ne reverront plus leurs parents. La mystérieuse Société des foyers d’accueil du Tennessee vient de sceller leur sort à tout jamais.

    Caroline du Sud, de nos jours. Avery Stafford, jeune avocate épanouie à qui tout semble sourire, est de retour dans la ville de son enfance. Lors d’une visite à sa grand-mère, cette dernière tient un discours étrange qui remet en cause toutes ses certitudes. Quelle est vraiment l’histoire de sa famille ? D’où vient-elle ? Troublée, Avery commence à enquêter…

  • Les graciés (Kiran Millwood Hargrave)

    Norvège, 1617. Il a suffi d’une nuit, une nuit de tempête et d’horreur.
    Depuis que la mer a rendu, cadavre après cadavre, tous les hommes de Vardø, les femmes du village ont pris les choses en main. La pêche. Les travaux domestiques. Mais il était dit, même aux confins du cercle polaire, qu’on ne laisserait jamais les femmes en paix. En vertu du Décret sur la sorcellerie, fraîchement entré en vigueur, il est venu du continent un pasteur étranger : Absalom Cornet, inquisiteur fanatique et chasseur de sorcières. Pour Maren, Kirsten, Ursa et les autres, toutes prisonnières chacune à sa manière, le bûcher est déjà dressé…

  • Les oubliés (John Grisham)

    À Seabrook, petite ville de Floride, le jeune avocat Keith Russo est tué à coups de fusil alors qu’il travaille un soir dans son bureau. L’assassin n’a laissé aucun indice. Il n’y a aucun témoin, aucun mobile. Mais la police trouve bientôt un suspect, Quincy Miller, un homme noir et ancien client de Russo.
    Quincy est jugé et condamné à une peine de réclusion à perpétuité. Pendant vingt-deux ans, il se morfond en prison et ne cesse de clamer son innocence. De désespoir, il écrit une lettre aux Anges Gardiens, une fondation qui tente de réparer les erreurs judiciaires et sauver des innocents. Cullen Post, avocat et ancien pasteur de l’Église épiscopale, en fait partie. Les Anges Gardiens n’acceptent que très peu d’affaires. Mais le cas de Quincy Miller est lourd en enjeux. Des gens puissants, violents et sans pitié ont assassiné Keith Russo, et ils ne veulent pas voir Quincy Miller disculpé. Ils ont tué un avocat il y a vingt-deux ans, ils en tueraient un deuxième sans hésitation.

    John Grisham nous rappelle qu’il est le spécialiste du thriller judiciaire. Le Parisien week-end.

  • Les parias (Arnaldur Ingridason)

    Une veuve trouve un vieux revolver dans les affaires de son mari et l’amène à la police. Une vérification démontre qu’il a été utilisé pour un meurtre non résolu depuis de nombreuses années. Kónrad, détective à la retraite, s’y intéresse car son père a eu un revolver similaire…

    Kónrad apparaît dans toute son ambiguïté morale, la soif de vengeance le domine mais il résout les crimes restés sans réponses claires dans ses romans précédents, et nous révèle la dureté de la société islandaise à l’égard de ceux qui en dévient. Il découvre peut-être, enfin, qui est l’assassin de son père. De beaux personnages, de vrais méchants

    Un véritable roman noir en pleine tempête hivernale.

  • Les porteurs d’eau (Atiq Rahimi)

    11 mars 2001 : les Talibans détruisent les deux Bouddhas de Bâmiyân, en Afghanistan. Le même jour basculent la vie d’un porteur d’eau à Kaboul et la vie d’un exilé afghan entre Paris et Amsterdam.

  • Les sacrifiés ( Sylvie Le Bihan)

    Un hommage passionné à une Espagne légendaire, entre histoire d’amour et vengeance.

    À l’âge de quinze ans, alors que la famine sévit dans son Andalousie natale, Juan Ortega quitte sa famille pour devenir le cuisinier d’Ignacio, un célèbre torero. Dans son sillage, à Madrid, New York et Paris, Juan se laisse happer par l’effervescence des années folles. Il croise la route du poète solaire Federico García Lorca et se consume d’amour pour Encarnación, danseuse de flamenco et amante d’Ignacio. Mais déjà la guerre gronde et apporte son cortège de tragédies.

    Les Sacrifiés est un roman d’apprentissage chatoyant qui dépeint la fabrique d’un héros et le prix de la gloire.

    « Magnifique. » ELLE

  • Madelaine avant l’aube ( Sandrine Colette)

    C’est un endroit à l’abri du temps. Ce minuscule hameau, qu’on appelle Les Montées, est un pays à lui seul pour les jumelles Ambre et Aelis, et la vieille Rose.
    Ici, l’existence n’a jamais été douce. Les familles travaillent une terre avare qui appartient à d’autres, endurent en serrant les dents l’injustice. Mais c’est ainsi depuis toujours.
    Jusqu’au jour où surgit Madelaine. Une fillette affamée et sauvage, sortie des forêts. Adoptée par Les Montées, Madelaine les ravit, passionnée, courageuse, si vivante. Pourtant, il reste dans ses yeux cette petite flamme pas tout à fait droite. Une petite flamme qui fera un jour brûler le monde.

    Avec Madelaine avant l’aube, Sandrine Collette questionne l’ordre des choses, sonde l’instinct de révolte, et nous offre, servie par une écriture éblouissante, une ode aux liens familiaux.

    « Sandrine Collette s’élève au sommet de son art. » Le Parisien

    « Tout simplement impressionnant » Lire Magazine littéraire

    « Un roman intense et terrible » – Femme Actuelle

    « La romancière est au sommet de son art. » – Version Femina

    « Eblouissant » – Point de Vue

    « Artisane d’une écriture mêlant tournures incantatoires et mots rugueux, sensations précises comme des coupures, images vives, nature puissante, Sandrine Collette fait tourbillonner les éléments du décor et les pantins qui l’habitent en un ballet macabre, captivant, tandis que les planètes s’alignent pour précipiter ce petit monde dans le chaos. » Le Point

    « Un génial tour de force » La Vie

    « Ce texte déborde de vie » Télérama

    « Une écriture magnifique » Madame Figaro

    « Notre Goncourt à nous. » Le Parisien

    « Une grande réussite » Le Monde des Livres

    « Un talent hors pair de raconteuse d’histoires » L’OBS

  • Nature humaine (Serge Joncour)

    La France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois soeurs, semble redouter davantage l’arrivée des gendarmes. Seul dans la nuit noire, il va revivre la fin d’un autre monde, les derniers jours de cette vie paysanne et en retrait qui lui paraissait immuable enfant. Entre l’homme et la nature, la relation n’a cessé de se tendre. A qui la faute ? Dans ce grand roman de « la nature humaine » , Serge Joncour orchestre presque trente ans d’histoire nationale où se répondent jusqu’au vertige les progrès, les luttes, la vie politique et les catastrophes successives qui ont jalonné la fin du XXe siècle, percutant de plein fouet une famille française. En offrant à notre monde contemporain la radiographie complexe de son enfance, il nous instruit magnifiquement sur notre humanité en péril. A moins que la nature ne vienne reprendre certains de ses droits…

  • Nickel boys (Colson Whitehead)

    Dans la Floride ségrégationniste des années 1960, le jeune Elwood Curtis prend très à coeur le message de paix de Martin Luther King. Prêt à intégrer l’université pour y faire de brillantes études, il voit s’évanouir ses rêves d’avenir lorsque, à la suite d’une erreur judiciaire, on l’envoie à la Nickel Academy, une maison de correction qui s’engage à faire des délinquants des « hommes honnêtes et honorables ». Sauf qu’il s’agit en réalité d’un endroit cauchemardesque, où les pensionnaires sont soumis aux pires sévices. Elwood trouve toutefois un allié précieux en la personne de Turner, avec qui il se lie d’amitié. Mais l’idéalisme de l’un et le scepticisme de l’autre auront des conséquences déchirantes.

  • Par une nuit obscure, je sortis de ma maison tranquille (Peter Handke)

    Le pharmacien de Taxham, faubourg de Salzbourg, raconte à l’écrivain-narrateur l’étrange voyage qui l’a mené à l’improviste, à l’aventure, des mois durant, depuis l’Autriche jusqu’en Andalousie. Parti solitaire et muet, il en est revenu éveillé et serein, après un parcours apparemment arbitraire qui fut en somme initiatique. Jamais le grand écrivain autrichien n’a sans doute mieux allié le romanesque à la poésie.

  • Pays sans chapeau (Dany Laferrière)

    Ce livre de Dany Laferrière est l’histoire d’un retour. Après vingt années passées à Montréal et Miami, l’hauteur rentre chez lui, à Port-au-Prince, Haïti. Le pays, en apparence, est le même. L’odeur du café est la même, la pauvreté aussi, crue et violente, jusqu’aux amis qui sont restés fidèles à leur jeunesse. Mais au fil des jours, des silences de ses proches, des mots chuchotés par la rue, c’est à une enquête sur les morts que se livre l’auteur, zombis haïtiens et fantômes installés dans le quotidien de chaleur et de bruit de la ville. Un recensement en Haïti, tu parles… Les gens disent n’importe quoi. « Combien d’enfants avez-vous, madame? – Seize – Où sont-ils ? – Tous les neuf sont à l’école. – Et les autres ? – Quels autres ? – Les autres sept enfants. – Mais, monsieur, ils sont morts. – Madame, on ne compte pas les morts. – Et pourquoi ? Ce sont mes enfants. Pour moi, ils sont vivants à jamais. » Un livre très touchant qui oscille entre l’émotion du retour au pays et la magie des anciens dieux.

  • pour l’amour d’Elena (Yasmina Khadra)

    A l’Enclos de la Trinité, un trou perdu dans l’Etat mexicain de Chihuahua, Elena et Diego s’aiment depuis l’enfance. On les appelle les « fiancés ». Un jour, Elena est sauvagement agressée sous les yeux de Diego, tétanisé. Le rêve se brise comme un miroir. Elena s’enfuit à Ciudad Juárez, la ville la plus dangereuse au monde. Diego doit se perdre dans l’enfer des-cartels pour tenter de sauver l’amour de sa vie. Pour l’amour d’Elena s’inspire librement d’une histoire vraie.

  • Sérotonine (Michel Houellebecq)

    « Mes croyances sont limitées, mais elles sont violentes. Je crois à la possibilité du royaume restreint. Je crois à l’amour » écrivait récemment Michel Houellebecq. Le narrateur de Sérotonine approuverait sans réserve. Son récit traverse une France qui piétine ses traditions, banalise ses villes, détruit ses campagnes au bord de la révolte. Il raconte sa vie d’ingénieur agronome, son amitié pour un aristocrate agriculteur (un inoubliable personnage de roman son double inversé), l’échec des idéaux de leur jeunesse, l’espoir peut-être insensé de retrouver une femme perdue. Ce roman sur les ravages d’un monde sans bonté, sans solidarité, aux mutations devenues incontrôlables, est aussi un roman sur le remords et le regret.

  • Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon (Jean-Paul Dubois)

    Cela fait deux ans que Paul Hansen purge sa peine dans la prison provinciale de Montréal, où il partage une cellule avec Horton, un Hells Angel incarcéré pour meurtre. Fils d’un pasteur danois et d’une exploitante de cinéma à Toulouse, Paul Hansen vivait déjà au Canada quand s’est produit le drame.
    À l’époque des faits, Hansen est superintendant à L’Excelsior, une résidence où il trouve à employer ses talents de concierge, de gardien, de factotum, et – plus encore – de réparateur des âmes et consolateur des affligés. Lorsqu’il n’est pas occupé à venir en aide aux habitants de L’Excelsior ou à entretenir les bâtiments, il rejoint Winona, sa compagne.
    Aux commandes de son avion, Winona l’emmène en plein ciel, au-dessus des nuages.
    Mais bientôt tout change. Un nouveau gérant arrive à L’Excelsior, des conflits éclatent. Et l’inévitable se produit. Une église ensablée dans les dunes d’une plage, une mine d’amiante à ciel ouvert et les méandres d’un fleuve couleur argent, les ondes sonores d’un orgue ou les traînées de condensation d’un aéroplane composent les paysages de ce roman.

    Histoire d’une vie, Tous les hommes n’habitent
    pas le monde de la même façon est l’un des romans les plus aboutis de Jean-Paul Dubois. On y découvre un écrivain possédant au plus haut point le sens de la fraternité et animé par un sentiment de révolte à l’égard de toutes les formes d’injustice.

  • Très chère Valentine ( Adriana Trigiani )

    Valentine et sa grand-mère, Teodora Angelini, travaillent dans la boutique familiale, un atelier spécialisé dans la fabrication de chaussures de mariage sur mesure depuis 1903. Un métier fait de savoir-faire ancestral et de passion. Aussi, lorsque Valentine comprend que l’entreprise est au bord de la faillite et que son frère n’attendait que cette occasion pour vendre l’immeuble, avantageusement situé en plein cœur de New York, elle fait ses bagages et embarque Teodora dans l’aventure. Direction l’Italie pour trouver de nouveaux fournisseurs. Mais au cours de ce voyage, elles trouvent toutes deux plus que ce qu’elles espéraient… un moyen de sauver l’entreprise familiale et peut-être le début d’une grande aventure romantique !

  • Une éducation (Tara Westover)

    Enfant, Tara Westover n’a jamais fréquenté l’école, ni vu de médecins, ni même été déclarée à l’administration parce que son père, mormon, ne croyait ni en la Médecine officielle ni en l’école publique, orchestrée par le diable. Il attendait la Fin des temps. Alors que son père s’enferme dans ses convictions survivalistes et radicales et qu’un de ses frères cède à la violence, Tara décide à seize ans de prendre son destin en main et de s’éduquer toute seule. Sa détermination l’éloignera de ceux qu’elle aime et l’emmènera au-delà des océans, d’Harvard à Cambridge sans qu’elle ne cesse de s’interroger. Quel est le prix à payer quand la loyauté envers sa famille entre en conflit avec la loyauté envers soi-même ?

    Une éducation est le récit d’une construction de soi et d’une rupture douloureuse. Forte de la lucidité propre aux grands auteurs, Tara Westover nous raconte comment elle est devenue adulte grâce à une éducation qui lui a appris à penser, à douter, tout en restant fidèle à elle-même.