Michelle D.

  • Les déracinés (Catherine Bardon)

    Les déracinés (Catherine Bardon)

    Septembre 1961. Depuis le pont du bateau sur lequel elle a embarqué, Ruth tourne le dos à son île natale, la République dominicaine. En ligne de mire : New York. Elle en est sûre, bientôt elle sera journaliste comme l’était son père, Wilhelm. Très vite, elle devient une véritable New-Yorkaise et vit au rythme du rock, de l’amitié, des amours et des bouleversements du temps : l’assassinat de Kennedy, la marche pour les droits civiques, les frémissements de la contre-culture…
    Mais Ruth se cherche. Qui est-elle vraiment ? Dominicaine, née de parents juifs autrichiens ? Américaine d’adoption ? Dans cette période de doute, elle est entourée par trois femmes fortes et inspirantes : sa mère Almah en République dominicaine, sa tante Myriam à New York et sa marraine Svenja en Israël symbolisent son déchirement entre ses racines multiples.

     » Une fresque historique haletante.  » LiRE

  • Les déracinés (Catherine Bardon)

    Les déracinés (Catherine Bardon)

    Almah et Wilhelm se rencontrent dans la Vienne brillante des années 1930. Après l’Anschluss, le climat de plus en plus hostile aux juifs les pousse à quitter leur ville natale avant qu’il ne soit trop tard. Perdus sur les routes de l’exil, ils tirent leur force de l’amour qu’ils se portent : puissant, invincible, ou presque. Ils n’ont d’autre choix que de partir en République dominicaine, où le dictateur promet 100 000 visas aux juifs d’Europe. Là, tout est à construire et les colons retroussent leurs manches. Pour bâtir, en plein cœur de la jungle hostile, plus qu’une colonie : une famille, un avenir. Quelque chose qui ressemble à la vie, peut-être au bonheur…

     » La saga qui nous transporte.  » Olivia de Lamberterie – ELLE

     » Une fresque historique haletante.  » LiRE

  • Les gens de Bilbao naissent où ils veulent (Maria Larrea)

    Les gens de Bilbao naissent où ils veulent (Maria Larrea)

    L’histoire commence en Espagne, par deux naissances et deux abandons. En juin 1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu’elle confie aux jésuites. Un peu plus tard, en Galice, une femme accouche d’une fille et la laisse aux sœurs d’un couvent. Elle revient la chercher dix ans après. L’enfant est belle comme le diable, jamais elle ne l’aimera.
    Le garçon, c’est Julian. La fille, Victoria. Ce sont le père et la mère de Maria, notre narratrice.
    Dans la première partie du roman, celle-ci déroule en parallèle l’enfance de ses parents et la sienne. Dans un montage serré champ contre champ, elle fait défiler les scènes et les années : Victoria et ses dix frères et sœurs, l’équipe de foot du malheur  ; Julian fuyant l’orphelinat pour s’embarquer en mer. Puis leur rencontre, leur amour et leur départ vers la France. La galicienne y sera femme de ménage, le fils de pute, gardien du théâtre de la Michodière. Maria grandit là, parmi les acteurs, les décors, les armes à feu de son père, basque et révolutionnaire, buveur souvent violent, les silences de sa mère et les moqueries de ses amies. Mais la fille d’immigrés coude son destin. Elle devient réalisatrice, tombe amoureuse, fonde un foyer, s’extirpe de ses origines. Jusqu’à ce que le sort l’y ramène brutalement. A vingt-sept ans, une tarologue prétend qu’elle ne serait pas la fille de ses parents. Pour trouver la vérité, il lui faudra retourner à Bilbao, la ville où elle est née. C’est la seconde partie du livre, où se révèle le versant secret de la vie des protagonistes au fil de l’enquête de la narratrice.

  • Les guerriers de l'hiver (Olivier Norek)

    Les guerriers de l’hiver (Olivier Norek)

    Le nouveau roman événement d’Olivier Norek.

     » Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu .
    – Je ne parle pas leur langue, camarade.
    – Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n’a d’équivalent nulle part ailleurs. Le 
    Sisu est l’âme de la Finlande. Il dit le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination… Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d’un acier qui nous résiste aujourd’hui. « 

    Imaginez un pays minuscule.
    Imaginez-en un autre, gigantesque.
    Imaginez maintenant qu’ils s’affrontent.

    Au cœur du plus mordant de ses hivers, au cœur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, un peuple se dresse contre l’ennemi, et parmi ses soldats naît une légende. La légende de Simo, la Mort Blanche.

  • Les innocents (Mahir Guven)

    Les innocents (Mahir Guven)

    Noé Stéphan, 35 ans, est en garde à vue. La police l’accuse d’avoir intentionnellement tué l’un de ses amis, Paul Chance, qui avait roué de coups sa propre femme. Noé plaide son innocence, il s’agit d’un accident.
    Alors que l’épouse de Noé, Ayla, avocate, tarde à le rejoindre au commissariat, l’interrogatoire se déroule de façon musclée. Noé tente de s’enfuir, mais sa tête heurte très violemment le sol, on le jette en cellule à demi-inconscient. Il va mourir, il appelle à l’aide, c’est alors que les figures de son enfance lui apparaissent  : le voici devant le tribunal de sa conscience, dont le juge est sa mère, Jocelyne Daoulas. L’affaire en cours ? Déterminer comment Noé en est arrivé là. Il doit prouver à la juge qu’il est innocent.
    Noé voit alors toute son enfance défiler devant ses yeux et se retrouve à Saint-Sébastien-sur-Loire, près de Nantes. Un premier âge marqué par l’absence du père, et où sa mère, La Joce, trime comme intérimaire pour entretenir son fils et son frère étudiant en philosophie. Sur ordre de sa mère, dans la cour de récréation, Noé joue avec les filles pour éviter la violence, mais se retrouve victime d’une bande de garçons. Il se lie d’amitié alors avec Gabriel Kalender, un enfant de l’école, réfugié kurde, capable de mettre en déroute n’importe qui. La famille Kalender l’accueille comme un des leurs, il épouse leur cause et leurs combats.
    Les premières amours, les premières fois se succèdent, alors que le père absent, prétendument «  marin au long cours  » mais en réalité en prison, meurt le jour de sa libération dans un accident de voiture. L’enfant doit dès lors construire sa masculinité sans figure paternelle. Au seuil de l’adolescence, Noé apprend que son père a fait partie d’un réseau indépendantiste breton et part enquêter sur son propre passé. Avec l’amour sous tous ses visages (la vierge inaccessible, la bonne copine confidente, l’initiatrice délurée…), le sport (des pages inouïes sur le hockey subaquatique  !), le sexe, les soirées, les bagarres, il découvre la part de violence inhérente à l’existence. Gare au jugement de la mère Joce… s’il se réveille du coma où l’a plongé le choc initial au commissariat.
    Cette épopée de l’enfance chez les jeunes de la France des classes moyennes, des pavillons et des petites cités est une incroyable «  comédie humaine  » contemporaine, où Mahir Guven mêle avec brio le grave et le comique, la légèreté des premières fois et l’examen de conscience d’un homme adulte, sur un ton cocasse, proche du dirty realism.

  • Les merveilles ( Viola Ardone)

    Les merveilles ( Viola Ardone)

    Elba porte le nom d’un fleuve : c’est sa mère qui l’a choisi. Seuls les fleuves circulent librement, lui disait-elle, avant de disparaître mystérieusement. Depuis, Elba grandit seule dans cet endroit qu’elle nomme le monde-à-moitié : un asile psychiatrique, à Naples.

    C’est là qu’elle pose son regard d’enfant, sur le quotidien de cette « maison des fêlés, avec dedans plein de gens qui ressemblent à des félins », nourrissant de ses observations son Journal des maladies du mental. Jusqu’au jour où le jeune docteur Fausto Meraviglia décide de libérer les patients, comme le prévoit une loi votée quelques années plus tôt en 1978, et de prendre Elba sous son aile. Lui qui n’a jamais été un bon père apprend le poids et la force de la paternité.

    Après le succès du Train des enfants et du Choix, Viola Ardone poursuit son exploration de l’Italie du xxe siècle. Une ode aux mots qui rendent libre et au pouvoir des femmes, par l’une des grandes voix de la littérature italienne d’aujourd’hui.

  • Mes soeurs n'aimaient pas les marins (Grégory Nicolas)

    Mes soeurs n’aimaient pas les marins (Grégory Nicolas)

    Un grand roman d’amour et d’aventure, qui rend un hommage bouleversant à ces femmes à qui la mer a tout pris et qui ne renoncent jamais.

    D’abord, ça a été François, parti pour les grands bancs ; puis Jean, que lui non plus la mer n’a pas rendu. Son mari et son fils : à Perrine, la mer a tout pris. Ce n’est pas faute d’avoir été prévenue.
    Sur les côtes bretonnes, les femmes le savent, qu’il ne faut pas trop aimer les marins. Pour l’avoir compris à ses dépens, Paulette, sa bru, s’en ira le plus loin possible : le petit Pierre, le dernier des Cadoret, grandira à la montagne. Mais l’appel du large est parfois le plus fort…

     » Ce roman bouleverse avec pudeur, simplicité. Un récit humain, à la hauteur de ces vies que l’on n’oubliera pas.  » Paris Normandie
     » Un roman fort et émouvant qui rend la parole aux mères et épouses de marins.  » Le Trégor
     » Un choc ! Un roman d’une force qui donne le frisson. Un grand moment de littérature !  » La Griffe Noire (Saint-Maur-de

  • Miss Islande (Audour Ava)

    Miss Islande (Audour Ava)

    Islande, 1963 – cent quatre-vingt mille habitants à peine, un prix Nobel de littérature, une base américaine, deux avions transatlantiques, voilà pour le décor. Hekla, vingt et un ans, emballe quelques affaires, sa machine à écrire, laisse derrière elle la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík avec quatre manuscrits au fond de sa valise. Il est temps pour elle d’accomplir son destin : elle sera écrivain.

    Avec son prénom de volcan, Hekla bouillonne d’énergie créatrice, entraînant avec elle Ísey, l’amie d’enfance qui s’évade par les mots – ceux qu’on dit et ceux qu’on ne dit pas –, et son cher Jón John, qui rêve de stylisme entre deux campagnes de pêche…

    Miss Islande est le roman, féministe et insolent, de ces pionniers qui ne tiennent pas dans les cases. Un magnifique roman sur la liberté, la création et l’accomplissement.

    Explorant avec grâce les troublantes drôleries de l’inconstance humaine, Auður Ava Ólafsdóttir poursuit, d’un roman à l’autre, une œuvre d’une grande finesse.

  • Miss Jane (Brad Watson)

    Miss Jane (Brad Watson)

    Jane Chisolm vient au monde en 1915, dans une petite ferme du Mississippi. Quelques instants après sa naissance, le Dr Thompson saisit un carnet et commence à prendre des notes. Jane est née avec une malformation  : un handicap qu’elle devra surmonter sa vie durant.
    Les premières années à la ferme, au milieu d’une nature éblouissante, sont joyeuses et innocentes. Ce n’est qu’à l’approche de ses six ans que la petite Jane prend conscience de sa singularité. Mais sa soif d’apprendre est plus forte que les réticences de ses proches. Elle entre à l’école, se plonge dans les livres. Puis arrive l’adolescence et le Dr Thompson devient son principal confident, y compris lorsque celle-ci tombe amoureuse…
    Miss Jane est un grand roman de formation et d’émancipation. Une histoire de désir, d’espoir et de courage portée par une langue sensuelle. Malgré la différence, elle franchit chaque étape de sa vie avec une force et une poésie qui lui permettent de poursuivre sa quête insatiable du bonheur, dans cette Amérique rurale que le xxe siècle est en train de bouleverser.

  • Miss Jane (Bratt Watson)

    Miss Jane (Bratt Watson)

    Jane Chisolm vient au monde en 1915, dans une petite ferme du Mississippi. Quelques instants après sa naissance, le Dr Thompson saisit un carnet et commence à prendre des notes. Jane est née avec une malformation  : un handicap qu’elle devra surmonter sa vie durant.
    Les premières années à la ferme, au milieu d’une nature éblouissante, sont joyeuses et innocentes. Ce n’est qu’à l’approche de ses six ans que la petite Jane prend conscience de sa singularité. Mais sa soif d’apprendre est plus forte que les réticences de ses proches. Elle entre à l’école, se plonge dans les livres. Puis arrive l’adolescence et le Dr Thompson devient son principal confident, y compris lorsque celle-ci tombe amoureuse…
    Miss Jane est un grand roman de formation et d’émancipation. Une histoire de désir, d’espoir et de courage portée par une langue sensuelle. Malgré la différence, elle franchit chaque étape de sa vie avec une force et une poésie qui lui permettent de poursuivre sa quête insatiable du bonheur, dans cette Amérique rurale que le xxe siècle est en train de bouleverser.

  • Où vivaient les gens heureux? (Joyce Maynard)

    Où vivaient les gens heureux? (Joyce Maynard)

     » Une fresque familiale tumultueuse nourrie de drames, de trahisons, d’amour et d’émotion.  » Madame Figaro

    Lorsque Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants : la secrète Alison, l’optimiste Ursula et le doux Toby.
    Comblée, Eleanor vit l’accomplissement d’un rêve. Très tôt laissée à elle-même par des parents indifférents, elle semble prête à tous les sacrifices pour ses enfants. Et si entre Cam et Eleanor la passion n’est plus aussi vibrante, cette vie familiale au cœur de la nature, tissée de fantaisie et d’imagination, lui offre des joies inespérées. Jusqu’au jour où survient un terrible accident…

    Dans ce roman bouleversant qui emporte le lecteur des années 1970 à nos jours, Joyce Maynard relie les évolutions de ses personnages à celles de la société américaine.

     » Un roman captivant. Du très grand Joyce Maynard.  » ELLE
     » Dense et magnifique.  » Le Figaro
     » Un poignant portrait de femme. Une épopée intime de notre siècle.  » Le Monde
     » Inoubliable.  » Version Femina

  • Serge (Yasmina Reza)

    Serge (Yasmina Reza)

    « En début d’année, Serge s’était rendu en Suisse pour faire une cure de bouillon. Harcelé par Valentina pour changer de corps, il avait accepté une retraite dans une clinique de médecine intégrative sur le lac de Vaar. Là, humant l’air du Waponitzberg sur sa terrasse panoramique et carrelée, engoncé dans une pelisse de mouton et ceint d’une couverture, il entamait à prix d’or son repos digestif (autrefois dit jeûne) par un bouillon de légumes et une eau minérale. Le lendemain, le bouillon disparaissait du protocole et ne lui restait que l’eau et la tisane aromatique à volonté. Une impression de malheur l’avait assailli. »

  • Soumise (Christine Orban)

    Soumise (Christine Orban)

     » Coup de coeurChristine Orban conte le destin méconnu de Jacqueline, la soeur de Blaise Pascal et c’est déchirant« . ELLE

    Qui est Jacqueline, celle que Blaise Pascal aimait le plus au monde, si méconnue et si essentielle dans la vie et l’oeuvre de son génie de frère ? Lui mathématicien, elle poétesse, lui austère, elle charmante, lui dans la lumière, elle dans l’effacement.

    Ces deux-là sont frère et soeur et forment un couple. Deux êtres exceptionnels s’aiment et se déchirent. Elle le veut parfait, il cède au divertissement. Elle le veut croyant pas savant, il pense que l’on peut être croyant et savant.

    C’était une âme forte, un sacré tempérament et pourtant soumise. Elle soignera sans relâche ce frère en perpétuel défi contre lui-même, renoncera aux dons qui ont fait l’admiration de Corneille et Richelieu. Le grand Siècle pèse sur la destinée des femmes.

    Blaise ne pouvait pas se passer d’elle, elle ne pouvait pas se passer de Dieu. Christine Orban lève le voile sur cette relation ardente, fusionnelle, conflictuelle et en tire un récit follement romanesque.

  • Surface ( Olivier Norek)

    Surface ( Olivier Norek)

    Prix Maison de la presse 2019 Un grand roman, baigné d’une profonde humanité.  » Julie Malaure, Le Point  » Norek se renouvelle encore et nous étonne toujours : sacrée réussite !  » Hubert Artus, LiREIci, personne ne veut plus de cette capitaine de police. Là-bas, personne ne veut de son enquête. Avec Surface, Olivier Norek nous entraîne dans une enquête aussi déroutante que dangereuse. Un retour aux sources du polar, brutal, terriblement humain, et un suspense à couper le souffle.

  • Un autre bleu que le tien (Marjorie Tixier)

    Un autre bleu que le tien (Marjorie Tixier)

    Soigner les bleus de l’âme…

    Voilà vingt ans que Rosanie vit retranchée avec son mari, dans un chalet en altitude, à l’abri du reste du monde. Voilà vingt ans qu’elle est muette, plongée dans un silence instinctif qui, seul, semble la protéger d’un traumatisme dont elle ne garde aucun souvenir. Jusqu’au jour où, malgré sa crainte de l’eau, elle entre dans les thermes de la ville et rencontre Félice, une autre femme brisée. Un événement qui fait vaciller ses défenses, pour enfin libérer la parole et révéler ce qui était enfoui derrière ce mur de silence…

  • Un invincible été ( Catherine Bardon)

    Un invincible été ( Catherine Bardon)

    Depuis son retour à Sosúa, en République dominicaine, Ruth se bat aux côtés d’Almah pour les siens et pour la mémoire de sa communauté, alors que les touristes commencent à déferler sur l’île. Passionnée, sa fille Gaya affirme son indépendance et part étudier aux États-Unis, où Arturo et Nathan mènent leurs vies d’artistes.
    La tribu Rosenheck-Soteras a fait sienne la maxime de la poétesse Salomé Ureña :  » C’est en continuant à nous battre pour créer le pays dont nous rêvons que nous ferons une patrie de la terre qui est sous nos pieds.  »
    Mais l’ Histoire, comme toujours, les rattrape : de l’attentat du World Trade Center au terrible séisme de 2010 en Haïti, en passant par les émeutes en République dominicaine… chacun devra tracer son chemin, malgré les obstacles et la folie du monde.