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  • « Colette et les siennes » (Dominique Bona)

    Août 1914, il n’y a plus d’hommes à Paris. Les femmes s’organisent. Dans une jolie maison, à l’orée du bois de Boulogne, Colette, la romancière, la journaliste célèbre, fait venir ses amies les plus proches. Toutes appartiennent au monde de la littérature et du spectacle. Il y a Marguerite Moreno, la comédienne. Annie de Pène, la chroniqueuse et « presque sœur ». Musidora dite Musi, bientôt la première vamp du cinéma…
    Ces quatre femmes libres s’inventent une vie tendre, pleine de rêves et de douceur : les cheveux courts et sans corsets, elles n’oublient pas le ciel de Paris où passent les dirigeables, ni leur travail, ni les hommes. Elles vont vers l’être aimé, quel qu’il soit. Au cœur de l’histoire, sanglante et sauvage, elles affirment leur personnalité, leur tendresse et leur insoumission.
    Avec sensualité et talent, Dominique Bona raconte les passions de ces femmes libres, qui resteront amies jusqu’à la mort.

  • A son image (Jérôme Ferrari)

    Ce somptueux roman en forme de requiem pour une photographe défunte est aussi l’occasion d’évoquer le nationalisme corse, la violence des guerres modernes et les liens ambigus qu’entretiennent l’image, la photographie, le réel et la mort.

  • Almah (Catherine Bardon)

    Les Déracinés. Découvrez la jeunesse de son inoubliable héroïne, Almah.

    Vienne, 1911. Almah Kahn naît au sein d’une famille de la grande bourgeoisie juive. Son père, chirurgien réputé et grand amateur d’art, est aussi un mécène qui côtoie les plus grands artistes de l’époque. Sa mère, pianiste de talent, soigne son spleen auprès du docteur Freud dont elle est l’une des premières patientes.
    Au cœur de ce bouillonnement culturel, Almah chemine vers l’âge adulte. Elle grandit dans une Autriche terriblement meurtrie par la guerre et marquée par la chute de la maison Habsbourg, tandis que se profile le spectre du nazisme.
    À travers l’enfance et la jeunesse privilégiées d’Almah, ses amitiés, ses doutes et les premières épreuves infligées par la vie, Catherine Bardon dresse le tableau d’une Vienne qui jette ses derniers feux dans une Autriche au bord du gouffre, livrée aux soubresauts de l’Histoire.
    Almah est le portrait puissant et ciselé d’une enfant puis d’une jeune femme vive, effrontée, indépendante et habitée par une soif d’absolu qui ne la quittera jamais.

  • Au coeur d’un été tout en or (Anne Serre)

    Une mère inconnue qui ressemble à Liz Taylor, un père tendrement aimé qui se prend pour Musset, un amant marié qui joue avec un revolver, un autre qui apparaît le jour de la mort de Beckett, des amies en Allemagne, en Corse, en Angleterre, dont parfois le souvenir a presque disparu, et un Je tantôt féminin, tantôt masculin, vulnérable ou assassin, apparaissent tour à tour, comme on abat des cartes, dans ce nouveau jeu d’Anne Serre placé sous le signe de Lewis Carroll. Un autoportrait en trente-trois facettes.

  • Beauvoir in Love (Irène Frain)

    On connaît la légende Beauvoir, intellectuelle majeure du xxe siècle, figure de proue du féminisme et compagne de Jean-Paul Sartre. Mais que sait-on de l amoureuse déchirée qui se cachait derrière l icône ?
    1947. Simone de Beauvoir débarque aux États-Unis pour donner une série de conférences sur l existentialisme. En vérité, Sartre fait tout pour la tenir à l écart de son idylle avec la mystérieuse Dolores Vanetti. Là, à près de 40 ans, Beauvoir va faire la rencontre d un écrivain américain hors normes : le séduisant Nelson Algren. Dès leur premier échange, c est le choc. En moins de vingt-quatre heures, dans les bas-fonds de Chicago, entre bars sordides, planques de junkies et un deux-pièces sommaire, Simone revit. Avec Algren, elle va découvrir ce qu il y a de plus bouleversant dans l amour au masculin : ses élans de romantisme, ses fureurs et ses émois enfantins…
    Constamment attisée par leurs séparations et d éphémères retrouvailles, la tension amoureuse se fait parfois insoutenable. Mais elle réveille aussi l énergie créatrice des deux amants. C est à ce moment-là qu ils écrivent leurs chefs-d uvre : Nelson, le roman qui lui vaudra la gloire, L Homme au bras d or, et Simone Le Deuxième Sexe, texte fondateur de la libération des femmes.
    Ils auront, en tout et pour tout, été réunis pendant moins d un an mais le souvenir de leur histoire les hantera jusqu à la mort. À travers ce livre , Irène Frain fait renaître toute la magie et l illusion des amours impossibles. Celles qu on n oublie jamais.

  • Beaux rivages (Nina Bouraoui)

    C est une histoire simple, universelle. Après huit ans d amour, Adrian quitte A. pour une autre femme : Beaux rivages est la radiographie de cette séparation.
    Quels que soient notre âge, notre sexe, notre origine sociale, nous sommes tous égaux devant un grand chagrin d amour.
    Les larmes rassemblent davantage que les baisers.
    J ai écrit Beaux rivages pour tous les quittés du monde. Pour ceux qui ont perdu la foi en perdant leur bonheur. Pour ceux qui pensent qu ils ne sauront plus vivre sans l autre et qu ils ne sauront plus aimer. Pour comprendre pourquoi une rupture nous laisse si désarmés. Et pour rappeler que l amour triomphera toujours. En cela, c est un roman de résistance.

  • Ce matin-là (Gaëlle Josse)

    Un matin, tout lâche pour Clara, jeune femme compétente, efficace, investie dans la société de crédit qui l’emploie. Elle ne retournera pas travailler. Amis, amours, famille, collègues, tout se délite. Des semaines, des mois de solitude, de vide, s’ouvrent devant elle. Pour relancer le cours de sa vie, il lui faudra des ruptures, de l’amitié, et aussi remonter à la source vive de l’enfance. Ce matin-là, c’est une mosaïque qui se dévoile, l’histoire simple d’une vie qui a perdu son unité, son allant, son élan, et qui cherche comment être enfin à sa juste place. Qui ne s’est senti, un jour, tenté d’abandonner la course ? Une histoire minuscule et universelle, qui interroge chacun de nous sur nos choix, nos désirs, et sur la façon dont il nous faut parfois réinventer nos vies pour pouvoir continuer. Gaëlle Josse saisit ici avec la plus grande acuité de fragiles instants sur le fil de l’existence, au plus près des sensations et des émotions d’une vie qui pourrait aussi être la nôtre.

  • Cézanne (Marie-Hélène Lafon)

    Il y a Paul et il y a monsieur Cézanne. Il y a le père et la femme, le jardinier Vallier, le docteur Gachet et les écrivains Flaubert et Zola. Tout un monde. Il y a les toits rouges sur la mer bleue, les mains, le sucrier, le chapeau, l’argent et les secrets. Il y a les silences, épais. Marie-Hélène Lafon est allée vers Cézanne comme on « va au paysage ». À corps perdu. Cet essai en est la trace éblouie.

  • Cinq jours (Douglas Kennedy)

    Dans le Maine, de nos jours. A 42 ans, Laura Warren sent qu’elle est à un tournant de sa vie. Depuis quelques temps, cette technicienne en radiographie, au professionnalisme et au sérieux loués par tous, se surprend à être de plus en plus touchée par la détresse de ses patients. Elle ne trouve pas beaucoup de réconfort à la maison : son mari est sans emploi depuis 19 mois ; son fils, artiste dépressif, se morfond depuis sa rupture amoureuse et sa fille s’apprête à partir à l’université. Aussi voit-elle dans cette conférence à Boston une parenthèse bienvenue, sans imaginer que ces quelques jours vont bouleverser à jamais son existence… Richard Copeland est lui aussi en pleine confusion. A l’étroit dans un mariage contracté par dépit plus que par amour, incompris par une femme devenue de plus en plus distante, frustré professionnellement et connaissant de grandes difficultés avec son fils, un garçon brillant mais psychologiquement très instable, il rêve de s’échapper. Entre ces deux esseulés, une folle passion, un aperçu du bonheur, un avant-goût de liberté. Une autre vie serait-elle possible ? Et pourtant… Et si, finalement, la plus grande peur de l’homme était d’accéder au bonheur ?.

  • Continuer (Laurent Mauvignier)

    Sibylle, à qui la jeunesse promettait un avenir brillant, a vu sa vie se défaire sous ses yeux. Comment en est-elle arrivée là ? Comment a-t-elle pu laisser passer sa vie sans elle ? Si elle pense avoir tout raté jusqu’à aujourd’hui, elle est décidée à empêcher son fils, Samuel, de sombrer sans rien tenter. Elle a ce projet fou de partir plusieurs mois avec lui à cheval dans les montagnes du Kirghizistan, afin de sauver ce fils qu’elle perd chaque jour davantage, et pour retrouver, peut-être, le fil de sa propre histoire.

  • D’après une histoire vraie (Delphine de Vigan)

    « Tu sais parfois, je me demande s’il n y a pas quelqu’un qui prend possession de toi. ».

    ——–

    « Puissante réflexion sur la pouvoir de la littérature, ce roman “d’après une histoire vraie”
    raconte l’emprise progressive d’une femme sur une autre femme, écrivain. »
    Sabine Audrerie – La Croix
    « Formidable roman, malin, machiavélique, manipulateur de lecteur, ce récit est un
    déchirement. Parce qu’il faut bien le lâcher de temps en temps pour dormir un peu. »
    Pierre Vavasseur – Aujourd’hui en France
  • De nos blessures un royaume ( Gaëlle Josse)

    7 jours, 1000 kilomètres. Agnès, danseuse, tourne un jour le dos à sa vie. Elle part. Un périple lent, un itinéraire sans logique apparente. Dans quel but ?

    Dans son sac, il y a un livre. Il est la raison de ce voyage qui la conduit à l’autre bout de l’Europe. Continuer à vivre exige parfois d’étranges détours.

    Dans ce nouveau roman, on retrouve la sensibilité de Gaëlle Josse. Elle signe ici un texte bouleversant et lumineux sur la quête de soi. C’est aussi une déclaration d’amour aux livres, à la littérature, et à toutes les vies de papier qui nous rendent un peu plus vivants.

  • Des diables et des saints (Jean-Baptiste Andrea)

    Qui prête attention à Joe ? Ses doigts agiles courent sur le clavier des pianos publics dans les gares. Il joue divinement Beethoven. Les voyageurs passent. Lui reste.
    Il attend quelqu’un, qui descendra d’un train, un jour peut-être.
    C’est une longue histoire. Elle a commencé il y a cinquante ans dans un orphelinat lugubre.
    On y croise des diables et des saints.
    Et une rose.

  • En cas de forte chaleur (Maggie O’Farrel)

    Juillet 1976. Dans un Londres caniculaire, l’ambiance est lourde chez les Riordan. Robert, le père, disparait sans prévenir et laisse sa femme, Gretta dans l’incompréhension. Réunis autour de leur mère, les enfants tentent de retisser des liens distendus et de comprendre. Et si sa disparition était la clé d’un mystère familial encore plus grand, protégé depuis de longues années ? Entre Londres, New-York et un village d’Irlande, Maggie O’Farrell dresse avec délicatesse et justesse le portrait d’une famille suffoquant sous le poids de la chaleur et des non-dits.  » Qu’est-ce qui unit ou sépare une fratrie? Ces affinités si particulières sont disséquées avec une rare intensité.  » Olivia de Lamberterie, Elle Traduit de l’anglais par Michèle Valencia

  • Et toujours les forêts (Sandrine Colette)

    Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.

    À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts.

  • Hors d’atteinte (Marcia Burnier)

    « Elle trouvait que fuir demandait moins d’énergie que se battre. Désormais elle doute : est-ce qu’on fuit pour éviter de souffrir ou pour se raccommoder en silence sans troubler personne ? »

    Après plusieurs années d’une relation d’emprise avec un homme, Erin a trouvé la force de s’échapper pour recommencer sa vie seule. Du jour au lendemain, elle adopte une chienne qui devient une compagne indispensable, loue une maison isolée dans un village des Pyrénées où elle n’a plus à craindre d’être jugée, et se réapproprie son quotidien, en apprenant à vivre au rythme des saisons et de la nature.
    Après le succès des Orageuses, Marcia Burnier nous offre un deuxième roman de résistance et de reconstruction qui aborde avec force les questions de violences, de consentement et de domination patriarcale au sein du couple.