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  • "Comédie française" (Fabrice Luchini)

    « Comédie française » (Fabrice Luchini)

    Il nous a fait redécouvrir La Fontaine, Rimbaud et Céline. Il incarne l’esprit et le panache de la langue française. En prose, en vers et même en verlan, il a donné sa voix à d’immenses auteurs, auxquels il sait faire respirer l’air de notre temps – en racontant la fureur du Misanthrope à l’ère du téléphone portable, ou la sensualité de « La Laitière et le pot au lait » sur l’air d’une publicité pour Dim. Il a quitté l’école à quatorze ans pour devenir apprenti coiffeur. Il est aujourd’hui l’un de nos plus grands comédiens, célébré pour ses lectures-spectacles, couronné par la Mostra de Venise pour son rôle dans son dernier film, L’Hermine. Dans son autobiographie, Fabrice Luchini livre le récit d’une vie placée sous le signe de la littérature, à la recherche de la note parfaite.

  • "Hier encore, c'était l'été" (Julie de Lestrange)

    « Hier encore, c’était l’été » (Julie de Lestrange)

    Alexandre, Marco, Sophie et les autres se connaissent depuis l’enfance. Ensemble, ils ont grandi, en toute insouciance et en toute innocence. Mais, lorsqu’à vingt ans, la vie les prend, la chute est brutale. En une décennie, cette jeunesse perdue mais pas désillusionnée va devoir se battre pour exister. À travers les drames subsistent alors l’amitié, les fous rires, les joies, et l’amour, qui les sauvera.
    Tendre portrait d’une époque, Hier encore, c’était l’été est un roman optimiste qui accroche le cœur pour ne plus le lâcher. C’est l’histoire de nos guerres quotidiennes, de nos victoires et de nos peines. C’est surtout l’histoire de la vie et d’une bande d’amis dont on voudrait faire partie.

  • "La librairie de la place aux herbes" (Eric de Kermel)

    « La librairie de la place aux herbes » (Eric de Kermel)

    La libraire de la place aux herbes est un voyage initiatique au pays des livres. Passez la porte de la librairie de la place aux herbes et laissez-vous envouter par les parcours de vie des clients de Nathalie. Tendres, drôles ou tragiques, la libraire d Uzès vous raconte ces histoires en même temps que la sienne et vous conseille ses coups de coeur littéraires.

  • "Petits miracles au bureau des objets trouvés" (Salvatore Basile)

    « Petits miracles au bureau des objets trouvés » (Salvatore Basile)

    Poupées, sacs à main, carnets, téléphones, lunettes… On ne s’intéresse jamais aux objets trouvés. Pourtant, ils ont appartenu à quelqu’un, ils ont été choisis, aimés. Dans une petite gare italienne, un homme les collectionne avec dévotion. Ce sont ses seuls amis, croit-il. Jusqu’au jour où il trouve un cahier rouge abandonné…

  • Apprendre à finir (Laurent Mauvignier)

    Apprendre à finir (Laurent Mauvignier)

    Il avait dit : ici, je n’en peux plus. Avec toi je ne peux plus. Alors après son accident, les semaines dans la chambre blanche, son retour à la maison pour la convalescence, ça a été comme une nouvelle chance pour elle, pour eux. Elle a repris confiance et elle s’est dit, je serai celle qui donnera tout, des fleurs, mon temps, tout. Pour que tout puisse recommencer. Il y a, comme ça, des pages à couper le souffle. Et des phrases d’autant plus envoûtantes qu’elles ont beau être longues, elles portent en elles le rythme de la coupure, brèches de la virgule mais aussi reprises de souffle par celui qui s’emporte. Coupures et emportements d’un monologue schizophrène – et c’est là une réussite : restituer toute la schizophrénie qu’implique la douleur, qu’implique toute rupture, quand on veut encore ce que l’autre ne peut plus en vrais symptômes d’un deuil rétrospectif. Amour et haine, espoirs et doutes, culpabilité. Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles. Laurent Mauvignier fait admirablement parler les silences, sentir les hésitations, les doutes, la peur de la solitude, l’obsession du malheur. On la voit, cette femme dans son manteau râpé d’un marron défraîchi, le cheveu mou, le visage ravagé d’angoisse, cherchant à deviner sur les traits apaisés d’un époux qui va de mieux en mieux le reflet d’un bonheur dont elle sera bientôt exclue. Michèle Gazier, Télérama. Rarement un écrivain aura donné une voix aussi forte à ce déchirement et à cette douleur qu’aucune raison n’allège ni console. Une voix directe et nue, elle-même déchirée, qui ne cherche pas à prendre le relais de la réflexion, qui n’explique rien, qui se contente de pâtir. Patrick Kéchichian, Le Monde

  • Après la mer (Alexandre Feraga)

    Après la mer (Alexandre Feraga)

    « J’avais dix ans lorsque je suis sorti de l’enfance. » Devant la voiture chargée jusqu’à la gueule, Alexandre comprend qu’il part en vacances, seul avec son père. Il n’a aucune idée de leur destination : qu’importe, il espère se rapprocher de cet homme taiseux qui l’impressionne et glaner enfin quelques signes d’affection. Le temps d’un été, Alexandre va devenir Habib son vrai premier prénom qu’il n’a jamais utilisé en France , traverser la mer, découvrir d’où vient son père et prouver à ses grands-parents que leur aîné n’a pas renié ses origines. Même si pour cela il doit engloutir tout ce que l’Algérie fait de pâtisseries et subir les corrections d’un grand-père soucieux d’honneur. Mais le but de ce voyage se révèle, au fur et à mesure, étrangement plus inquiétant. Avec la tendresse et la cruauté qu’on a pour le passé qu’on enterre, Alexandre Feraga signe le roman de la fin d une enfance.

  • Avec le corps qu'elle a (Christine Orban)

    Avec le corps qu’elle a (Christine Orban)

    Elle a vingt ans, et son premier roman vient d’être accepté par un éditeur.
    Ce jour d’été, au bord de la mer, aurait dû être le plus heureux de sa vie, si Beau-Père ne l’avait pas réduite à un corps dont la beauté serait le seul atout. Debout, au-dessus d’elle, il lui avait lancé devant tous les invités : « Avec le corps qu’elle a, ça va être facile pour elle… » Ces mots vont fracasser son existence pendant des années et la mener au bord du gouffre.
    Dans ce roman, Christine Orban explore, avec une grande sensibilité et des accents fitzgéraldiens, les « blessures invisibles » d’une jeune femme, et sa difficulté d’être elle-même dans un monde où triomphent les apparences et la domination masculine.

  • Badjens (Delphine Miniou)

    Badjens (Delphine Miniou)

    « Bad-jens : mot à mot, mauvais genre. En persan de tous les jours: espiègle ou effrontée. »

    Chiraz, automne 2022. Au cœur de la révolte « Femme, Vie, Liberté », une Iranienne de 16 ans escalade une benne à ordures, prête à brûler son foulard en public. Face aux encouragements de la foule, et tandis que la peur se dissipe peu à peu, le paysage intime de l’adolescente rebelle défile en flash-back : sa naissance indésirée, son père castrateur, son smartphone rempli de tubes frondeurs, ses copines, ses premières amours, son corps assoiffé de liberté, et ce code vestimentaire, fait d’un bout de tissu sur la tête, dont elle rêve de s’affranchir. Et si dans son surnom, Badjens, choisi dès sa naissance par sa mère, se trouvait le secret de son émancipation ? De cette transformation radicale, racontée sous forme de monologue intérieur, Delphine Minoui livre un bouleversant roman d’apprentissage où les mots claquent pour tisser un nouveau langage, à la fois tendre et irrévérencieux, à l’image de cette nouvelle génération en pleine ébullition.

    D’origine iranienne, lauréate du prix Albert-Londres et grand reporter au FigaroDelphine Minoui couvre depuis vingt-cinq ans l’actualité du Proche et Moyen-Orient. Publiés au Seuil, ses récits empreints de poésie, Je vous écris de Téhéran et Les Passeurs de livres de Daraya (Grand Prix des lectrices ELLE), ont connu un immense succès et ont été traduits dans une dizaine de langues.

  • Beauvoir in Love (Irène Frain)

    Beauvoir in Love (Irène Frain)

    On connaît la légende Beauvoir, intellectuelle majeure du xxe siècle, figure de proue du féminisme et compagne de Jean-Paul Sartre. Mais que sait-on de l amoureuse déchirée qui se cachait derrière l icône ?
    1947. Simone de Beauvoir débarque aux États-Unis pour donner une série de conférences sur l existentialisme. En vérité, Sartre fait tout pour la tenir à l écart de son idylle avec la mystérieuse Dolores Vanetti. Là, à près de 40 ans, Beauvoir va faire la rencontre d un écrivain américain hors normes : le séduisant Nelson Algren. Dès leur premier échange, c est le choc. En moins de vingt-quatre heures, dans les bas-fonds de Chicago, entre bars sordides, planques de junkies et un deux-pièces sommaire, Simone revit. Avec Algren, elle va découvrir ce qu il y a de plus bouleversant dans l amour au masculin : ses élans de romantisme, ses fureurs et ses émois enfantins…
    Constamment attisée par leurs séparations et d éphémères retrouvailles, la tension amoureuse se fait parfois insoutenable. Mais elle réveille aussi l énergie créatrice des deux amants. C est à ce moment-là qu ils écrivent leurs chefs-d uvre : Nelson, le roman qui lui vaudra la gloire, L Homme au bras d or, et Simone Le Deuxième Sexe, texte fondateur de la libération des femmes.
    Ils auront, en tout et pour tout, été réunis pendant moins d un an mais le souvenir de leur histoire les hantera jusqu à la mort. À travers ce livre , Irène Frain fait renaître toute la magie et l illusion des amours impossibles. Celles qu on n oublie jamais.

  • Boussole (Mathias Enard Goncourt)

    Boussole (Mathias Enard Goncourt)

    Insomniaque, sous le choc d’un diagnostic médical alarmant, Franz Ritter, musicologue viennois, fuit sa longue nuit solitaire dans les souvenirs d’une vie de voyages, d’étude et d’émerveillements. Inventaire amoureux de l’incroyable apport de l’Orient à la culture et à l’identité occidentales, Boussole est un roman mélancolique et enveloppant qui fouille la mémoire de siècles de dialogues et d’influences artistiques pour panser les plaies du présent. Après Zone, après Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants, après Rue des Voleurs… l’impressionnant parcours d’écrivain de Mathias Enard s’épanouit dans une magnifique déclaration d’amour à l’Orient.

  • Boza (Ulrich Cabrel)

    Boza (Ulrich Cabrel)

    Le périple bouleversant d’un adolescent migrant à la conquête de sa liberté.

     » Tu veux savoir ce qui m’a conduit à prendre la route de l’exil à quinze ans ? D’accord, je vais tout te confier et tu vas être renversé. Tu es prévenu ! Mes mots seront durs, car la réalité est brutale. Mais je vais aussi te faire rire, je suis beau gosse et j’ai la tchatche. Je te demande une seule chose : ne me juge pas, ça n’a pas de sens d’appliquer ta morale à ma vie.  »

    Né dans un bidonville de la banlieue de Douala au Cameroun, Petit Wat est un adolescent haut en couleurs qui fait les quatre cents coups avec ses copains. Mais, sans avenir chez lui, il prend la douloureuse décision de partir pour accomplir son rêve : faire un boza, passer en Europe.

    Avec un sac à dos troué et une immense foi en lui-même, Petit Wat découvre de nombreux dangers. Abandonné par un passeur aux portes du Niger, il doit affronter ghettos et déserts. Arrivé au Maroc, il rejoint des centaines de jeunes déshérités qui s’organisent pour affronter le  » Monstre-à-Trois-Têtes  » : des barrières massives séparant l’Afrique de l’Europe. Pourront-ils vraiment passer de l’autre côté ?

    Dans Boza !, Ulrich Cabrel et Étienne Longueville proposent un regard inédit sur les réalités migratoires. La verve des personnages et l’humour du narrateur contrastent avec les enfers qu’ils traversent, offrant à ce roman d’aventures une tonalité et un rythme captivants.

  • Café sans filtre (Jean-Philippe Blondel)

    Café sans filtre (Jean-Philippe Blondel)

    Après des semaines de confinement, le Tom’s rouvre ses portes.

    Ils sont tous là : Jocelyne, l’ancienne propriétaire du café, partie à la retraite mais qui n’arrive
    pas à quitter les lieux, José, le serveur qui rêve d’ailleurs, et Fabrice, le nouveau patron.
    Les clients passent, déposant sur les tables des rires et des confidences. Des vies se nouent et se dénouent. Assise au fond de la salle, Chloé observe, carnet et crayon en main.
    Croquant ce petit théâtre du quotidien, Jean-Philippe Blondel signe une merveille de roman, plein d’humanité, qu’on referme le coeur léger et le sourire aux lèvres.

  • Ce matin-là (Gaëlle Josse)

    Ce matin-là (Gaëlle Josse)

    Un matin, tout lâche pour Clara, jeune femme compétente, efficace, investie dans la société de crédit qui l’emploie. Elle ne retournera pas travailler. Amis, amours, famille, collègues, tout se délite. Des semaines, des mois de solitude, de vide, s’ouvrent devant elle. Pour relancer le cours de sa vie, il lui faudra des ruptures, de l’amitié, et aussi remonter à la source vive de l’enfance. Ce matin-là, c’est une mosaïque qui se dévoile, l’histoire simple d’une vie qui a perdu son unité, son allant, son élan, et qui cherche comment être enfin à sa juste place. Qui ne s’est senti, un jour, tenté d’abandonner la course ? Une histoire minuscule et universelle, qui interroge chacun de nous sur nos choix, nos désirs, et sur la façon dont il nous faut parfois réinventer nos vies pour pouvoir continuer. Gaëlle Josse saisit ici avec la plus grande acuité de fragiles instants sur le fil de l’existence, au plus près des sensations et des émotions d’une vie qui pourrait aussi être la nôtre.

  • Ce qu'il faut de nuit (Laurent Petitmangin)

    Ce qu’il faut de nuit (Laurent Petitmangin)

    C’est l’histoire d’un père qui élève seul ses deux fils. Les années passent, et les enfants grandissent. Ils choisissent ce qui a de l’importance à leurs yeux, ceux qu’ils sont en train de devenir. Ils agissent comme des hommes. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. C’est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le coeur de trois hommes.

  • Ceci n'est pas un fait divers (Philippe Besson)

    Ceci n’est pas un fait divers (Philippe Besson)

    ​Ils sont frère et sœur. Quand l’histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans.
    Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant :  » Papa vient de tuer maman.  »
    Passé la sidération, ces enfants brisés vont devoir se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et remonter le cours du temps pour tenter de comprendre la redoutable mécanique qui a conduit à cet acte.
    Avec pudeur et sobriété, ce roman, inspiré de faits réels, raconte, au-delà d’un sujet de société, le long combat de deux victimes invisibles pour réapprendre à vivre.

  • Celle que vous croyez (Camille Laurens)

    Celle que vous croyez (Camille Laurens)

    Vous vous appelez Claire, vous avez quarante-huit ans, vous êtes professeur, divorcée. Pour surveiller Jo, votre amant volage, vous créez un faux profil Facebook : vous devenez une jeune femme brune de vingt-quatre ans, célibataire, et cette photo où vous êtes si belle n’est pas la vôtre, hélas. C’est pourtant de ce double fictif que Christophe -pseudo KissChris – va tomber amoureux. En un vertigineux jeu de miroirs entre réel et virtuel, Camille Laurens raconte les dangereuses liaisons d’une femme qui ne veut pas renoncer au désir.