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Florence, 1557. Le peintre Pontormo est retrouvé assassiné au pied des fresques auxquelles il travaillait depuis onze ans. Un tableau a été maquillé. Un crime de lèse-majesté a été commis. Vasari, l’homme à tout faire du duc de Florence, est chargé de l’enquête. Pour l’assister à distance, il se tourne vers le vieux Michel-Ange exilé à Rome.
La situation exige discrétion, loyauté, sensibilité artistique et sens politique. L’Europe est une poudrière. Cosimo de Médicis doit faire face aux convoitises de sa cousine Catherine, reine de France, alliée à son vieil ennemi, le républicain Piero Strozzi. Les couvents de la ville pullulent de nostalgiques de Savonarole tandis qu’à Rome, le pape condamne les nudités de le chapelle Sixtine.
Perspective(s) est un polar historique épistolaire. Du broyeur de couleurs à la reine de France en passant par les meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, chacun des correspondants joue sa carte. Tout le monde est suspect
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En 1939, Jun est étudiant au Conservatoire de Paris. Mais le conflit sino-japonais le contraint à rentrer au Japon. En quittant la France, il laisse derrière lui son grand amour, sa « reine de coeur », la jeune Anna. L’épreuve de la guerre sera d’une violence monstrueuse.Des années plus tard, Mizuné, une jeune altiste parisienne, découvre un roman qui lui rappelle étrangement le parcours de ses grands-parents, Jun et Anna, qu’elle n’a jamais connus. Bouleversée par la guerre et la folie des hommes, leur histoire d’amour, si intimement liée à la musique, pourrait bien trouver un prolongement inattendu.Le passé récent du Japon et les atrocités commises au nom de la grandeur nationale, la musique vécue comme ce que l’humanité porte en elle de meilleur, la transmission du passé malgré les silences familiaux, l’amour de la langue française : dans ce roman à la fois émouvant et captivant,
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« Il semble que je vivrai et mourrai en prison pour avoir commis le crime de me marier avec mon amant, seulement parce qu’Elisabeth n’a pas pu épouser le sien. C’est le degré ultime de la jalousie. Qui amène à un destin funeste. Et je crains de ne trouver la délivrance que dans l’au-delà. Digne de ses aïeux, elle invoque la mort partout où elle passe. Sa sœur a tué ma sœur. Elle mettra fin à mes jours. Cela ne peut se terminer que dans la mort : la mienne ou la sienne. »
Jane, Catherine et Mary Grey sont trois sœurs qui ne souhaitent rien d’autre que profiter des beautés de ce monde, de leur jeunesse, et de trouver l’amour. Mais leur héritage royal fait d’elles des cibles aux yeux de leurs cousines : Marie et Élisabeth qui se partageront successivement la couronne d’Angleterre et redoutent plus que tout de la perdre. Chacune d’entre elles est cependant déterminée à prendre les rênes de leur propre destin pour être la dernière Tudor même si cela signifie risquer sa vie et vivre ses derniers instants à la Tour de Londres. Dans ce jeu de pouvoir, qui sera la dernière Tudor ?
Cinq héritières présomptives, cinq femmes pour perpétuer la lignée des Tudor.
Une lutte de pouvoir sans merci.
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Evidemment, je m’y attendais puisque j’en suis l’auteur mais… à ce point-là! Quelle vision, c’est à peine croyable… Son mari n’est plus que l’ombre de lui-même. Les vertèbres ont dû être salement touchées. Il doit maintenant peser dans les quarante-cinq kilos. Il est tassé dans son fauteuil, sa tête est maintenue à peu près droite par une minerve. Son regard est vitreux, son teint jaune comme un coing. Et il est tout à fait conscient. Pour un intellectuel, ça doit être terrible. Quand on pense que ce type n’a pas trente ans, on est effaré… Quant à elle, elle pousse le fauteuil avec une abnégation admirable. Elle est calme, son regard est droit. Je trouve sa démarche un peu mécanique mais il faut comprendre: cette fille a de gros soucis… En tout cas, elle ne tombe pas dans la vulgarité: pas d’attitude de bonne sœur ou d’infirmière martyre. Elle serre les dents et pousse le fauteuil, voilà tout. Elle doit pourtant réfléchir et se demander ce qu’elle va faire de ce légume. Moi aussi d’ailleurs.
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Un événement est considéré comme décisif lorsqu’il désaxe complètement votre vie. Par exemple, trois décharges de fusil à pompe sur la femme que vous aimez. » Anne Forestier, la nouvelle compagne du commandant Verhoeven, est l’unique témoin d’un braquage dans une bijouterie des Champs-Elysées. Elle a été violemment tabassée et laissée pour morte. Atmosphère glaçante, écriture sèche, mécanique implacable : Pierre Lemaitre a imposé son style et son talent dans l’univers du thriller. Après Alex, il achève ici une trilogie autour du commandant Verhoeven, initiée avec Travail soigné. Par l’auteur de Au revoir là-haut, prix Goncourt 2013.
Lemaitre sait se renouveler, surprendre à chaque nouveau récit et c’est encore le cas avec ce Sacrifices à la machinerie parfaite, aux rebondissements imprévisibles, qui est en outre œuvre d’écrivain authentique. Oppressant, haletant, Sacrifices ne triche jamais. Roger Martin, L’Humanité.
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« Un événement est considéré comme décisif lorsqu’il désaxe complètement votre vie. Par exemple, trois décharges de fusil à pompe sur la femme que vous aimez. » Anne Forestier, la nouvelle compagne du commandant Verhoeven, est l’unique témoin d’un braquage dans une bijouterie des Champs-Elysées. Elle a été violemment tabassée et laissée pour morte. Atmosphère glaçante, écriture sèche, mécanique implacable : Pierre Lemaitre a imposé son style et son talent dans l’univers du thriller. Après Alex, il achève ici une trilogie autour du commandant Verhoeven, initiée avec Travail soigné. Par l’auteur de Au revoir là-haut, prix Goncourt 2013.
Lemaitre sait se renouveler, surprendre à chaque nouveau récit et c’est encore le cas avec ce Sacrifices à la machinerie parfaite, aux rebondissements imprévisibles, qui est en outre œuvre d’écrivain authentique. Oppressant, haletant, Sacrifices ne triche jamais. Roger Martin, L’Humanité.
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Tout a commencé avec un tableau. En flânant chez un antiquaire niçois, Jim Fergus déniche une toile sensuelle, joyeuse, amoureuse. Sur le châssis, l’étiquette mentionne le nom de l’artiste : Chrysis Jungbluth, vers 1925…
C’était le temps de l’allégresse et de la passion. Dans le Montparnasse des Années folles, la jeune Chrysis, rebelle, avant-gardiste, furieusement moderne, bousculait les règles de l’art. Tout aussi libre, Bogey Lambert, cow-boy du Colorado engagé dans la Légion, allait vivre avec elle l’expérience de l’amour fou…
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« Olga,14 ans, vit à Moscou avec sa grand-mère aviatrice, sacrée Héroïne du peuple pour avoir combattu les nazis, quand sa mère, célèbre comédienne de théâtre, et son père adoptif, artiste banni, sont priés de quitter leur patrie en qualité d’« a-soviétiques ». Un témoignage haut en couleur, drôle et touchant, où Arthur Miller, Cartier-Bresson, Fellini, Aragon, croisent la crème de l’intelligentsia russe dans les cuisines enfumées des appartements communautaires. Une plongée tragi-comique pleine de fantaisie dans le quotidien pas si lointain d’un monde désormais disparu. Irrésistible !
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» Tata est son livre le plus ambitieux, le plus intime, le plus libérateur, le plus important. » Pierre Vavasseur – Le Parisien
» Tata est un livre palpitant, surprenant et surtout réussi.« Le Parisien
» Valérie Perrin s’affirme comme [une] conteuse prodigieuse. » Olivia de Lamberterie – Elle
« Colette est remorte. Ce mot n’existe nulle part. Remourir, ça n’existe pas. »
Colette était une femme sans histoire. C’est du moins ce que l’on croyait jusqu’au jour où sa nièce apprend son décès par un appel de la police. Car Colette, sa tante unique, a déjà été enterrée il y a trois ans…
Avec ce roman virtuose où s’entrelacent destins et intrigues palpitantes, Valérie Perrin, extraordinaire conteuse de nos vies, signe son grand retour.
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En cette veille de Noël, des Nantais se comportent de manière étrange. Les uns deviennent fous, d’autres violents, d’autres encore se suicident sans raison apparente.
Malcolm, qui enseigne à des élèves difficiles, semble se réjouir de sa soudaine métamorphose ; aussi Francine, sa petite amie, finit-elle par s’inquiéter. Peut-être ses collègues, chercheurs dans le grand laboratoire pharmaceutique où elle travaille, lui fourniront-ils des éléments de réponse ? Mais n’est-il pas déjà trop tard ?
Un double meurtre survenu dans la banlieue nantaise, sur lequel il enquête, amène le capitaine de police Matthieu Guillaume à s’intéresser à cette sombre affaire de mutations. C’est sans compter avec sa hiérarchie qui lui fait comprendre qu’il est urgent d’arrêter les investigations.
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Dès le premier meurtre, épouvantable et déroutant, Camille Verhoeven comprend que cette affaire ne ressemblera à aucune autre. Et il a raison. D’autres crimes se révèlent, horribles, gratuits… La presse, le juge, le préfet se déchaînent bientôt contre la « méthode Verhoeven ». Policier atypique, le commandant Verhoeven ne craint pas les affaires hors normes mais celle-ci va le placer totalement seul face à un assassin qui semble avoir tout prévu. Jusque dans le moindre détail. Jusqu’à la vie même de Camille qui n’échappera pas au spectacle terrible que le tueur a pris tant de soin à organiser, dans les règles de l’art
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» Un roman vertigineux sur la Russie d’aujourd’hui. » ELLE
Moscou, 2018. Après avoir vécu des années dans le monde violent de leur père, les soeurs Khatchatourian, âgées de 17 à 19 ans, se sont vengées. La Russie se déchire à propos de cette affaire. Avec justesse et sensibilité, Laura Poggioli raconte leur destin. Elle mêle le récit dense et captivant de l’histoire de cette famille avec celui de sa vie de jeune femme amoureuse à Moscou. Dans un pays où le dicton populaire dit que » s’il te bat, c’est qu’il t’aime « , jusqu’où la violence
des hommes peut-elle rester impunie ?
» Un formidable récit sur l’évolution de la société russe. » Libération
» Une nouvelle voix du roman vrai, dans la lignée d’Emmanuel Carrère.
Poignant et juste. » Le Point
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Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d’une résidente, qui ne lui est pas indifférent…
Une histoire de résilience, d’amour, d’amitiés, un livre plein d’humour et d’humanité, qui donne envie de savourer les petites joies de l’existence.
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« Tu étais libre et sauvage. D’une beauté à couper le souffle. Tu n’étais plus une enfant, pas encore une adulte quand tu enflammas la pellicule du Dernier Tango à Paris, un huis clos de sexe et de violence avec Marlon Brando.
Tu étais ma cousine. J’étais une petite fille et tu étais célèbre. Tu avais eu plusieurs vies déjà et de premières fêlures. Tu avais quitté ta mère à quinze ans pour venir vivre chez mes parents. Ce Tango marquait le début d’une grande carrière, voulais-tu croire. Il fut le linceul de tes rêves. Tu n’étais préparée à rien, ni à la gloire, ni au scandale. Tu as continué à tourner, mais la douleur s’est installée.
Cette histoire, nous nous étions dit que nous l’écririons ensemble. Tu es partie et je m’y suis attelée seule, avec mes souvenirs, mes songes et les traces que tu as laissées derrière toi. Ce livre parle beaucoup de toi et un peu de moi. De cinéma, de politique, des années soixante-dix, de notre famille de fous, de drogue et de suicide, de fêtes et de rires éclatants aussi. Il nous embarque à Londres, à Paris, en Californie, à New York et au Brésil. On y croise les nôtres et ceux qui ont compté, Alain Delon, Brigitte Bardot, Patti Smith, Marlon Brandon, Nan Goldin…
Ce livre est pour toi, Maria. Je ne sais pas si c’est le récit que tu aurais souhaité, mais c’est le roman que j’ai voulu écrire ».
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« Je viens sauver quelqu’un, se répétait-il, et maintenant qu’il se trouvait à deux heures de Prague, il sentait monter en lui une vive anxiété. »
Une échappée belle de Paris à Prague, d’un studio de radio à des ruelles hostiles, d’un cachot glacé à une académie de billard, d’une école de bonnes sœurs aux bureaux obscurs de la République.
Chacun des Pelletier, à son heure, devra choisir entre son intérêt et son devoir, et pour certains entre la raison du cœur et la raison d’État.
Un dilemme parfois déchirant, sauf pour le chat Joseph, qui lui a choisi depuis longtemps.
Passionnant, intense, bouleversant. Un grand roman de Pierre Lemaitre.
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Un bref instant de splendeur se présente sous la forme d’une lettre qu’un fils adresse à sa mère qui ne la lira jamais. Fille d’un soldat américain et d’une paysanne vietnamienne, elle est analphabète, parle à peine anglais et travaille dans un salon de manucure aux Etats-Unis. Elle est le pur produit d’une guerre oubliée. Son fils, dont la peau est trop claire pour un Vietnamien mais pas assez pour un Américain, entreprend de retracer leur histoire familiale : la schizophrénie de sa grand-mère traumatisée par les bombes ennemies au Vietnam, les poings durs de sa mère contre son corps d’enfant, son premier amour marqué d’un sceau funeste, sa découverte du désir, de son homosexualité et du pouvoir rédempteur de l’écriture. Ce premier roman, écrit dans une langue d’une beauté grandiose, explore avec une urgence et une grâce stupéfiantes les questions de race, de classe et de masculinité. Ocean Vuong signe une plongée dans les eaux troubles de la violence, du déracinement et de l’addiction, que la tendresse et la compassion viennent toujours adroitement contrebalancer. Un livre d’une justesse bouleversante sur la capacité des mots à panser les plaies ouvertes depuis des générations.