La ligne bleue (Ingrid Betancourt)
Buenos Aires, années 70. Julia a hérité de sa grand-mère Josefina un don précieux et encombrant : parfois des scènes de l’avenir lui apparaissent, vues à travers le regard de l’autre. À charge pour elle d’interpréter sa vision. Dès l’âge de cinq ans, elle doit intervenir pour empêcher le déroulement d’événements malheureux. L’histoire de Julia va basculer lors du retour de Perón en Argentine. Sympathisants du mouvement des Montoneros, elle et son compagnon vont connaître le destin de cette jeunesse idéaliste et révolutionnaire d’Amérique latine, fascinée tout autant par la figure du Christ que par celle de Che Guevara et confrontée à la réalité de la dictature militaire. Capturés par des escadrons de la mort, ils réussiront à s’évader… On retrouve ici certains des thèmes qui traversaient Même le silence a une fin, le grand récit d’Ingrid Betancourt relatant ses années de captivité dans la jungle : la privation de liberté et ses conséquences, le courage individuel et la servilité collective, l’espoir en l’avenir de l’humanité considéré comme un acte de foi. Mais de ce dilemme entre le choix de la vengeance et celui de la vie, elle a d’abord fait la matière d’un vrai roman d’aventures.
admin –
Un roman fort avec des personnages de femmes marquants. Livre sensible en hommage aux desaparecidas d’Argentine.